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UNE ENFANT RÉPOND À L'APPEL DE DIEU

Je suis reconnaissant d’avoir ce grand salut. J’ai trouvé le Seigneur il y a de nombreuses années quand j’étais encore enfant. J’ai été élevée dans un bon foyer chrétien où mes parents m’enseignèrent la Parole de Dieu. Ma mère priait pour nous, les enfants, et elle prononçait nos noms dans ses prières journalières. Je n’oublierai jamais ces prières quand elle nous assemblait autour d’elle et nous disait l’histoire de Jésus,

Une nuit d’hiver, à un service d'éveil religieux à Dallas, Oregon, Dieu commença à parler à mon cœur. Le quatuor «l’Étoile du Matin» chanta un vieux chant: «Est-ce que Je Crucifierai Mon Sauveur?»

J'eus l’impression que je Le crucifiais — pas visiblement, mais dans mon cœur. Je négligeais de chercher Dieu. Quand l’appel à l’autel fut donné, je savais qu’il me fallait être sauvé. Personne ne me demanda d'aller à l’autel de prière, mais j’y allai de moi-même et Lui donnai mon cœur et ma vie. J’avais l’impression d’être le pire pécheur dans la salle. Dieu me fut miséricordieux et soulagea mon cœur de son fardeau.

Quand je reçus le salut, j’étais dans une classe de 54 étudiants. Je crois qu’il n’y avait pas un autre chrétien dans la classe et mes problèmes étaient nombreux, mais Dieu m’aida à mener une vie de chrétienne.

Une des filles de l’école me persécuta pour la façon dont je m’habillais et pour ma religion; mais plus tard cette fille téléphona pour demander que nos pasteurs prient pour elle quand elle se mourait de la tuberculose. J’étais si contente et reconnaissante que Dieu m’ait donné ce salut merveilleux et de pouvoir être une petite lumière dans ma classe.

Pendant que j’allais à l’école, je faisais partie de plusieurs groupes de chanteurs, et quand je donnai mon cœur à Dieu je savais que Dieu voulait que je Lui donne ma voix. Je voulais le faire pour Dieu, et pour Lui seulement.

Nous demeurions dans une ferme à cette époque et le travail ne manquait pas; mais Dieu me parlait et m’aidait à Lui consacrer ma voix. En attendant, je prenais des leçons de chant et pratiquais pendant que je trayais les vaches avec une machine à traire.

Avec le passage des années, Dieu m’a permis de Lui rendre mon talent, et maintenant j’essaie de chanter Sa gloire, ce que je considère un grand privilège. Sans Lui, je ne pourrais rien faire, mais avec Lui je sais que je peux tout faire.

A. E.

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Dieu est capable de faire quoi que ce soit pour vous,

mais il Lui faut attendre votre décision de Le laisser agir.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1961 - 07