Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !



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UN MAÎTRE D’HÔTEL DE BATEAU CONVERTI


Je suis reconnaissant que Jésus m’ait donné le salut. Jésus ne Se détourne de personne. Pour grand pécheur que j’étais, Il m’a été miséricordieux. Il aurait pu me laisser aller tout droit à l’enfer, mais Il a eu pitié de moi.

Il y a quelques années, je me trouvais assis sur l’un des sièges du fond de la salle dans l’église de la Foi Apostolique. J’étais un homme de mer. La vie m'avait été dure dans mon enfance, et finalement je me mis à parcourir le monde. Je voyageais dans les trains de marchandises et demandais à ceux qui voyageaient en automobiles sur les grandes routes de me prendre dans leur auto. C’était une vie terrible. J’avais pensé arriver à quelque chose dans la vie.


N’étant pas chrétien, on ne peut aller loin; on recule au lieu d’avancer sur la route de la vie.

Le péché commence, s’amoncelle, et devient une montagne qu’on ne sait pas franchir.


Durant la guerre, je naviguai sur les mers. J’étais chef maître d'hôtel et je voulais être dur. Je m’embarquai sur le bateau le plus dur que je pus trouver pour prouver combien j’étais endurci.

Les hommes qui étaient mobilisés dans les bateaux de munitions étaient des risque-tout qui ne craignaient pas la mort. Quel enfer c’était sur ces bateaux — et c'était sur l’un de ces bateaux que je m’étais embarqué.

Dieu avait pitié de nous et sauva beaucoup de ces bateaux. Nous passions tout près de mines flottantes; je les ai vues de mes propres yeux. Mais Dieu épargnait le bateau. Durant les batailles en mer, la nuit, quand le ciel était illuminé par le feu des balles, Dieu faisait en sorte que le bateau gagne son port.

Une fois, après un orage terrible, les hommes dirent que c’était un miracle que le bateau n’ait pas sombré, car il avait certainement dépassé le point où un navire peut se redresser de lui-même — mais Dieu le redressa.


Une nuit, le vieux vaisseau sur lequel j’étais entré dans le Port de Portland. L’un des hommes de cette église vint à ma rencontre et m'invita à un service religieux. Ils me parlèrent de Jésus, me dirent qu’Il pouvait redresser ma vie et me donner la paix intérieure. Je portais dans mon cœur une haine violente pour beaucoup de personnes.

J’allais aux cinémas, aux tavernes aux danses publiques, aux courses, aux jeux de sports — j’étais un joueur invétéré. J’étais l’esclave de mes vices — je fumais quatre ou cinq paquets de cigarettes par jour et ne pouvais m’en passer. Je jouais presque toute la nuit et me levais le matin pour aller travailler — et me demandais pourquoi on venait au monde et mourait!

Dieu merci, j’entendis ces témoignages merveilleux! Je voulais pouvoir dire que j’étais un chrétien. Je marchai vers l’autel pour y prier. Le diable me dit: «Lève-toi et brandis tes poings à tous ces gens.» Je me battais souvent. Je plaçai mes mains sous mes genoux et dis: «Je ne veux plus de désagréments jusqu’à la fin de mes jours.»

Ensuite de cela, le bateau se mit de nouveau en mer, et j’assistai à beaucoup de réunions de prières. Je n’étais pas encore un chrétien, mais je cherchais Dieu. Quand notre vaisseau revint à Portland, je me mis de nouveau à prier et le Seigneur me donna le salut, mit la joie et la paix dans mon cœur et me débarrassa des envies malsaines qui s’y trouvaient. Il m’enleva tout désir de pécher et maintenant je déteste le souvenir de cette vieille vie pécheresse.


Selon mon contrat, j’avais encore un voyage à faire. Pendant que le vaisseau était en réparation, j’étais au camp, aidant à tout préparer pour la convention annuelle de campement. Comme je me trouvais heureux dans la compagnie des gens de Dieu! Je ne désirais qu’une seule chose: rester ici.

Beaucoup de choses nouvelles avaient été mises dans notre bateau que je n’avais jamais vues avant, mais comme nous étions prêts à mettre en mer, on nous informa que le bateau allait être mis au rancart, qu’il ne voyagerait plus, — et je me trouvais libre de rester à Portland.

Maintenant, j’ai le privilège de prendre mon automobile et d’aller aux docks pour inviter d’autres hommes de mer à venir à l’église, avec la prière dans mon cœur qu’eux aussi trouveront le Christ et que leur vie sera changée comme l’a été la mienne.

D. M

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1959 - 08


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