Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !



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UNE SURPRISE MERVEILLEUSE


Je veux remercier Dieu pour la religion d’autrefois. Je suis contente que Dieu m’ait appelée.

Je ne voulais rien avoir à faire avec Dieu — je pensais qu’il n’y avait pas de Dieu, pas de vie future. Je ne voulais pas qu’on me parle de Dieu — cela ne me plaisait pas.

Mais alors que j’étais très jeune, ce monde ne me satisfaisait pas et je ne savais pas quoi faire. J’étais mécontente, mécontente parce que rien ne me donnait satisfaction; mécontente parce que je ne pouvais plus aller au bal, mécontente parce que la danse ne me donnait aucune satisfaction quand j’y allais.

Je suis contente que Dieu ait parlé à mon jeune cœur. Je ne savais pas que c’était Dieu parce que je n’étais pas élevée dans un foyer chrétien. Mon père avait une taverne et ma mère était une femme mondaine qui ne savait pas nous enseigner les choses de Dieu.

Mais je suis contente que les gens de Dieu aient prié pour notre famille.

Un Dimanche, nous allâmes à Medford, Oregon, et le mardi soir suivant ma mère assista à l’un de ces services religieux. Elle donna son cœur à Dieu.

Ma mère se mourait d’un cancer à l’estomac. À peine pouvait-elle reconnaître ses enfants; une bonne partie du temps elle était sous l’influence de la morphine. Je savais que ma mère était mourante, mais les gens de l’église prièrent pour elle et elle fut guérie merveilleusement de ce cancer. Ce même jour, elle prit sa place à table pour un grand dîner de «Thanksgiving» — une fête américaine qui consiste à remercier Dieu de l’Abondance de nourriture, et célébrée pour la première fois par les Pèlerins un an après leur arrivée sur ce continent — et elle mangea tout ce qu’elle voulut.

Je remercie Dieu d’avoir vu ce miracle merveilleux; mais je n’avais pas l’intention de donner mon jeune cœur à Dieu. Je dis: «J’aime le monde de tout mon cœur. Ceci est très bien pour ma mère et pour mon père, mais pas pour moi.»

Mais combien je remercie Dieu d’être allée à une petite église de la Foi Apostolique un jour avec mon père et ma mère. Je ne voulais pas qu’on me touche ou qu’on s’approche de moi — je pensais que cela me rendrait semblable à eux. Je découvris qu’on n’arrivait pas au salut de cette façon.

Ce soir-là j’écoutai les témoignages de jeunes gens; j’écoutai la Parole de Dieu et la désirait de tout mon cœur. Je vis mon père, un homme qui gagnait sa vie dans une taverne, marcher vers l’autel et donner son cœur à Dieu. Cela émut mon cœur à tel point que je le suivis à l’autel, m’agenouillai à côté de lui, peut-être pour voir ce que mon père allait faire.

J’avais toujours dit que j’allais être exactement comme mon père, et quand je le vis prier, je me mis aussi à prier. Je dis à Dieu que si seulement Il voulait m’aider, j’essaierais de me détacher des choses du monde et essaierais de vivre pour Lui.

Il avait une surprise merveilleuse pour moi. Il me changea de fond en comble. J’avais toujours cherché une colline plus verte. Mais ce soir-là je trouvai la joie et la paix sur mes genoux.

J’étais malade alors. J’avais la danse de St. Guy (Mouvements brusques, brefs, rapides, irréguliers et désordonnés, qui affectent un ou plusieurs segments du corps, sans rythme précis - https://langue-francaise.tv5monde.com/) et ne pesais que 94 livres.

L’été suivant, à l’un des services religieux de l’après-midi, une demande de prières pour moi fut acceptée. Tout le monde pria pour moi et Dieu me guérit instantanément quand j’étais chez moi. Avant, je ne pouvais pas écrire mon nom. Mais quand II me guérit, Il le fit instantanément et me donna santé et force.

J’ai d’excellentes raisons de remercier et de louer Dieu. Chaque fois que j’y pense, et sais que je suis une chrétienne, je suis de nouveau remuée jusqu’au fond de mon être. Je Le remercie de tout mon cœur.

C. S.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1962 - 09


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