Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

 FEUILLES DE ROUTE


OCTOBRE

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1 Octobre


 Je veux qu’on sache et je confesse....


Je veux qu’on sache et je confesse que

Je veux qu’on sache et je confesse que je contemple en Jésus-Christ, mon Dieu,

devant qui je me prosterne avec Thomas, en lui disant:

«Mon Seigneur et mon Dieu!»


et de qui je rends ce témoignage avec saint Jean:

«Il est le vrai Dieu et la vie éternelle»


ou avec saint Paul:

«Il est Dieu sur toutes choses, béni éternellement!»


Je l’honore, comme j’honore le Père; et je sais que le Père si jaloux de sa gloire, loin de l’être de celle que je donne à Jésus-Christ, l'approuve comme une gloire rendue à Lui-même, parce qu’il veut


«que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père»;


et je m'applique à vivre dans la communion de Jésus-Christ, dans la paix de Jésus-Christ, le priant, m'attendant à Lui, Lui parlant. L'écoutant et Lui rendant, en un mot, une série constante de témoignages, de jour et de nuit, qui seraient une idolâtrie s’il n’était pas Dieu, et s’il ne l'était pas dans le sens le plus élevé, le plus unique que l’esprit humain soit capable de donner à ce nom sublime.


Jésus-Christ EST CELUI QUI EST:


«JE SUIS.»

«Je suis le chemin, la vérité et la vie;»

«Je suis Celui qui suis:»

Jéhovah;

«le Seigneur, Dieu Tout-Puissant.


Voilà ce qu'est Jésus-Christ:


Voilà ce qu’il est pour MOI!

(L'est-il aussi pour toi?)


Adolphe Monod.

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2 Octobre
 

Le Seigneur travaillait avec eux.


Et ils s’en allèrent prêcher partout.

Le Seigneur travaillait avec eux,

et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient.

Marc  16, 20.


IL ne suffit pas de parler de Jésus pour que les âmes se tournent vers Lui.

La vie est le fruit de la vie.

Un gagneur d’âmes doit être un chrétien vivant, s’il veut être puissant et Conquérant. AUTREMENT C’EST UNE CYMBALE RETENTISSANTE.

Si je parle de mon Maître, il faut que je le fasse avec l’onction d’une incessante prière, avec le bien-être d’une bonne conscience, et une foi ferme dans le résultat de mon message. En travaillant pour mon Maître, il faut que mon âme reste unie à mon Maître.


Si nous nous donnons pleinement pour Lui, Il se donnera pleinement aussi.

Dans l’absence d'une consécration absolue réside la faiblesse de notre foi.

Elle est aussi la cause de nos insuccès.


Nous «espérons» que Dieu bénira notre travail et II faut en avoir la «CERTITUDE».


Si nous sommes saturés de la vie de Dieu,

notre travail ne peut pas ne pas être fécond.


Ch. Spurgeon.
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3 Octobre

La nuit vient où personne ne peut travailler.


Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les oeuvres de celui qui m’a envoyé;

la nuit vient, où personne ne peut travailler.

Jean  9, 4.


TRAVAILLEZ pendant qu’il fait jour; la nuit vient où personne ne peut travailler.


Travailler dans la DÉPENDANCE et la CONSÉCRATION.


Comme le Père agit, moi aussi j'agis;

et les œuvres que je vois faire à mon Père, je les fais.


Regarder la face de Dieu, en travaillant.

Ne pas se charger du fardeau de la veille dans des regrets stériles,

ne pas se charger du fardeau du lendemain dans l’anxiété.

Recevoir de Dieu le plan du travail DE CHAQUE JOUR.


* * * *


Tout le travail que Dieu veut accomplir en moi, surtout par le moyen des souffrances, c’est d’arracher entièrement l’orgueil de mon cœur, et de me faire constamment croître en humilité et en soumission.

Je dois correspondre à cette œuvre sacrée en veillant et priant contre tout mouvement d’amour-propre, et en croissant continuellement en humilité et en componction d’esprit, chaque jour et tout le reste de mes jours.

Frank Duperrut.
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4 Octobre

La joie de l’Éternel sera votre force.


... ce jour est consacré à notre Seigneur;

ne vous affligez pas,

car la joie de l’Éternel sera votre force.

Néh. 8, 10.


TOUTE joie est caractérisée par une impression générale de bien-être et de pouvoir.

Le joyeux se sent dispos, plein d’ambition et d’entrain.

Dans le domaine physique, la joie amène dans tous les organes une circulation plus active, une nutrition plus riche; les réactions sont plus rapides, les mouvements plus faciles, la tonicité musculaire se relève, les fonctions s’accomplissent mieux, l’appétit augmente, le regard brille, le teint s’éclaire, l’homme joyeux se sent plus léger, plus robuste, plus adroit.


La joie est accompagnée d’un sentiment de dilatation.

On respire plus librement, on sent la poitrine s’ouvrir, le rythme respiratoire s’accélère, la respiration devient plus profonde, le cœur bat plus fortement....


Ce qui est vrai dans le domaine physique l’est aussi dans le domaine intellectuel...,

et il en est encore ainsi dans le domaine plus profond de l’âme elle-même.


* * * *


«Réjouissez-vous et soyez à toujours dans l’allégresse.»

Ésaïe 65,18.


«Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur.»

Phil. 4, 4.

Henri Bois.
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5 Octobre


Servez l'Éternel avec joie.


Servez l’Éternel, avec joie,

Venez avec allégresse en sa présence!

Sachez que l’Éternel est Dieu!

C’est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons;

Nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage.

Ps. 100, 2-3.


LA joie élève le ton de la vie spirituelle.

.... C’est du fonds de joie que goûte, au-dedans, un cœur attaché à Jésus-Christ, que sort le dévouement enthousiaste et fécond.

En son absence, l’activité la plus exacte, la mieux réglée, est comme un paysage aux lignes correctes, mais sans soleil....


La vraie joie est toujours caractérisée par l’éveil de tendances altruistes....

Il y a de l’élan dans la joie, il y a de l’héroïsme dans la joie....

Il y a un désir d’action sociale dans la joie....


Avec un cœur joyeux aucun travail ne lasse, aucun fardeau n’accable. L’âme joyeuse peut répéter à son Dieu ce que lui disait Whitefield au soir de sa vie: «Seigneur! je me suis fatigué à ton service, mais je ne me suis pas fatigué de ton service.»


* * * *


«Moi, je me réjouirai en l’Éternel.»

Ps. 104, 31.

«La lumière des justes est joyeuse.»

Pr. 13, 9.

Henri Bois.
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6 Octobre

Celui qui gagne les âmes est sage.


 Le seul homme véritablement sage est:

CELUI QUI EN FAIT L'AFFAIRE ET LE BUT DE SA VIE.


Six motifs devraient engager tout chrétien, et, quelle que soit sa vocation terrestre, à conduire les hommes à Dieu:

1. Nous avons l’ordre formel de Jésus-Christ: «Allez-vous-en par tout le monde et instruisez toutes les nations.»

2. L’exemple de Jésus-Christ: «Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.»

3. La communion personnelle avec Jésus-Christ est promise au chercheur d’âmes: «Allez, instruisez toutes les nations».... «Je suis toujours avec vous.»

4. Le don du Saint-Esprit, est accordé au témoin de Jésus-Christ: «Vous recevrez la vertu du Saint-Esprit..., et, vous me servirez de témoins.»

5. Les résultats de ce service sont effectifs entre tous: «Celui qui aura ramené un pécheur de son égarement, sauvera une âme de la mort.»

6. La récompense la plus glorieuse est promise au gagneur d’âmes: «Ceux qui en auront amené plusieurs à la justice, brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité.»


Inconnu

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7 Octobre

Je me tiens à la porte et Je frappe.


Voici, je me tiens à la porte, et je frappe.

Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte,

j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

Apoc. 3, 20.


VOICI, dit l’Écriture, je me tiens à la porte et je frappe; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi.»

Qu’est-ce à dire?

Nous croyions frapper à la porte de Dieu, ET C’EST DIEU QUI FRAPPE À LA NÔTRE;

Nous croyions aller à Lui, et C’EST LUI QUI VIENT À NOUS;

Nous croyions demander accès à la maison du Père, et C’EST LUI, LE CRÉATEUR ET LE SAUVEUR DE NOS ÂMES, QUI ATTEND D’ÊTRE REÇU CHEZ NOUS!

Et toutes nos initiatives ne sont que des réponses; et toutes nos œuvres ne sont que ses œuvres; et toutes nos requêtes ne peuvent qu’exaucer la sienne.


* * * *


Car tout ce que nous faisons,

C'est Toi qui l’accomplis pour nous.

Éternel, notre Dieu.... c’est grâce à toi seul

Que nous invoquons ton nom.

Ésaïe 26, 12-13.


Gaston Frommel
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8 Octobre

La charité ne s’irrite point.


La charité est patiente, elle est pleine de bonté;

la charité n’est point envieuse;

la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil,

elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt,

elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal,

1 Cor. 13, 4-5.


NI l'ivrognerie, ni l’amour de l'argent, ni la mondanité ne font autant de tort à la société que la mauvaise humeur!

Elle empoisonne la vie,

elle désorganise les communautés,

elle détruit les liens les plus sacrés,

elle dévaste les familles,

elle dessèche les hommes et les femmes,

elle enlève la joie à l’enfance,

elle produit une misère gratuite et immense....


Analysez dans la parabole de l’enfant prodigue le nuage noir, couvrant le front du fils aîné; que renferme-t-il?

La jalousie, la colère, l’orgueil, le manque de charité, la cruauté, la propre justice, la susceptibilité, l’entêtement, la bouderie!

Tels sont les éléments qui en plus ou moins fortes doses composent la mauvaise humeur....


C’est la fièvre intermittente qui trahit un mal intérieur, c’est la bulle d’air montant à la surface et indiquant la pourriture du fond, un échantillon des profondeurs cachées de l’âme, qui se révèlent dans un moment d’oubli....

Il ne suffit pas de la combattre, il faut remonter à la source, changer le cœur.... et JÉSUS-CHRIST SEUL PEUT RÉGÉNÉRER L’HOMME INTÉRIEUR.

H. Drummond.
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9 Octobre

Le zèle de ta maison me dévore.


Car le zèle de ta maison me dévore,

Et les outrages de ceux qui t’insultent tombent sur moi.

Ps. 69, 10.


LE thermomètre de notre vie spirituelle marque-t-il cent degrés?

Ou bien, sommes-nous de ces tièdes que Dieu vomira de sa bouche?


Vivons-nous dans les hautes régions de la grâce et sous le rayonnement toujours salubre du soleil de justice?

Ou bien, notre christianisme est-il pâle, incolore, sans saveur et sans influence effective sur notre entourage?


Jésus-Christ est-Il pour nous, des amis, le meilleur?

Avec Vinet, sommes-nous contraints de nous écrier:


Ta présence, ton absence,

C’est vie ou c’est mort pour moi?


Si oui, le .... zèle de la maison de Dieu ne peut pas faire autrement que de nous dévorer....


Une force invincible nous poussera à parler de l'oeuvre rédemptrice de la Croix à ceux qui l’ignorent.

La clarté dans les yeux et la chaleur au cœur nous nous présenterons à eux comme des messagers de miséricorde;

l’amour de Dieu s’incarnant dans notre voix, lui donnera des accents émus et persuasifs.

Notre ministère sera fécond de germes impérissables.


Ce «zèle» réside dans le sentiment de gratitude qui l’inspire, et S’IL N’ÉVOLUE PAS AUTOUR DE SON CENTRE: JÉSUS-CHRIST, IL RESTE UNE VERTU SANS GRÂCE ET UNE FLEUR SANS PARFUM.

Adèle Pélaz.
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10 Octobre

J'ai recueilli tes paroles et les ai dévorées.


J’ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées;

Tes paroles ont fait la joie et l’allégresse de mon coeur;

Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées!

Jér. 15, 16.


CE n’est pas par des accès de méditations mystiques ou d'expériences extatiques que nous apprenons à demeurer en Christ; c'est en savourant sa Parole et en nous en nourrissant, l’Esprit saint l’implantant dans nos cœurs et la rendant vivante pour nous.

La prière, conçue sous cette influence, jaillira comme l’eau de source.

Lorsque Georges Muller, l’homme de prière par excellence, faisait son culte personnel, il avait coutume de commencer par lire et méditer l’Écriture, jusqu’à ce que la prière jaillît de son cœur.

Ainsi, Dieu en était l’Auteur.

Il ne pouvait pas ne pas l’exaucer.


Et nous?

Jetons aussi le combustible de Dieu — c’est-à-dire sa Parole — dans nos prières..., et NOUS VERRONS DIEU AGIR.


* * *


«J’ai recueilli tes paroles et je les ai dévorées;

Tes paroles ont fait la joie et l’allégresse de mon cœur.»


Dr. Torrey.
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11 Octobre

.... Je châtie tous ceux que j'aime.


Moi (Jésus), je reprends et je châtie tous ceux que j’aime.

Aie donc du zèle, et repens-toi.

Apoc. 3, 19.


DANS chaque souffrance que Dieu nous envoie, il y a une bénédiction ou une occasion de chute, selon que nous l'acceptons avec amour, ou que nous la repoussons avec colère.


Compte, si tu peux:

toutes les souffrances contre lesquelles tu t’es révolté, toutes les croix que tu as rejetées loin de toi;

toutes les contrariétés qui, loin de t’apprendre la douceur et la patience, t’ont irrité et porté au murmure;


compte-les, puis dis-toi:

autant de grâces que j’ai rejetées,

autant de bénédictions que j'ai foulées aux pieds,

autant de joies que j’ai perdues,

car toute croix apporte sa joie, et toute épreuve a son fruit béni.


* * * *


Un des reproches adressés par Dieu au méchant qui lui rend un culte charnel (Ps. 50) c’est de haïr la correction.

O Dieu! ne retire pas ta main de dessus moi,

continue à me corriger,

à m’éprouver, à m’émonder,

n’ôte pas ta croix de mes épaules,

et quand je la rejette, aide-moi à la recharger.

.... Apprends-moi à souffrir.

Alfred Boegner
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12 Octobre

 Veillez et priez en tout temps.


Veillez donc et priez en tout temps,

afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront,

et de paraître debout devant le Fils de l’homme.

Luc  21, 36.


VEILLER, prier!

L’œil toujours ouvert, la vigilance jamais en défaut et la prière de toutes les heures: voilà ce que je dois m’imposer à l’exemple de ces marchands dont l’étalage en plein air se couvrirait de poussière, s’ils n’étaient pas constamment occupés de l’en chasser pour lui conserver son brillant et sa fraîcheur.

J’ai été obligé de secouer la poussière ce matin.

Le reflet se ternissait.

Je n’en ai été averti que par une diminution de joie et de sérénité.

Mais le soleil a reparu après une courte éclipse.

Tout est rentré dans l’ordre....

je respire à pleins poumons l’air des hauteurs.


* * * *


«Ce que je vous dis, Je le dis à tous: Veillez.»

«VEILLE ATTENTIVEMENT SUR TON ÂME.»

«Veillez.... puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra.»


M. I. Armand Delille.
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13 Octobre

Dans toutes ces choses nous sommes vainqueurs et au-delà..


... dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs

par celui qui nous a aimés.

CAR j’ai l’assurance que

ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations,

ni les choses présentes ni les choses à venir,

ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur,

ni aucune autre créature

ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu

manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

Rom. 8, 37-39


O SEIGNEUR, miséricordieux! Toi qui connais les errements de mon cœur et ses soupirs après ta grâce, daigne écouter les prières de ta servante au jour de l’adversité....

Tu as été, jusqu’ici, son bouclier, son rocher, sa forteresse et tu n’as pas permis qu’elle fût vaincue par ses ennemis!

Dieu tout-puissant! maintiens-la dans l'humilité, au milieu de la prospérité, tandis que les justes l’entourent et qu’elle est devenue un sujet d’étonnement pour plusieurs.

Garde-la, mon Dieu..., préserve ses pieds de chute..., rends-la capable de marcher dans ta crainte et dans ton amour, à travers l'humiliation et la louange, la prospérité et l’adversité, la vie et la mort!

Que toujours elle proclame ta gloire, abonde dans la foi en Jésus-Christ, et en l'Esprit Saint qui nous fortifie.

Élisabeth Fry.
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14 Octobre

Ils furent tous remplis du St-Esprit.


Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent,

séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux.

Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit,

et se mirent à parler en d’autres langues,

selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.

Actes 2, 3-4.


LA PRIÈRE DES LÈVRES N’EST QU’UNE FORME VIDE, si dans cette prière n’est pas l'Esprit qui intercède et qui rend l'homme plus fort que Dieu.


La parole du témoin ne devient puissance de Dieu pour les âmes,

que si l'Esprit de Dieu la remplit et la fait vibrer.


Ce que nous appelons «onction», n’est pas seulement une sorte de chrême, un encens qui se répand, c’est une vertu d’un ordre nouveau, d’ordre divin, une vertu qui apporte la puissance, bien plus, qui est la puissance.


Le don du Saint-Esprit est donc la condition de tout service vrai, condition si essentielle que les disciples sont invités à ATTENDRE ce que le Père a promis, et à RESTER à Jérusalem, JUSQU’À CE QU’ILS SOIENT REVÊTUS DE LA PUISSANCE D’EN-HAUT....

Sans ce revêtement, nous ressemblons à ce philosophe grec qui faisait des expériences sur un cadavre, et essayait de donner à des membres sans vie le maintien et l’énergie d'un corps vivant.

A. Pierson.
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15 Octobre

Vous êtes le sel de la terre.


Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur,

avec quoi la lui rendra-t-on?

Il ne sert plus qu’à être jeté dehors,

et foulé aux pieds par les hommes.

Mat. 5, 13.


LE chrétien a pour mission de manifester au sein de l’humanité une certaine vertu dont il a le secret, une influence mystérieuse dont il est le dépositaire.

Continuateur de Jésus-Christ, dont l’Esprit l’anime et l’inspire, il devient, lui aussi, dans le monde, une incarnation de la pensée divine, un révélateur, un fils de Dieu.

Il parle, il agit, dans la communion avec le Rédempteur;

il exerce un ministère auguste et méconnu, invisible souvent, mais efficace et sublime de consolation, de guérison, de purification, d’apaisement.


En un mot, de même que le sel est sel,

DANS LA MESURE OÙ IL SALE,

le chrétien est sel,

DANS LA MESURE OÙ IL CHRISTIANISE;

il est disciple du Sauveur,

DANS LA MESURE OÙ IL SAUVE.


L’authenticité de sa foi se prouve par l’authenticité de son action.


Il est, s’il agit;

c’est en salant qu’il se révèle le sel de la terre.


Wilfred Monod.
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16 Octobre


 Je fléchis les genoux.


Je fléchis les genoux devant le Père,

duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre...

Eph. 3, 14-15


DÈS le réveil, je me jetais entre les bras de Dieu qui est amour, comme un enfant le fait entre ceux de son père. Je me levais pour le servir, et travailler pour lui plaire....

Je me tenais à genoux, en sa divine présence, et Lui parlais, comme si je l’eusse vu de mes propres yeux....

Je le priais qu’en moi fussent accomplies toutes ses saintes volontés, et qu’il ne permît pas que je l’offensasse en la moindre chose.

Le plus souvent mon travail ne me laissait pas le loisir de dire «notre Père» en toute la journée..., mais, Il m’avait appris que tout ce qui est fait pour son amour est une vraie oraison.


* * * *


Je m’habillais en la compagnie de Dieu..., et quand j'allais à mon travail, Il ne me laissait pas, et moi je ne le quittais point. Il travaillait avec moi, et moi avec Lui, et je me trouvais aussi unie et attachée à Lui que lorsque j’étais à la prière.

La bonne Armelle

Servante bretonne (1606).

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17 Octobre

Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient.


IL a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient

et qui subsistait contre nous,

et il l’a détruit en le clouant à la croix;

il a dépouillé les dominations et les autorités,

et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix.

Col. 2, 14-15.


LORSQU’UN pécheur désire de tout son cœur être sauvé, c’est-à-dire non seulement échapper à la colère de Dieu, mais devenir pur, charitable, patient, utile aux autres, quel est le grand obstacle qu’il rencontre sur son chemin?

N’est-ce pas le vieil homme?

Il croit au pardon de Dieu en Christ. Il entrevoit même, au terme de la route, le rayonnement de la gloire céleste.


Mais son vieil homme, que va-t-il en faire?

Qu’en avons-nous fait, pendant trop longtemps?

L’avons-nous chapitré!

Avec quel succès?

Cela lui a-t-il fait le moindre bien?... le moindre mal? devrais-je dire.

L’avons-nous fustigé d’importance le dimanche soir!

S’en est-il plus mal porté le lundi matin?


Si nous ne le crucifions pas avec Christ, cela ne servira de rien! Nous pouvons l’enfermer dans un cachot et le torturer sans trêve ni merci, la nuit et le jour, l’hiver et l’été, cela ne lui fera pas lâcher prise.


Mais, clouons-le à la croix du Sauveur;

FAISONS DE LA MORT DE CHRIST NOTRE MORT, comme nous faisons de sa vie notre vie;

alors, enfin, le vieil homme sera rendu impuissant.

Théodore Monod
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18 Octobre

Que chacun soit trouvé fidèle.


Du reste, ce qu’on demande des dispensateurs (administrateurs),

c’est que chacun soit trouvé fidèle.

1 Cor. 4, 2.


IL est beaucoup de chrétiens DÉSIREUX DE DÉPLOYER UNE GRANDE ACTIVITÉ DANS LE ROYAUME DE DIEU,

mais qui ne sont pas fidèles dans les petites choses.


Le Seigneur voit au fond de nos cœurs, et SON REGARD PÉNÈTRE LES MOINDRES DÉTAILS DE NOS VIES.

Il veut que nous donnions leur valeur aux petites choses.... que nous déliions les petites chaînes.

Si quelqu’un a quelque chose contre son prochain, que le ressentiment se change en charité.


Nous ne pouvons pas marcher dans la lumière si nous sommes hostiles à l’un de nos frères.

Si nous désirons que la bénédiction de Dieu accompagne notre pèlerinage terrestre, commençons par délier les liens petits ou grands de la méchanceté.

Délions, délions; car tout a été délié sur le Calvaire.

L’Agneau de Dieu a rompu toutes les chaînes de l’humanité.


* * * *


L’Éternel délie ceux qui sont liés.

Ps. 146, 7.

C.-H. Rappard.
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19 Octobre

Confessez vos fautes les uns aux autres.


Confessez donc vos péchés les uns aux autres,

et priez les uns pour les autres,

afin que vous soyez guéris.

La prière fervente du juste a une grande efficace.

Jacq. 5, 16.


CONFESSEZ vos fautes: La confession franche et loyale d’une faute rencontre à peu près toujours le cœur et la bienveillance de celui à qui elle est faite.


Franche et loyale!

C’est-à-dire, exposer l’austère vérité en face de celui que nous avons offensé ou que nous avons lésé dans ses intérêts.

La vérité est sœur de la brièveté.

Ni longs préambules, ni interminables justifications!

LA VÉRITÉ TOUT COURT.

J’ai eu tort:

Rien avant, rien après.


J’ai mal parlé de vous.

J’ai été infidèle.

J’ai dénigré votre activité.

Je m’humilie.

Je vous demande pardon.


Quelques secondes suffisent pour assainir l’atmosphère inclémente d’une conscience qui dépérit faute de soleil.

Qui l’étouffe la voit renaître; elle serre sa proie avec son mors d’acier.

À qui lui obéit elle assure la plus belle récompense.


Confessons nos fautes....


Libérer sa conscience, c’est voir crever le nuage et apparaître le brillant soleil.

Adèle Pélaz.
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20 Octobre

Il fait tout à merveille.


Ils étaient dans le plus grand étonnement, et disaient:

Il fait tout à merveille;

même il fait entendre les sourds, et parler les muets.

Marc  7, 37.


LES chrétiens sont appelés à l'extraordinaire.

L’Évangile ne sait pas ce que c’est qu’une MOYENNE de dévouement et de consécration.

S’il n’y a pas en nous quelque chose de foncièrement nouveau, d’étrange aux yeux du monde, c’est que NOTRE CHRISTIANISME A PERDU SON SEL....

Nous cherchons l'extraordinaire de l’Évangile là où il n’est pas.


Cet extraordinaire se montre le plus souvent dans l’accomplissement des devoirs ordinaires.

Faire ce que tout le monde fait, mais le faire avec un cœur nouveau;

Remplir les obligations que tout le monde a à remplir, en se souvenant qu’on est bourgeois des cieux, voilà le vrai miracle.


Les héros de l’Évangile ne sont pas seulement, ni principalement peut-être, ceux qui se consacrent ou se sacrifient avec éclat, qui jouent un rôle et défendent une cause illustre: les grands missionnaires, les grands prédicateurs, les martyrs; ce sont aussi les martyrs de la vie commune.

Il y a là un héroïsme inconnu, que Dieu voit. «Les premiers seront les derniers.»

Agénor de Gasparin.
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21 Octobre

Marchez dans la charité à l’exemple de Christ.


Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés;

et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ,

qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu

pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur.

Eph. 5, 1-2.

LA vie de l’Église, c’est en particulier, pour chacun, de persévérer dans la douceur et l’humilité, le frère estimant son frère plus excellent que lui-même, et apprenant chaque jour de nouveau cette glorieuse leçon aux pieds de l’Agneau.

«L’amour des frères» embrasse tous ceux qui ne partagent pas nos vues sur les doctrines ou le gouvernement de l’Église, mais qui cependant reçoivent implicitement la parole de Dieu, sont rachetés par le même sang précieux et scellés par le même esprit.

Il s’agit d’aimer les frères, le peuple de Dieu,

d’avoir notre place avec eux à la table du Seigneur, dans la maison du Père.


Philadelphie, — amour des frères,  — est le nom d’une des sept Églises d’Asie.

Ce nom suppose l’amour des faibles, des malades; CHAQUE MEMBRE DE L’ÉGLISE ÉTANT RÉCHAUFFÉ ET SOUTENU PAR L’AMOUR qui, de l’Église, s’étend jusqu'aux plus petits des membres du corps.

Qu’il s’agisse de prêcher, de présider, d’écouter, ou d’intercéder,

CHAQUE MEMBRE CONTRIBUERA, POUR SA PART, AU BIEN DE TOUT LE CORPS.

O. Stockmayer.
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22 Octobre

L’amour de Christ qui surpasse toute connaissance.


... connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance,

en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu.

Eph. 3, 19.


CONTEMPLEZ l'amour de Christ et vous aimerez, considérez son caractère et vous serez

transformés à son image; il n’y a pas d’autre moyen;

vous ne pouvez aimer à volonté,

vous pouvez seulement considérer Christ, son caractère parfait, sa vie parfaite, son immense sacrifice, à travers la vie et sur le Calvaire,

et vous devez «AIMER».


L’amour engendre l’amour, c’est une loi d’induction.

Un morceau de fer mis en présence d’un corps électrisé, devient au bout d'un certain temps électrisé lui-même;

vivez aux côtés de Celui qui vous a aimés et s’est donné pour vous,

vous deviendrez semblable à Lui,

et vous attirerez les hommes à vous, et les hommes seront attirés vers vous.

C’EST LÀ LE RÉSULTAT INÉVITABLE DE LA CHARITÉ!


* * * *


«Or, l’espérance ne trompe point,

parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos coeurs

par le Saint-Esprit qui nous a été donné.»

Rom. 5, 5.

H. Drummond.
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23 Octobre

Jésus-Christ.... pour lequel j’ai renoncé à tout.


Et même je regarde toutes choses comme une perte,

à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur,

pour lequel j’ai renoncé à tout,

et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ...

Phil.3, 8.


LA source de tout péché, c’est de dire de quoi que ce soit: «CECI EST À MOI....»

C’est à moi à décider de l’usage que je veux faire de mon temps, de mon argent, de mes facultés.

Sommes-nous à nous-mêmes ou à Dieu?

Voilà la grande question.

Supposez que tous ceux qui se réclament du nom de chrétiens fussent des serviteurs de Dieu, PRENANT CHAQUE MATIN LES ORDRES DE LEUR MAÎTRE: quelle sainte révolution ce serait dans l'Église!

On verrait partout fleurir la piété; on verrait de ces fleurs et de ces fruits qui attireraient les regards de tous, et feraient souhaiter à tous d’être chrétiens à leur tour!

Il semble que c’est placer devant nous un idéal bien élevé, que c’est le dernier mot de la vie chrétienne.


Et voici, c’en est le tout premier:


CELUI QUI NE RENONCE PAS À TOUT CE QU'IL A

NE PEUT ÊTRE MON DISCIPLE.

Th. Monod.
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24 Octobre

Que le Dieu de paix vous sanctifie.... entièrement.


Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers,

et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps,

soit conservé irrépréhensible,

lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ!

1 Thess. 5, 23.


QUE Dieu vous sanctifie entièrement....

Ah! saisissons non seulement par l’intelligence, mais tout au fond de notre être moral, ce que signifient ces mots: ÊTRE SANCTIFIÉ ENTIÈREMENT....

Au début de son ministère, Jésus prononça cette parole:

Je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux.


Être sanctifié entièrement c’est avoir une piété qui ne se contente pas des apparences..., c’est surpasser la justice des Pharisiens.

Chercher à paraître ce que vous n’êtes pas,

donner de vous une impression qui ne correspond pas exactement à la réalité, que ce soit par un geste, par un sourire, par un regard ou un serrement de main, et cacher ce que vous êtes, VOILÀ LA JUSTICE DES PHARISIENS....


Être sanctifié entièrement, c'est à travers tout ce qui pourrait abaisser le niveau de notre vie spirituelle, maintenir l’idéal que Christ a placé devant nous:

«Soyez parfaits comme votre Père qui est dans les cieux est parfait.»


O. Stockmayer.
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25 Octobre

Je porterai mes regards sur celui qui souffre.


Toutes ces choses, ma main les a faites,

Et toutes ont reçu l’existence, dit l’Éternel.

Voici sur qui je porterai mes regards:

Sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu,

Sur celui qui craint ma parole.

Ésaïe 66, 2.


TOUTE souffrance est une occasion de sainteté, mais toute souffrance ne sanctifie pas!

Il y a des douleurs vaines, des larmes stériles et des sanglots profanes.

On peut avoir été battu par tous les flots de la vie et secoué par tous ses ouragans sans en être devenu meilleur, ni plus sage, ni plus humble.

On peut avoir souffert beaucoup, on peut avoir souffert toujours, et n’avoir retiré de son épreuve qu’un peu d’expérience et beaucoup d’amertume; on peut être las de la vie avant d’avoir appris ce qu’elle devait enseigner.

Ce qui importe,

ce n’est pas de souffrir seulement,

mais de souffrir dans le sanctuaire.


Ce qui importe,

c'est de savoir consacrer sa douleur au Dieu qui l’impose,

d’entrer dans le temple de l’Éternel,

et de savoir jeter au pied de son trône le fardeau dont Il nous charge.


* * * *


«Je crierai à Dieu et l’Éternel me délivrera.

Je crierai et II entendra ma voix.»

Ps 55, 17-18.


Gaston Frommel.
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26 Octobre

Revenez à vous-mêmes et ne péchez point.


Revenez à vous-mêmes, comme il est convenable,

et ne péchez point;

car quelques-uns ne connaissent pas Dieu, je le dis à votre honte.

1 Cor. 15, 34.


EN principe, il ne devrait plus être question de chutes dans la vie de la foi. En pratique elles sont encore fréquentes chez beaucoup.

Et jamais un disciple de Jésus-Christ éclairé et fidèle ne dira qu’il vient un moment où il lui est impossible de pécher.


Seulement, dans la vie de la foi,

le péché cesse d'être une nécessité,

et la possibilité d’une victoire permanente est ouverte devant nous....


On peut se détourner accidentellement d’un sentier, le sentier n’est pas détruit pour cela. ON PEUT Y RENTRER AUSSITÔT.

Si, par manque de vigilance il y a chute momentanée, chute reconnue et confessée aussitôt avec droiture, le croyant ne doit pas douter de son entière consécration....


L’important est le retour immédiat à Dieu.


* * * *


«Mais, il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir.»

Rom. 14, 4.

H. W- S.
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27 Octobre

Avec mon Dieu,  je franchis une muraille.


Avec toi je me précipite sur une troupe en armes,

Avec mon Dieu je franchis une muraille.

Ps. 18, 30.


EN trois mots caractéristiques un biographe a résumé la vie du grand apôtre de la Chine, Hudson Taylor:


IMPOSSIBLE.

DIFFICILE.

ACCOMPLI.


Lecteurs,— jeunes lecteurs surtout — en est-il parmi vous qui avez souffert, gémi, pleuré en face de votre faiblesse, de vos résolutions vaines, de chutes succédant à d’autres chutes?

Connaissez-vous ces solitudes hantées par des tentations invaincues, tentations ardentes, brûlantes, tenaces?

Il y a pour vous, dans ces trois mots, une trouée bleue ouverte du côté de l’espérance.


Impossible par vous-mêmes? oui.

Difficile? non.

Irréalisable? non.


Vous décourager parce que vous avez échoué cent fois? Jamais! Jamais!

Revêtus de la force d’en haut, ce qui vous paraît impossible, n’est que difficile, et va devenir un fait accompli.

Avez-vous remporté une seule victoire?

Dites-vous que vous pouvez être toujours ce que vous avez été une fois, et n’être plus jamais ce que vous fûtes toujours.

Adèle Pélaz.
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28 Octobre

  C'est une grâce, quand on souffre injustement...


C’est une grâce que de supporter des afflictions

par motif de conscience envers Dieu,

quand on souffre injustement.

1 Pierre  2, 19.


L'AMOUR divin engendre la vie en ne cherchant point ses propres intérêts.

L’amour divin consiste à sacrifier ce qu’anciennement et probablement avant que vous fussiez converti, vous appeliez vos «droits»; ce que vous croyiez avoir le droit d’attendre; le mari de sa femme; la femme de son mari; le frère de la sœur et la sœur du frère; le maître du serviteur et le serviteur du maître.


Des droits? Nos droits?

Pauvre race déchue!

Notre gloire c’est d’«endurer de mauvais traitements en souffrant injustement».

Et c’est une grâce!


Frère, sœur, tu n’as pas compris le sens de ta vocation chrétienne, aussi longtemps que tu cherches ta propre satisfaction dans ce que tu appelles: TES DROITS!


* * * *


«Que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu,

remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien.»

I Pierre 4, 19.


O. Stockmayer.
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29 Octobre

Espère en l’Éternel, Il te délivrera.


Ne dis pas: Je rendrai le mal.

Espère en l’Éternel, et il te délivrera.

Prov. 20, 22.


QUAND nous sommes dans l’épreuve, un point de toute importance, c’est de ne pas vouloir nous délivrer nous-mêmes.

Quand Dieu  donne la loi, c'est, entre autres, dans  le  but de l’éprouver; l’épreuve de notre foi, plus précieuse que l'or, est absolument nécessaire à son exercice et à son accroissement.


Or, si nous nous délivrons nous-mêmes de l’épreuve, notre foi déclinera; si au contraire, nous demeurons fermes dans la patience, ne nous attendant qu’à Dieu, nous verrons sa délivrance, — non la nôtre — et notre foi sera considérablement augmentée.

Il faut donner à Dieu le temps de nous délivrer.


* * * *


«Quand sur ma tête un voile épais

Me cache ta face, ô Seigneur;

Quand l’Ennemi trouble ma paix,

Je tremble et dis dans ma douleur:

MA CONFIANCE EST AU DIEU FORT.»


Georges Muller.
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30 Octobre

Recherchez la sanctification.


Recherchez la paix avec tous,

et la sanctification,

sans laquelle PERSONNE ne verra le Seigneur.

He. 12, 14.


QUE DIEU M’AIDE À CROÎTRE CHAQUE JOUR EN

Humilité

(mort à l’ambition, à la gloire des hommes, à la propre justice).


DIEU FAIT GRÂCE AUX HUMBLES.

Miséricorde

(mort à l’âpreté, à l’irritation, aux jugements sévères, à l’oubli de mes propres dettes).


TOI, QUI ES-TU, QUI JUGES LES AUTRES?

Foi

(mort aux craintes venant de la poursuite d’un but personnel, par la soumission complète à Dieu).


NE CRAINS RIEN CAR JE SUIS AVEC TOI.

Action

(mort aux raisonnements excessifs par l'obéissance immédiate et courageuse).


SIMPLICITÉ, ET ABANDON À L'AMOUR DE DIEU EN CHRIST.


Frank Duperrut.
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31 Octobre

 Mon joug est facile.


Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions,

car je suis doux et humble de coeur;

et vous trouverez du repos pour vos âmes.

Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.

Mat. 11, 29-30.


VOUS n'aimez pas le devoir. Cela ne m'étonne pas!

Qui l'aime naturellement?

Personne. Et personne ne peut l'aimer naturellement, ni se forcer à l'aimer.


Vivre par le devoir qu'on n'aime pas, c'est la position du fils aîné de la parabole. On est dans la maison du Père comme mercenaire. On n'y est pas libre; on y est donc malheureux et pauvre..., en pleine richesse.

Que faut-il faire pour recouvrer la liberté filiale?

Aimer le devoir d'amour.

Comment?

En Jésus-Christ, qui est le devoir lui-même, et le devoir en personne, je veux dire dans une personne aimable.


On peut aimer Jésus-Christ parce qu'il est une personne, et il se trouve; c'est le miracle de l'Évangile qu'en aimant Jésus-Christ, on aime le devoir. Il était un joug; il devient une grâce, un privilège, une joie.


Mais pour aimer Jésus-Christ,

il faut pratiquer Jésus-Christ.

TOUT EST LÀ.

Gaston Frommel.
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2 Novembre





















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