Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

 FEUILLES DE ROUTE


DECEMBRE

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1 Décembre

Tu es venu sur la terre pour nous bénir


Seigneur

Tu es venu sur la terre pour nous bénir

Tu te fais trouver même par ceux qui ne te cherchent pas, pour les bénir.

Ta gloire c’est de nous bénir.

Au matin de ce jour, nous glissons notre tête sous tes mains bénissantes;

Nous voulons ta bénédiction, nous la désirons, nous la recherchons: rencontre merveilleuse de nos âmes avec Toi, source de toutes les grâces et Chef d’une race nouvelle!


* * * *

Tu es venu pour nous bénir,

en retirant chacun de nous de ses iniquités. Actes 3, 26.

Ta bénédiction nous sépare, nous libère, nous affranchit donc du péché, source de tous nos maux.

Après nous avoir pardonné...,

tu veux nous délivrer du péché..., et ne pas en laisser dominer un seul dans nos vies.


* * * *

Tu fais plus; par ton Esprit,

tu nous communiques les vertus opposées à nos tendances naturelles mauvaises.

Ta bénédiction est donc le don d’une vie nouvelle, parce qu’elle est une mort....

la mort à nous-mêmes.


* * * *


L'âme se prosterne devant une telle puissance!

Le coeur se fond devant un tel amour!

Gloire à ton nom!


Adèle Pélaz.
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2 Décembre

Oh! si j’avais les ailes de la colombe!


Je dis: Oh! si j’avais les ailes de la colombe,

Je m’envolerais, et je trouverais le repos;

Ps. 55, 7


POURQUOI nous écrier: «Oh! si j’avais des ailes...!» Ces ailes, nous les avons.


CE QUI NOUS MANQUE C’EST DE NOUS EN SERVIR.


Avec les ailes de la confiance nous pouvons à chaque instant voler vers Dieu. Il ne s’agit pas d’une confiance passive. Elle ne nous permettrait jamais de nous élever bien haut.

Il faut voler Vers Dieu continuellement, aller...

au-devant des désappointements, des contrariétés,

au-devant des persécutions ou des malices de l’ennemi,

au-devant de tout ce qui nous irrite,

au-devant des épreuves et des tentations de toutes sortes,

DANS L’ATTITUDE RÉSOLUE D’UNE CONFIANCE PRATIQUE EN DIEU.

Nous habiterons ainsi, par avance, dans «les lieux célestes en Jésus-Christ», là où rien ne peut nous alarmer.


* * * *


N’ABANDONNEZ PAS VOTRE CONFIANCE,

source d’une si grande récompense.

Héb. 10, 35.


H. W.S.
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3 Décembre

Je le dis à tous: Veillez.


Ce que je vous dis, je le dis à tous:

VEILLEZ.

Marc 13, 37.


LORSQUE Jésus entra à Gethsemané pour son dernier combat, il dit à ses disciples:


«Veillez avec moi!»


Il avait espéré pouvoir les associer à sa lutte violente, à sa victoire aussi, par conséquent. Mais lorsque, revenant de son champ de bataille, il les trouva «endormis, les yeux appesantis», il leur dit:


«Dormez maintenant et reposez-vous.»


La parole la plus terrible qui pourrait vous être adressée, au moment du départ suprême, ne serait-ce pas précisément celle-là?

Je vous avais appelé à la sainte lutte.

Pendant les 50, 60 ou 70 ans que vous avez passés sur cette terre, vous auriez pu remporter de décisives et glorieuses victoires, MAIS VOUS NE L’AVEZ PAS VOULU....

Eh bien, dormez maintenant et reposez-vous!

Couchez-vous dans votre cercueil et allez vous décomposer sous les cyprès du cimetière.

Oh! tandis que nous le pouvons encore, veillons, entreprenons, contre nous-mêmes, la sainte guerre de l’extermination, jusqu’à ce que, à la façon de l’interdit, nous ayons fait passer au fil de l'épée le dernier de nos ennemis intérieurs.

Alex. Morel.
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4 Décembre

  Confie-toi en l’Éternel et fais bien.


Confie-toi en l’Éternel, et pratique le bien;

Aie le pays pour demeure et la fidélité pour pâture.

Ps. 37, 3.


JAMAIS l’œil n’a vu qu’un autre dieu que Toi fît de telles choses pour ceux qui se confient en Lui.

En général.... les chrétiens qui s’occupent de l'éducation religieuse des enfants me semblent attendre trop peu de leur travail..., trop peu de fruits actuels.

Ils espèrent qu’un jour ou l’autre le Seigneur mettra sa bénédiction sur l’enseignement donné aux «jeunes», et qu’il exaucera, après bien des années, les prières qui Lui sont présentées en leur faveur.

Sans doute il est dit: «Jette ton pain à la surface des eaux, car avec le temps tu le trouveras.»

Cependant, n’abusons pas de cette déclaration. Il n’est pas de mince importance que nous récoltions, oui ou non, des fruits, dès aujourd’hui.

Ne donnons pas de repos au Seigneur, jusqu’à ce qu’il nous ait exaucés.

Persévérons dans la prière, quoique dans un esprit soumis....

Persévérons à prier pour nos enfants.... et nous verrons, peut-être plus vite que nous ne l’attendions, le ciel s’ouvrir....


Georges Muller.
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5 Décembre

Étant fondés dans l’amour.


... en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi;

afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour,

vous puissiez comprendre...

Eph. 3, 17.


J’AI sur le cœur un fardeau de joie, et  je voudrais m’en décharger en t’écrivant: J’AIME JÉSUS.

«Il me semble que les yeux de Dieu parcourent la terre, pour découvrir cet amour spontané qui découle des cœurs de ceux qui l’aiment, et pour s’en délecter.


«Si nous avons soif d’amour, que doit-il en être de son grand cœur à Lui?


Je n’ai, par sa grâce, plus qu’une seule passion, C’EST JÉSUS-CHRIST....

.... Oh! l'amour de Dieu, sa hauteur, sa profondeur, sa longueur, sa largeur!...


NOUS VIVONS DANS CET AMOUR, ET IL VIT EN NOUS.


Il y a un échange d’amour entre Dieu et nous: Dieu a besoin de notre amour, comme nous avons besoin du sien. Nous avons faim et soif de son amour, et Il a faim et soif du nôtre.


«C’est la même chose des deux côtés,

avec cette différence que son amour est infini,

et que le nôtre est borné!

Mais notre capacité grandit toujours, et pour recevoir et pour donner.»


W. Neethling. Missionnaire mort à 33 ans.

(Lettre à sa mère).

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6 Décembre

Travaillant de mieux en mieux.


Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables,

travaillant de mieux en mieux à l’oeuvre du Seigneur,

sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur.

1 Corth. 15, 58.


Père accorde-moi ton Esprit, au nom de Christ, et donne de marcher par l'Esprit.


* * * *


Que mon travail

soit confiant, calme, paisible et joyeux.

Que je ne travaille pas

avec crainte, tension, en me cherchant moi-même.

Que je ne m’appuie pas sur moi.

Que j’écarte les épines des efforts humains.


* * * *


QUE JE M’ARRÊTE,

dès que je me sens loin de Dieu,

POUR REVENIR À LUI.

Que j’ouvre mon cœur, mon âme à

L’ACTION DE SON ESPRIT

constamment.


Alors mon activité sera

éclairée,

transformée,

illuminée,

féconde.

Frank Duperrut
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7 Décembre


N’aimons pas en paroles seulement.


Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue,

mais en actions et avec vérité.

  1Jean 3, 18.


L'ÂME chrétienne est comparable à une cloche qui rend toujours le même son au choc;

l’âme en qui l’Esprit de Jésus habite, n’exhale que l’amour fraternel.


* * * *


Aucune créature n’est trop pauvre pour enrichir l’humanité de son amour.

Dans le milieu le plus revêche, le plus hideux, je puis, sans paroles, aimer....

Mon cœur est une source inépuisable d’amour, un foyer inextinguible.


La récompense d'aimer, c'est d’aimer encore davantage.

Celui qui aime s’enrichit de ce qu'il donne.


De même qu’une seule petite flamme suffirait, sans s’éteindre, pour rallumer à l’infini tous les astres de l'univers, de même une âme où rayonne la charité du Christ, participe à l’immensité, à la pérennité divines.

Je m’éveille avec la joie sacrée d'un homme qui ouvre les yeux à la lumière en pensant:


«MON SEUL DEVOIR, AUJOURD’HUI, C’EST D’AIMER.»


Wilfred Monod.
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8 Décembre

 Jésus-Christ s'est donné en rançon pour tous.


Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes,

Jésus-Christ homme,

qui s'est donné lui-même en rançon pour tous.

C?est là le témoignage rendu en son propre temps...

1 Tim. 2, 5-6.


PÉCHEUR misérable et impuissant, présente-toi à Christ comme entièrement méchant, coupable, perdu, brisé et tu connaîtras qu'il justifie le méchant.

Ne plaide aucune oeuvre, aucune justice, qui t'appartienne; aucune humilité, aucune contrition, aucune sincérité: CE SERAIT RENIER L'OEUVRE DE CELUI QUI T'A RACHETÉ.

Non, plaide simplement le sang de l'alliance:

la rançon payée pour ton âme orgueilleuse, rebelle et pécheresse.

Connais la corruption profonde de ta nature qui ne se soumet pas à la loi de Dieu et, aussi, ne le peut point.

«Depuis,  dit le prophète Ésaïe,  le sommet de la tête jusqu'à la plante des pieds, ce ne sont que plaies et meurtrissures.»

Telle est la corruption naturelle de ton coeur, mais...


regarde à Jésus.

«VOILÀ L'AGNEAU DE DIEU QUI ÔTE LE PÉCHÉ DU MONDE.»

Et toi, oui toi,

tu seras réconcilié avec Dieu!

Jean Wesley
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9 Décembre

Rien pour moi.


Je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi,

pas même un fil, ni un cordon de soulier,

afin que tu ne dises pas: J’ai enrichi Abram.

Rien pour moi!

Gen. 14, 23.


RIEN pour moi! Qui a prononcé cette parole?

Un vainqueur au retour d’une glorieuse expédition guerrière, la plus ancienne que nous rapporte la Bible.

Ce n’est pas pour conquérir un territoire qu’Abram arme ses serviteurs; c’est pour voler au secours de son neveu en dépit de la conduite peu délicate de ce dernier.

Donc pas question de butin de guerre!

Dans ce«Rien pour moi!» Abram ne nous ouvre-t-il pas comme une fenêtre qui nous permet de lire dans son cœur si grand, si noble, si désintéressé?


«Rien pour moi!»


Cela rappelle la devise d’une vieille famille neuchâteloise; «Pour autrui»;

Cela rappelle l’enseigne de l’antique «Hostellerie de Guillaume le Conquérant» à Dives: «Elle est vostre.»

Cela rappelle surtout la parole apostolique: «NUL DE NOUS NE VIT POUR SOI-MÊME

Vivre pour aimer, s’oublier, s’effacer; mettre les autres en avant, être le serviteur de tous, c’est ressembler quelque peu à l’Agneau de Dieu.


«RIEN POUR MOI!»


Ch. Rochedieu.
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10 Décembre

Nous ne connaissons personne selon la chair.


Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair;

et si nous avons connu Christ selon la chair,

maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière.

2 Cor. 5, 16.


NOUS ne connaissons personne selon la chair:

«Connaître selon l'Esprit, c’est connaître ce chrétien, notre frère, non pas tel qu’il est à cette heure, avec ses défaillances, ses lacunes et ses péchés;

1. c’est le connaître EN Christ,

2. c’est LE VOIR, D’AVANCE, arrivé à la perfection de la stature du Christ, épanoui et consommé dans l’amour,

3. c’est connaître ce frère qui n’est pas chrétien, non pas, tel qu’il est, à cette heure, dans son incrédulité, peut-être, ou son indifférence ou sa médiocrité morale, mais, tel qu’il est, en Christ, c’est-à-dire TEL QUE DIEU LE DÉSIRE, LE CHERCHE, LE VEUT EN CHRIST; tel que Dieu fait effort pour le faire paraître devant Lui devenu parfait en Christ.»


* * * *


«C’est Lui que nous annonçons,

exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse,

afin de faire paraître devant Dieu tout homme, devenu parfait en Christ.»

Col. 1, 28.


Henri Bois.
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11 Décembre

O Dieu! Sois apaisé envers moi, pécheur!


Le publicain, se tenant à distance,

n’osait même pas lever les yeux au ciel;

mais il se frappait la poitrine, en disant:

O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur.

Luc 18, 13.


NAÎTRE de nouveau, ce n’est pas seulement se repentir de son péché, et en recevoir le pardon de Dieu.... c’est beaucoup plus que cela.

Il s’agit non seulement du repentir, mais de la repentance, c’est-à-dire de l’acte solennel par lequel nous prenons conscience


et de nos péchés

et de notre nature pécheresse.


Dès lors nous affirmons notre état de misère héréditaire et la lamentable incapacité où nous sommes d’aimer Dieu et de faire sa volonté.

Bien plus, nous sentons que nous sommes enveloppés dans la condamnation où est plongé celui qui viole la loi de Dieu.

Voilà la repentance à laquelle Jésus-Christ nous convie pour naître de nouveau.

Ce n’est donc pas seulement un sentiment de regret, de douleur ou de honte, mais un acte par lequel


nous condamnons  notre péché,

ET NOUS ROMPONS AVEC LUI.

Paul Minault.
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12 Décembre

Enseigne-moi à faire ta volonté, car tu es mon Dieu!


Enseigne-moi à faire ta volonté!

Car tu es mon Dieu.

Que ton bon esprit me conduise sur la voie droite!

Ps. 143, 10.


VOUS me demandez:

«Que faut-il dire quand on ne peut plus dire: Ta volonté soit faite

Je réponds:

Il faut le dire pourtant; il faut le dire envers et contre tout; IL FAUT LE DIRE QUAN MÊME.


APRÈS TOUT, LA FOI N’EST PAS LA VUE.


Et que serait la foi si elle ne devait pas croire quand même, croire malgré tout, croire «contre toute espérance»?


C’est là que Dieu nous attend;

c’est là que Dieu nous éprouve.


Faiblir là, fléchir là, ce serait tromper l’attente de Dieu à notre égard, et nous priver de la force et de la gloire auxquelles l’épreuve était destinée.

Il y a une auréole au-dessus de toute souffrance saintement acceptée, et sur tout abaissement flotte une auréole de gloire. Mais les yeux chargés de pleurs ne l’aperçoivent pas, et les regards que les larmes obscurcissent ne le discernent point.

Dieu le permet ainsi pour préserver de l’orgueil ceux qu’il éprouve, afin que de l’humiliation sorte l’humilité.

Gaston Frommel.
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13 Décembre

Faites ceci en souvenir de moi.


Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grâces,

il le rompit, et le leur donna, en disant:

Ceci est mon corps, qui est donné pour vous;

faites ceci en mémoire de moi.

Luc 22, 19.


Ô REPAS sacré! ô union des enfants de Dieu autour de la table du Seigneur! O  Sainte Cène! comme on te néglige parfois, comme on te méconnaît souvent!

Le Maître, en mourant, nous a dit:

«FAITES CECI, EN MÉMOIRE DE MOI.»

Il s’agit d'un ordre qu’il nous donne, et d’un acte d'obéissance que nous avons à accomplir.

Perpétuons ainsi, devant le monde, le souvenir de sa mort, de son grand salut.... nous souvenant des promesses que Jésus-Christ nous a faites si nous obéissons:

«Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en Moi et Moi en lui; a la vie éternelle; ressuscitera au dernier jour.»

Approchons-nous donc de la Table Sainte: les forts — comme un chrétien d’autrefois l’a si justement dit, — de peur de s’affaiblir en négligeant ce repas d’amour, et les faibles afin de se fortifier; les sains pour se préserver de la maladie et les malades pour chercher la santé.

Adèle Pélaz.
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14 Décembre

C’est par grâce que vous êtes sauvés..


... nous qui étions morts par nos offenses,

nous a rendus à la vie avec Christ

c’est par grâce que vous êtes sauvés...

Eph. 2, 5.


QUAND j’ai péché, quand je suis faible, misérable, loin de Dieu, de la paix et du bonheur, je sens et je vois avec force et clarté ma misère, mon indignité, ma souillure qui doivent m’humilier tout le reste de mes jours, et me remplir de miséricorde et de support pour mes frères faibles comme moi.

Je sens la patience et l’amour de Dieu; je sens la magnificence de l’œuvre de Christ qui me dit que, malgré tous mes péchés, JE SUIS SAUVÉ PAR GRÂCE.

Oh! que l’orgueil et les craintes fuient loin de moi! Que je meure à ma propre justice et que je reçoive l’assurance de mon pardon avec la simplicité d’un petit enfant.


* * * *


Un moyen m’est offert de témoigner à Dieu mon repentir véritable de ma conduite passée,

c’est de Lui consacrer désormais réellement ma vie, toute mon activité, toute ma force;

c’est de me donner corps et âme tout le reste de mes jours, non plus à la gloire qui vient des hommes.... à la témérité de la science..., mais à Sa cause

dans l’obéissance et le renoncement,

dans un amour profond pour mes compagnons de souffrance,

dans un effort calme et courageux pour être OUVRIER AVEC LUI.

Amen.

Frank Duperrut.
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15 Décembre

N’oublie aucun de ses bienfaits.


Mon âme, bénis l’Éternel,

Et n’oublie aucun de ses bienfaits!

Ps. 103, 2.


ESSAYER de compter les bienfaits de  Dieu! N’en oublier aucun!

C'est à ce saint exercice que s’appliquait le psalmiste.


Se livrer à l’étude de cette arithmétique-là,

c’est le plus sûr moyen d’arriver au contentement d’esprit

ET D’APPRENDRE À RENDRE GRÂCE.


Ahl qu’il fait bon rencontrer de ces chrétiens joyeux, à la parole de louange, et au chant reconnaissant!

Quelle bénédiction pour une Église! Et quel privilège pour une famille!

À leur contact les larmes tarissent.

De leurs yeux jaillit quelque chose des clartés de l’au-delà, et à la chaleur de leur cœur, l'atmosphère de la famille se rassérène.

Le mécontentement fait place à la reconnaissance,

le murmure à l’action de grâces,

la mauvaise humeur à un sentiment de bien-être et de joie sereine.

C’est comme un souffle de résurrection qui passe...! Tout semble renaître et fleurir, et chacun se sent poussé à entonner le cantique:


«Compte les bienfaits de Dieu,

Mets-les tous devant tes yeux!

Tu verras, en adorant,

Combien le nombre en est grand!»

Adèle Pélaz.
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16 Décembre

Vos fils et vos filles prophétiseront.


Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair;

Vos fils et vos filles prophétiseront, 

Vos jeunes gens auront des visions,

Et vos vieillards auront des songes.

Actes  2, 17.


LE premier grand besoin de l’Église, c’est celui d’un revêtement de la puissance du Saint-

Esprit, pour chacun de ses membres.

.... Chacun, en effet, doit «attendre» et réclamer ce don par excellence.... comme les disciples le jour de la Pentecôte.

Il ne doit pas y avoir dans l’Église une aristocratie ayant droit à la plus grande des faveurs du Père. La promesse est faite à chacun: «Vos fils et vos filles prophétiseront.»

.... Et combien la parole de Jésus-Christ est claire:

«Si vous qui êtes méchants, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il son Saint-Esprit à ceux qui le demandent.»


Il incombe au Père de nous le donner.

Il incombe à nous de le demander.


Pourquoi?

Pour être rendus capables de travailler au salut des âmes, de celle.... qui est là.... près de toi.... encore inconvertie.

Ch.-G. Finney.
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17 Décembre

Après avoir jeûné et prié.


Alors, après avoir jeûné et prié,

ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir.

Actes 13, 3.


LE jeûne appartient, a-t-on dit souvent, à l'ancienne alliance.

C’est juste, mais, par le livre des Actes, nous savons qu’il était aussi pratiqué dans l'Église apostolique.

Nous aurions tort de le rejeter.

Je ne dis pas que nous devions nous y astreindre à chaque fois que nous nous mettons en prière; mais il est dans notre vie individuelle, ou dans notre activité au dehors, des circonstances spéciales dans lesquelles un chrétien sincère se sentira poussé à se refuser même une satisfaction légitime, comme celle d’un repas, pour se consacrer plus complètement au recueillement.

Toutefois si c’était dans un esprit purement légal que nous renoncions à une chose bonne en elle-même, il n’y aurait rien là qui pût plaire à Dieu. Mais, si c’est afin de «tourner notre face vers Lui», pour obtenir une bénédiction, Il en est glorifié.

Dr. Torrey.
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18 Décembre

Regardant à Jésus.


... ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi,

qui, en vue de la joie qui lui était réservée,

a souffert la croix, méprisé l’ignominie,

et s’est assis à la droite du trône de Dieu.

Héb. 12, 2.


REGARDANT à Jésus, et non point à nos frères, non pas même aux meilleurs.

En suivant un homme nous courons le risque de nous égarer,

en suivant Jésus nous sommes certains de ne nous égarer jamais.

D’ailleurs, à mettre un homme entre Jésus et nous, il arrive que l’homme grandit et Jésus diminue; bientôt nous ne savons plus trouver Jésus quand nous ne pouvons pas trouver l’homme.

Au contraire, si Jésus se tient

entre nous et notre plus intime ami,


notre attachement à l’homme sera tout ensemble, moins direct et plus profond, moins nécessaire et plus utile, instrument de riches bénédictions entre les mains de Dieu lorsqu’il Lui plaira de s’en servir, et dont l’absence nous sera une bénédiction encore, lorsqu’il Lui plaira de s’en dispenser, pour nous rapprocher d’autant plus du seul Ami dont ne nous puissent séparer «ni la mort ni la vie».

Th. Monod.
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19 Décembre

En toutes occasions exposez vos besoins à Dieu.


Ne vous inquiétez de rien;

mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu

par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.

Phil. 4, 6.


Quel besoins?

TOUS les besoins.


EN TOUTE OCCASION. Donc pas de circonstance si futile, pas de difficulté si mesquine qu’on ne puisse en entretenir Dieu.

Nos petites faiblesses, nos plus infimes misères, nous pourrons et devrons tout lui apporter.


Cela seul permet de ne s’inquiéter de rien.


Je puis parler à Dieu d’une difficulté matérielle, d’un détail de mon ministère, d’une question de ménage, d’un embarras pécuniaire.

Les prières sont souvent vides et froides; pourquoi?

On s'imagine que Dieu se plaît uniquement aux sujets généraux, aux demandes de l’ordre spirituel.

POUR ALIMENTER TA PRIÈRE, N’AS-TU PAS TA VIE JOURNALIÈRE?

Raconte à Dieu tes ennuis, tes préoccupations; ne crains pas de le lasser....

Et la paix de Dieu gardera ton cœur et tes pensées en Jésus-Christ.

Alfred Boegner.
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20 Décembre

Toujours mieux.


... nous vous exhortons, frères,

à abonder toujours plus dans cet amour...

  1Thess. 4, 10


MONTER, monter plus haut, monter encore, monter toujours.

Aller de l'égoïsme au sacrifice.... du bien au mieux.

1. Se renoncer toujours davantage pour entrer dans la vie universelle de la charité.

2. Nourrir sa pensée de la substance de la pensée divine, en faisant chaque jour, à la lecture des Écritures..., une place privilégiée au milieu de la vie la plus laborieuse.

3. Trouver dans la prière..., dans des relations plus fréquentes avec Jésus-Christ..., le moyen infaillible de devenir plus capable de communiquer la vérité aux âmes.

4. Avoir pour ces âmes, rachetées du sang d'un Dieu, un amour généreux, tendre, dévoué.

5. Ne rester étranger à aucune des souffrances de l’humanité et se pénétrer à leur égard des sentiments de Celui qui avait «compassion des foules....»


* * * *


Mon ami, monte plus haut!


Père Gratry.
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21 Décembre

Il connaît ceux qui lui appartiennent.


Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout,

avec ces paroles qui lui servent de sceau:

Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent; et:

Quiconque prononce le nom du Seigneur, qu’il s’éloigne de l’iniquité.

2 Tim. 2, 19.


LE Seigneur est semblable au fondeur..., assis à ôté du feu. Il en règle l’intensité..., il surveille le creuset..., l’or doit en sortir purifié de toute scorie.

....C’est pourquoi, si je dois passer par les ténèbres et l’humiliation...,

je sais que mon Berger connaît ma faiblesse, et n’oublie pas à qui Il a affaire.

Il ne dépasse jamais la mesure de ce que ses disciples peuvent endurer.

Il connaît notre âge, notre stature et ce dont nous sommes capables.

Il nous apprend que, toutes choses ensemble, concourent à notre plus grand bien. Les puissances des ténèbres, le diable même doit nous aider à nous rapprocher de Jésus.


Semblable au chien de berger qui chasse les brebis vers le berger,

le diable force l’âme à aller se cacher dans le sein de Jésus.


Et ainsi, chaque événement  de notre vie journalière, — joies ou difficultés, — contribue à notre sanctification personnelle.

O. Stockmayer.
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22 Décembre

Avez-vous manqué de quelque chose?


Il leur dit encore: Quand je vous ai envoyés sans bourse,

sans sac, et sans souliers,

avez-vous manqué de quelque chose?

Ils répondirent: De rien.

Luc 22, 35.


LA dépendance du Seigneur, n’est pas seulement une attitude de foi et de respect filial, c’est aussi UNE DISCIPLINE SALUTAIRE.

Que de serviteurs de Jésus ont attesté, avec adoration, que pour leur vie spirituelle, cela avait été une sûre sauvegarde et un énergique stimulant que d’être obligés jour après jour, d’occasion en occasion, de demander et de recevoir de leur Père céleste ce dont ils avaient besoin pour leur vie matérielle.

Celui qui s’attend à l’Éternel ne sera pas confondu. À la fin de sa carrière terrestre le Seigneur demande à ses disciples:

«Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sacs et sans souliers, avez-vous manqué de quelque chose? Ils répondirent: De rien.»


Les serviteurs de Dieu ont pour toujours la promesse:

«JE NE TE LAISSERAI POINT, JE NE T’ABANDONNERAI POINT.»


Et c’est à vivre de ces certitudes de foi, que l’enfant de Dieu est appelé, car, jamais son Père ne le laissera manquer de pain.

C.-Henry Rappard.
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23 Décembre

Que votre fruit soit permanent.


Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais moi, je vous ai choisis,

et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit,

et que votre fruit demeure,

afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne.

Jean 15, 16.


DEPUIS longtemps, ô mon Dieu, tu as mis, par grâce, dans mon âme, un indicible attrait pour cette vie sainte, glorieuse, éternelle, que tu nous as donnée en ton Fils Jésus-Christ.

Déjà par ta bonté..., par ta grâce toute gratuite, je possédais cette vie.

J’en connaissais la beauté, la douceur, la puissance, au moins dans une certaine mesure..., mais, cette vie connue, goûtée, possédée, ne l’était ni avec plénitude, ni avec continuité.

D’où venait cet amoindrissement?

De la place qu’occupait ma vie propre. Il y avait intermittence, amoindrissement, parce qu’il y avait mélange.

L’enlèvement de l’obstacle à la plénitude et à la permanence de ta vie en moi, ô Christ, c’est la suppression de cette vie propre..., c’est la mort à moi-même complète, décisive, définitive....

Maintenant, je te bénis. Tu m’as fait comprendre que la foi consiste à transformer actuellement, et perpétuellement, l’état de droit en état de fait, l’idéal en réalité, parce que


LA RÉALITÉ, SEIGNEUR, EST EN TOI....

Auguste Rollier
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24 Décembre

.... Une conscience sans reproche.


... ayant en Dieu cette espérance, comme ils l’ont eux-mêmes,

qu’il y aura une résurrection des justes et des injustes.

C’est pourquoi je m’efforce d’avoir constamment

une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes.

Actes 24, 15-16.


AH! saluer l’aurore libératrice du jour où l’on connaît les bienfaits d’une bonne conscience!...

Ah! connaître le grand Pacificateur des consciences, — celui qui a dressé la Croix entre le ciel et nous!....

....Saint Paul s’efforçait d’avoir constamment une conscience sans reproche, devant Dieu et devant les hommes. C’ÉTAIT LE SECRET DE SA PUISSANCE ET DE SON AUTORITÉ.


Son témoignage ne sonnait jamais faux,

parce que sa conscience sonnait toujours vrai,

et que la vérité a une majesté mystérieuse, devant laquelle tout plie.


S’efforcer d’avoir une bonne conscience, c’est ne jamais la faire taire; car alors elle se redresse de toute sa hauteur, le glaive au poing, plus inexorable que jamais.

C’est n’y laisser subsister «ni tache ni ride», ni souillure, ni racine d’amertume, ni interdit, et c’est briser tout lien coupable.

C’est l’exposer à la lumière divine et, pour obtenir la guérison, se prêter à l’œuvre parfois douloureuse du grand Opérateur des consciences: LE SAINT-ESPRIT.

Adèle Pélaz.
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25 Décembre

Christ en vous, l’espérance de la gloire.


Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère

parmi les païens, savoir:

Christ en vous, l’espérance de la gloire.

Col. 1, 27.


LA vie chrétienne jaillit tout entière de Jésus-Christ....

Votre vie est-elle comme un livre imprimé en gros caractères, dans lequel les hommes peuvent lire une nouvelle édition de la vie de Jésus?

Le chrétien doit être une photographie vivante, le portrait frappant du Maître.

Pouvez-vous dire: Je sais que Christ vit en moi?

Avez-vous entendu les palpitations de son cœur, dans le vôtre, en faveur de ceux qui périssent?

Avez-vous jamais senti en vous, quelque chose de plus que vous, un esprit qui, parfois, lutte avec votre moi, le serre à la gorge, menace et fait reculer son égoïsme; un noble esprit qui saisit votre convoitise et l'anéantit; un esprit généreux qui jette à terre votre orgueil et le brise; un esprit plein d’ardeur qui prend à partie votre langueur, votre nonchalance et les consume?

Avez-vous jamais senti cela?


C’est la vie de Christ qui vous possède.


C. Spurgeon.
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26 Décembre

Ayez la vérité pour ceinture.


Tenez donc ferme:

ayez à vos reins la vérité pour ceinture;

revêtez la cuirasse de la justice...

Eph. 6, 14.


IL nous faut un culte consciencieux.

Dépourvu de conscience, c’est-à-dire de sincérité, notre culte individuel, cette bénédiction du matin qui s’étend sur toute la journée, devient une sorte de condamnation dont nous portons le poids jusqu’au soir.


Se tenir intègre devant Dieu,

Lui parler vrai,

L’écouter,


Tout Lui dire: le mal comme le bien; tout Lui demander: l’obéissance avec ses grâces. Mettre les tendresses sous sa protection, amener les pensées à sa lumière, être enfin loyal et droit....

N’espérez ni paix ni force en dehors de ces conditions imposées par la conscience, et sans lesquelles, toute parole adressée à Dieu, se transforme en ironie, tout acte de respect en profanation.


* * * *


Éternel! tu me sondes et tu me connais,

.... La parole n’est pas sur ma langue,

Que déjà, ô Eternel, tu la connais entièrement.

Ps. 139.


TU VEUX QUE LA VÉRITÉ SOIT AU FOND DU CŒUR!

Ps. 51.

A. de Gasparin.
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27 Décembre

Il n’y a rien en lui qui le fasse broncher.


Celui qui aime son frère demeure dans la lumière,

et aucune occasion de chute n’est en lui.

1 Jean 2, 10.


QUE veut dire la parole de Dieu dans ce passage:

«Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a rien en lui qui le fasse broncher»?

Cela signifie simplement que l’amour est la clef de tout son être.

Si vous abordez les difficultés dans un esprit d’amour, si l’amour est la clef ou la note dominante de votre vie, il n’y a rien en vous qui puisse être une occasion ou une cause de chute; parce que vous ne pouvez aimer sans être doux et humble.


Qu’est-ce que l’humilité?

c’est se tenir bien bas.


Je n’ai jamais vu, et je ne verrai jamais qu’un homme tombe aussi longtemps  qu'il est couché  à terre.

Dans cette position, il ne peut pas tomber plus bas.

Être petit à ses propres yeux, doux et humble, voilà les traits principaux de l’amour. Par conséquent, celui qui ne fait pas ce qui est juste n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère.

O. Stockmayer.
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28 Décembre

Demandez et vous recevrez.....


Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom.

Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite.

Jean 16, 24.


LA prière au nom de Jésus a été instituée par Jésus Lui-même, pour que la joie de ses disciples soit parfaite.


«Demandez et vous recevrez afin que Votre joie soit accomplie.»


.... Des chrétiens joyeux, n'en connaissons-nous pas?

Leur joie éclate dans leurs yeux, elle  jaillit de leurs lèvres, ils ne peuvent la contenir; elle court le long de leurs doigts quand ils vous serrent la main; entrer en contact avec eux, c’est toucher une machine électrique chargée d’allégresse,

Ces sortes de chrétiens sont toujours des chrétiens de prière.

Pourquoi la prière communique-t-elle autant de joie?

Parce que nous obtenons ce que nous demandons...?

Ce n’est pas la raison principale. Elle rend Dieu réel.... Il devient présent, et c’est une bénédiction de connaître un Dieu qui n’est pas une idée, mais une réalité.


La prière au nom de Jésus établit et entretient cette communion avec Dieu.


En sa présence

il y a un rassasiement de joie!

ou, littéralement

«en ta présence est la plénitude de la joie».


O douceur inexprimable de ces moments bénis!

Dr. Torrey.
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29 Décembre

Celui qui a fait la promesse est fidèle.


Retenons fermement la profession de notre espérance,

car celui qui a fait la promesse est fidèle.

Héb. 10, 23.


RECUEILLEZ les paroles suivantes et croyez-les en les lisant:

1. «Il est Celui qui peut faire par la puissance qui agit en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons et pensons.»

2. «Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces.»

3. «Dieu peut vous préserver de toute chute.»

4. «C'est Lui qui produit en vous le vouloir et le faire.»

5. «Celui qui a fait la promesse est fidèle.»

6. «Auprès de Toi est la source de la vie.»

7. «Si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi..., je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé.»

8. «Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui.»

Ces textes, comparés aux richesses de l'Écriture, ne sont que comme les quelques grappes, rapportées de Canaan, par les espions des Hébreux.

Pénétrez-vous de cette divine certitude que Dieu peut tout, et inscrivez-la en travers de chacun des problèmes de votre vie journalière.

H. G. C. Moule.
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30 Décembre

La charité ne soupçonne pas le mal.


La charité est patiente, elle est pleine de bonté;

la charité n’est point envieuse;

la charité ne se vante point,

elle ne s’enfle point d’orgueil,

elle ne fait rien de malhonnête,

elle ne cherche point son intérêt,

elle ne s’irrite point,

elle ne soupçonne point le mal,

  1Cor. 13, 4-5.


LA confiance est le grand secret de l’influence personnelle; car si nous réfléchissons un peu, nous verrons que ceux qui ont de l’influence sur nous, ce sont ceux qui croient en nous.

Dans une atmosphère soupçonneuse on se ratatine,

mais, dans un milieu confiant, on peut s’épanouir, s’encourager et progresser.

C’est une chose merveilleuse que de penser qu’ici et là, dans ce monde dur et peu charitable, il y a encore quelques âmes qui ne pensent pas le mal.

La charité ne soupçonne pas le mal, n’impute point de mauvais motifs, voit le côté gai de chaque chose.

Quel délicieux état d’esprit que celui-là!

Quel stimulant et quelle bénédiction d'être en contact avec une telle âme, pendant un seul jour!

Rencontrer de la confiance c’est être sauvé!

Le respect d’un autre est le premier regain du respect de soi-même qu’un homme a perdu; l’idée que nous nous faisons de lui, lui montre ce qu’il doit devenir.

H. Drummond.
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31 Décembre

Que la grâce du Seigneur soit avec vous tous.


Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ

soit avec vous tous! Amen!

1 Cor. 16, 23.


JÉSUS pour la fin de l’année....

Jésus pour résumer toutes les grâces.

Jésus pour effacer tous les péchés.

Jésus comme preuve et comme manifestation de cet amour qui emporte tout péché, toute faute, tout mauvais souvenir dans l’abîme; qui permet d'oublier, de se reposer, plein de confiance, entre les bras du Père.

Et Jésus comme mot d’ordre de l’année nouvelle.

Jésus, dans la grâce duquel il faut demeurer. C’est le premier devoir, l’essentiel. Être assis à ses pieds; chaque matin recevoir sa grâce.

Jésus, qu’il faut apprendre à connaître, car en lui, nous avons vu Dieu. Le connaître, c'est connaître Dieu, c’est lire dans son cœur. C’est connaître aussi les hommes et l’amour que Dieu a eu pour eux Jésus qu’il faut suivre jour après jour, toujours de plus près, comme un vrai disciple.


Jésus, qu’il faut révéler aux autres...

Non des livres,

Non des traités,

Non une doctrine,

mais une personne vivante:

JÉSUS.

Alfred Boegner.

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RegardAnim

C’est la bénédiction de l’Éternel qui enrichit,

Et il ne la fait suivre d’aucun chagrin.

Proverbes 10: 22


... je souhaite que tu prospères à tous égards

et sois en bonne santé...(durant l'année en cours)

3 Jean 1: 2