LE NOUVEAU CIEL – NOTRE DEMEURE FUTURE
«Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu»
NOTRE but à tous est «l’Au-Delà,», mais pendant que nous sommes ici-bas, nous sommes reconnaissants de pouvoir nous alimenter du meilleur blé. Même avec les bénédictions de Dieu, Sa présence et Sa proximité, levons nos yeux un peu plus haut. Il y a un but qui est meilleur, qui est plus glorieux. Quand les saints se rassemblent là-haut, sur ce rivage divin, ils ne regardent pas en arrière; ils ne voudraient pas revenir ici-bas. Ils ont gagné le prix. Ils ont atteint le but — la meilleure Terre.
Dans le onzième chapitre des Hébreux, commençant avec le verset 8, nous lisons;
«C'est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu'il partit sans savoir où il allait.
C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse.
Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur.»
Abraham fut appelé par Dieu pour aller dans un pays étranger. Nous ne savons pas ce que Dieu lui avait montré à l'avance, ni s’il connaissait les conditions du pays dans lequel il devait aller. Quelquefois on entend des gens dire: «Oh, le climat de tel ou tel pays n’est pas bon.»
Ne vous tourmentez pas au sujet du pays auquel Dieu vous demande d’aller; soyez simplement prêt à aller où Dieu veut que vous alliez. C’est la meilleure place où vous puissiez aller. C’est le meilleur endroit où vous puissiez être.
Abraham ne demanda pas de questions sur le climat, ni sur le niveau de vie de ce pays. Il ne savait pas où il allait, mais il y alla. Il obéit à Dieu.
Mais, bien plus loin que la terre où il devait demeurer, il vit une autre ville. L’Architecte et le Constructeur était Dieu. Oh, si nous pouvions être comme Abraham et dire: «Je vois une autre Cité!» Peu importait où il allait, et peu importait ce qu’il avait à confronter; il y avait toujours quelque chose qui le secourait.
Il ne vivait pas seulement pour l’heure présente; il envisageait l’avenir. Il est merveilleux de contempler l’Extase, le règne millénaire; mais continuons à fixer nos regards jusqu’à la fin sur cette ville que Abraham cherchait. Jésus a dit qu’il allait partir pour nous préparer une demeure:
«Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi» (Jean 14:1).
Ne soyez ni perplexe, ni inquiet ni confus. Le Seigneur a dit qu’il y aura des difficultés; il y aura des épreuves; il y aura des passages difficile à traverser. Le Seigneur savait que cela serait vrai pour les Apôtres; mais Il dit: «Que votre cœur ne se trouble point.» Il leur dit d’avoir du ballast dans leur âme, quelque chose qui leur viendrait en aide en cas de besoin.
«Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place.
Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.»
Oh, quel endroit merveilleux!
«Ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment» (I Corinthiens 2:9).
Bien que nous ayons ici-bas une bonne vision, bien que nous entendions bien, que nous comprenions bien et que nous ayons même une bonne imagination, nous ne pouvons nullement concevoir ce que sera l’Au-Delà.
Si nous pouvions seulement fixer notre cœur sur cet Au-Delà, beaucoup de choses qui nous paraissent si importantes dans cette vie, qui nous tracassent et constituent pour nous de grands problèmes, disparaîtraient comme par enchantement. Le Seigneur dit que nous ne devions pas être troublés, tourmentés, ni laisser ces choses être le centre de notre intérêt et de notre attention.
Abraham vivait dans des tentes. Il allait et venait librement.
«Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n'a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité» (Hébreux 11:16).
Est-ce que cela n’est pas merveilleux?
Nos regards sont-ils fixés sur cette Cité?
Est-ce que cela est notre but?
Ou bien sommes-nous absorbés par les choses de la vie?
La Cité Glorieuse
Arrêtons-nous sur le chapitre 21 de l’Apocalypse, versets 1 et 2:
«Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus.
Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux.»
Rien n’est plus beau que cette Fiancée parée pour Son mari, vêtue de blanc, qui dénote la pureté. Jean vit descendre cette Ville. La Ville fut l’œuvre de Dieu.
«Et j’entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux» (Apocalypse 21:3).
Cela ne sera pas seulement une ville; ce sera d’une grande beauté et merveilleusement construit. La plus grande attraction est l'Agneau qui est la Lumière de cette glorieuse Ville.
Tous les pécheurs vont comparaître devant le Seigneur pour le Jugement du Grand Trône Blanc.
Ils seront tous jetés dans le lac de feu, ce qui est la deuxième mort. Puis, il y aura le Nouveau Ciel et la Nouvelle Terre. Il n’y aura plus de malédiction.
Est-ce que cela ne sera pas merveilleux?
Voulez-vous y aller?
Cela vaut la peine de faire face à quelques épreuves, à quelques afflictions et quelques persécutions.
«II essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.
Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles» (Apocalypse 21:4, 5).
La Vision Divine
«Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire,
Parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles» (II Corinthiens 4:17, 18).
Il est bon d'avoir la bonne sorte de vision.
Si nous l’avons, elle fournit la solution à beaucoup de nos problèmes en cette vie. Elle met dans notre cœur quelque chose qui nous aidera à passer par les vicissitudes de la vie, quelles qu’elles soient.
«Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n'a pas été faite de main d’homme» (II Corinthiens 5:1).
C’est là que nous voulons aller, à une demeure qui n’a pas été faite par les mains humaines! Une demeure qui n’a jamais été touchée par les outils terrestres.
Pouvons-nous lever les yeux et regarder là-haut?
Naturellement, le Souper de Noces de l’Agneau et le Règne millénaire viendront, mais si nous fixons notre cœur sur les choses de la Meilleure Terre, si nous franchissons le Portail, comme le fit le Seigneur, nous arriverons à notre but.
Aucun pouvoir sur la terre ou en enfer ne peut nous en empêcher.
Préparez-vous pour cette Cité. C’est notre demeure. Les choses de cette vie deviendront étrangement pâles dans la lumière de l’éternité. Qu’elles pâlissent, et regardons fixement vers cette Cité, cette Ville que Dieu a préparée pour Son peuple — éternelle dans les cieux.
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