Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !



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DES CHAMPS DE BATAILLE DE FRANCE


Dieu soit loué, le sang du Christ a effacé mes péchés! Je remercie Dieu d’avoir enfin la victoire.

Pendant des années, j’ai vécu dans une complète ignorance de l’Évangile. Je n’ai jamais assisté, dans mon enfance, à l’école du dimanche, et je suis allé peu de fois à l‘église.

Je suis né et ai été élevé dans l’est de la France et j’ai grandi pendant la guerre de 1914-1918. Ma mère priait pour moi et je le savais, mais j’étais têtu et rebelle et peu enclin à sacrifier mes plaisirs pour le service de Dieu.


Je me précipitai, tête baissée, dans le péché.


Je passai les années de mon adolescence dans la région parisienne; j'avais un bon emploi et tout ce qu’un jeune homme peut désirer ici-bas, mais il me manquait une satisfaction intérieure que je ne pouvais trouver nulle part.

Combien de nuits de débauche ai-je passées dans cette ville! — et le lendemain matin je souffrais horriblement de la tête!

Je me demandais où cette vie me conduirait et je voulais en sortir. Mais je ne trouvai personne qui me montra le chemin à prendre jusqu’au jour où le hasard me mit en présence des gens de cet Évangile, au coin d’une rue.


Ils me contèrent l’histoire de Jésus.

Je n’avais jamais, de toute ma vie, entendu une chose semblable — qu’une âme perdue pouvait, en priant sans cesse, être sauvée par Dieu.

Je ne pouvais pas comprendre — je ne pouvais pas concevoir — comment le grand Dieu du Ciel pourrait-Il arrêter Ses regards sur la vile créature que j’étais et l’atteindre et sauver son âme.

Mais ce soir-là, JE FIS APPEL À MA FOI et pris mon courage à deux mains. Je me rendis compte que ces gens-là disaient la vérité. Dieu merci, je leur demandai de prier pour moi, et ils prièrent, et une nuit que j’étais seul dans ma chambre, Dieu sauva mon âme. Je ne priai pas à haute voix, mais, Dieu soit loué, Il comprit le langage de mon âme.

À l’instant même, je Lui promis ma vie entière — mon tout — si seulement II me sauvait! Il me sauva et incrusta dans mon cœur quelque chose qui me soutient depuis déjà 19 ans.

J’ai souvent rappelé à ma mémoire les événements de ma vie passée, ce n’est pas le pasteur, ni le directeur qui m’ont dit qu’il fallait que je restitue ce qui ne m’appartenait pas; c’est Dieu qui m’a montré qu’il me fallait rectifier les erreurs passées.

J’ai remboursé environ 900 milles de voyage par chemin de fer. Après cela, pendant trois semaines environ, j’étais si heureux que mes pieds ne semblaient pas toucher le sol. Cet Évangile est réel. Je remercie Dieu de m’y avoir conduit.

E. G.


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Il est bon, dans les temps troublés que nous traversons, que nous connaissions notre position devant Dieu. L’Écriture dit: «Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, SI NOUS GARDONS SES COMMANDEMENTS.» (I Jean 2:3).

C’est la preuve irréfutable de la religion d’un homme. Quelle que soit l’importance de sa profession, l’épreuve réelle réside dans la vie qu’il a menée. C’est la seule religion qui soit digne de la confiance des gens: une vie chrétienne consistante, en tous lieux et en toutes occasions.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1951 - 1


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