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ELLE APPORTA UN CŒUR CONTRIT

Oh, que je suis contente que quelques-uns de nous, personnes âgées, ayons une louange dans notre cœur! Les bénédictions des dix années passées ont surgi dans mon cœur durant les semaines passées au point que je me demande comment Dieu a pu être si plein de sollicitude, si aimant et si patient envers moi,

Je suis contente que l’amour de Dieu ait été planté dans notre cœur quand nous étions jeunes. Le plus cher désir de mon cœur était de travailler dans le champ missionnaire pour parler de Jésus à d’autres. Mais je m’égarai dans les labyrinthes de ce monde, me demandant souvent si je retrouverais jamais mon chemin. J’étais embrouillée dans les choses de ce monde,

Jésus commença à parler à mon cœur jour et nuit.

Les mots résonnaient dans mon cœur:

«Vous vendez votre âme trop bon marché! Vous vendez votre âme trop bon marché!»

Mais j'attendais que mon mari s’achemine vers l'autel de la prière pour que je l’y suive. Je me demandais pourquoi il était si opiniâtre. Je glissais un mouchoir dans sa poche et en mettais plusieurs dans mon sac à main. Je savais qu’il nous faudrait pleurer beaucoup pour arriver à Dieu. Je ne faisais plus attention à ce que les autres pensaient.

Le diable criait à mes oreilles, «Vous allez perdre votre foyer heureux.»

Mais je savais que mon mari ne pourrait se tenir devant Dieu à ma place. Je n’avais rien à apporter — sinon un cœur contrit; mais II me débarrassa de ce fardeau. Mon mari, assis dans notre voiture, m’attendis une heure entière pendant que je pleurais pour arriver au salut; et il me fallut verser bien des larmes ce matin-là. 


Ce même Dimanche, le soir, mon mari pleura et reçut aussi le salut. Un peu plus tard, mon fils adolescent reçut le salut. Quelques mois plus tard, je vis mon père recevoir le salut sur son lit de mort.

Je ne crois pas avoir jamais apprécié avant, tout au fond de mon cœur, Son salut merveilleux comme je le fais aujourd’hui. Ce vieux monde m'apparaît si vil. Il n’y a rien que je veuille ici-bas.

La seule chose que je désire est de Lui donner ma vie, d'être ce qu’il veut que je sois. Je Le remercie de tout mon cœur.»

V.G.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1962 - 01