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LA HANTISE DE LA CULPABILITÉ EST PARTIE

Mon frère et moi, nous sommes reconnaissants à Dieu de ce qu’il a fait pour nous deux. Je remercie Dieu pour m'avoir mis sur la bonne voie.

Je me souviens du temps déjà lointain — d'aussi loin que je puisse me rappeler — où j'avais une grand-mère qui priait; elle priait toujours pour nous et restait avec nous toutes les fois qu’elle pouvait.

Elle nous menait à un vieil autel dans la vieille grange. Elle nous y menait et priait avec nous et nous lisait la Parole de Dieu. Malgré le fait que notre père n’avait pas reçu le salut, il en connaissait le chemin. Il avait été élevé dans l’Évangile.

Je n’avais que douze ans quand je fis mon entrée dans le monde pour jouer dans une bande de musiciens à des danses. Mon frère commença aussi quand il avait douze ans, un an avant moi, et nous étions tous les deux dans la même bande. Notre père avait un orchestre de huit ou neuf instruments et jouait pour les danses de la région.

Plus tard, nous allâmes au collège, mais, pour une raison ou une autre, cela ne me satisfaisait pas malgré les choses que le monde offrait; mon cœur continua à me condamner et à me dire qu’il y avait la mort au bout de ma route. Je peux me rappeler la crainte qui était toujours mon cœur quand j’allais jouer.

Puis, une nuit on nous offrit de jouer trois nuits par semaine dans un petit club de nuit: vendredis, samedis et dimanches. Mais je luttai contre l’idée de jouer les dimanches soirs; ce qui me conduisit à penser: si je ne joue pas le dimanche soir, pourquoi est-ce que je jouerais du tout?

Finalement, je dirigeai mes pas vers une petite église. Je ne pouvais supporter plus longtemps les reproches de ma conscience. Je renonçai à cet emploi et en fit part au Seigneur.

Il vint dans ma vie et me sauva et je Lui en suis reconnaissant.

S’il n’y avait pas quelque chose dans l’Évangile, je ne serais pas ici. Il semble que le monde a beaucoup à offrir, mais le Christ a beaucoup plus!

R. F.

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Pour être sauvé, il est nécessaire que vous dédiiez à Dieu votre vie entière;

et pour rester sauvé, il est nécessaire de SE dédier entièrement.

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Chaque cœur sans le Christ est un champ pour le missionnaire.

Chaque cœur avec le Christ est un missionnaire.

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Le temps de se préparer pour une épreuve spirituelle est avant que l’épreuve ne vienne.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1960 - 04