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CONVERSION D’ENFANCE

Je veux remercier Dieu d’appeler les jeunes gens à Son service. Il toucha mon cœur il y a des années et je lui donnai ma vie quand je n’étais qu'une enfant.

Dieu commença à S’intéresser à notre famille alors que nous vivions dans l’état de Kansas où mon père prospérait dans la culture du blé. Mes parents étaient actifs dans leur cercle religieux, mais ne savaient rien du vrai salut de l’âme. Ils priaient Dieu de les diriger dans la bonne voie.

Avec le temps, ils vinrent sur la côte de l’Oregon et s’établirent dans une petite ville de l'Oregon. Une voisine, une ancienne sainte de Dieu, s’intéressa à la petite famille qui avait emménagé dans la maison sur la colline et elle commença à prier pour eux. Nous fûmes bientôt invités à assister à un service religieux dans la petite église de la Foi Apostolique à Dallas.

Mon père avait coutume de dire: «Il n’y avait là qu’une «poignée» de gens, mais ils racontèrent une histoire qui changea notre vie et nous apporta la satisfaction»

Mon père et ma mère prièrent continuellement jusqu’au salut et établirent un autel de prière dans notre demeure. Le soir, avant qu’il soit l'heure d’aller nous coucher, on nous appelait à la maison; nous mettions fin à nos jeux dehors et nous tous, cinq filles et un garçon, nous écoutions la lecture de la Bible avant de nous agenouiller pour la prière.

Nous apprîmes donc à prier dès notre jeune âge et on nous enseigna qu'il fallait naître de nouveau en Dieu pour entrer dans le royaume du Ciel. Quand nous écoutions la lecture de la Parole de Dieu en ce qui touche la venue du Seigneur, la crainte s’emparait de mon jeune cœur. Je voulais être prête pour ce jour-là. Je sentais un fort désir de demander à Dieu de me pardonner afin que je puisse avoir la paix dans mon cœur.

Je suis contente de ne pas avoir attendu jusqu’à ce que je sois plus âgée: un jour, je montai l’escalier et entrai dans notre petite salle de jeu et, seule avec mon désir, j’épanchai le trop-plein de mon cœur à Dieu.

Il me donna le salut, effectua un réel changement dans ma vie, et j’eus la certitude que J'étais renée en Dieu (née de nouveau). La paix et la joie entrèrent dans mon cœur.

En allant à l’école, je me sentais près de Dieu; et souvent après l’école je montais dans cette petite salle et Lui consacrais ma vie pleinement.

Quelquefois, alors que je jouais dehors, une soif spirituelle entrait dans mon cœur et je m'esquivais pour aller prier. Tous les jours je priais Dieu de me garder; je lui demandais de m’aider à devenir une travailleuse évangélique. Comme je le remercie d’avoir fait ce qu'Il a fait pour moi! Il m’a aidée à Lui rester fidèle dès mon enfance — durant mes années d’école et toutes les années suivantes.

Quand je n’étais encore qu’une enfant, j’avais le plus grand désir de jouer du piano; et bien avant d’avoir eu l’opportunité d’étudier la musique. Dieu me donna le talent de jouer sans avoir appris les notes. Plus que toute autre chose, j’aimais à jouer les hymnes. Tous les soirs, après avoir fait la vaisselle, j’allais dans le parloir, je fermais la porte et jouais et méditais sur les paroles des hymnes. J’avais l’impression que je naviguais vers le Ciel.

Mon talent, je l’ai consacré à Dieu, et depuis l’âge de treize ans, quand je commençai à jouer du piano dans notre petite église, j’ai eu l’opportunité d’étudier dans le domaine de la musique.

Depuis plus de trente ans j’ai le privilège de Lui donner mon temps dans le service de la musique, J'ai étudié et joué l’organe avec ravissement. Dieu me donna toujours un désir brûlant de faire de mon mieux; et je Lui demande continuellement de bénir mes efforts afin que chaque note de musique puisse être une bénédiction aux âmes pour l’éternité. Il m’a parlé et je Lui ai parlé et j’ai épanché mon âme par l’intermédiaire de la musique.

J’aime le service de Dieu. Je L’ai mis à l’épreuve aux heures de difficultés; et je sais qu’Il peut garder une jeune personne pour qu’elle puisse vivre une vie chrétienne. Il faut la réalité pour satisfaire les jeunes et je suis contente d’avoir trouvé cette réalité.

Pour moi, rien n’est aussi important que de savoir que je suis prête à rencontrer Dieu. Au fur et à mesure que les nuages menaçants de la tempête s’amoncellent dans le monde entier, je puis dire que mon ancre est solide. Je veux être fidèle au service du Seigneur, fidèle jusqu’au bout.

L. W.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1962 - 09