UN AUTEL DE FAMILLE
Le Seigneur m’a parlé quand j’étais très jeune. Il ne me parla pas par l’intermédiaire d’un sermon, d'un témoignage, d’un service religieux en plein air. J’étais trop jeune pour lire, mais j’avais une mère qui avait toujours prié. Elle avait un «autel» dans chaque bâtiment attenant à la ferme.
Nous, les enfants, l’entendions prier partout — dans la grange, dans le grenier; le matin ou à midi. Et cela faisait entrer dans mon cœur une telle conviction que je me prenais à regretter d’être venu au monde — à cause du chagrin qui pesait sur mon cœur. Je savais que le Seigneur allait venir et que je n'étais pas prêt. Je disais souvent: «Seigneur, faites que je sois prêt.»
Je ne savais même pas que j’avais besoin du salut.
Je ne savais pas non plus que le péché était entré dans mon cœur.
Bien des nuits, je me levais sans bruit pour écouter les prières de ma mère; j’avais si peur que le Seigneur ne vienne et emporte ma mère. Je ne la quittais des yeux ni jour ni nuit. Je pensais que j’étais peut-être une opportunité de me préparer si je savais qu’il venait.
Je pourrais vous montrer l’endroit même dans le Wisconsin, dans la ferme de mon père, où Dieu me donna ce grand salut, après que j’eus prié et que je me fusse repentie de mes péchés.
J’avais 13 ans quand je reçus le salut.
C’est un jour que je n’oublierai jamais. Il me semblait que les arbres chantaient les louanges de Dieu. Je ne crois pas que les arbres du Ciel soient plus brillants qu’ils m’apparurent ce jour-là.
Il m’a donné la victoire pendant toutes ces années écoulées.
Il a donné le salut à chacun de nous, les enfants, dans notre famille, et nous sommes tous aujourd’hui dans cet Évangile.
Combien j’apprécie les prières de ma mère!
M. W.
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