SOUS D’AUTRES CIEUX
AU JAPON.
Le Commissaire Hodder, Chef de l’Oeuvre au Japon, remercie le Général pour la somme de 6.000 fr. envoyée à Tokyo par le Quartier Général International. Elle sera d’un grand secours, étant donné que la famine sévit dans bien des districts du Japon, et sera aussi affectée à racheter les jeunes tilles qui sont vendues dans un but ignoble.
Le Commissaire dit qu’il a mandé le Capitaine d’État-Major Yamada dans le district affecté. Malgré le gouverneur, il compte, par des billets et des annonces, exhorter les parents à ne pas laisser partir leurs filles, à moins que ce ne soit avec des personnes de confiance.
On a obtenu ainsi bien des jeunes filles qui étaient sensées aller en service; plusieurs Officières de l’Armée du Salut, envoyées sur place, ont pu en retrouver quelques-unes. Dans les annonces, le Capitaine d’État-Major fait l’offre suivante:
«Là où les parents sont obligés de se séparer de leurs filles, par suite de la famine, l’Armée du Salut veut bien s'en charger, les envoyer en groupes à Tokyo, les faire instruire et leur trouver une place.»
AUX INDES OCCIDENTALES.
L’Armée du Salut fait une très belle œuvre dans les prisons et dans les asiles des Indes Occidentales. Le gouvernement a demandé que la prison des femmes soit régulièrement visitée par une Officière.
La fanfare et les orchestres viennent souvent réjouir les habitants de ces prisons et asiles de leur musique et de leurs chants. La guerre du salut fait des progrès dans ce pays; des âmes sont sauvées, et le nombre des auditeurs dans nos réunions augmente.
EN AUSTRALIE.
Il y a sept maternités de l’Armée du Salut dans cet État, et quatre en Nouvelle-Zélande. Environ sept cents pauvres filles passent annuellement dans ces hôpitaux. Dernièrement on a senti la nécessité d’avoir une de ces institutions à Adélaïde.
Un ami de l'Armée à qui le Commissaire faisait part de ses projets, fit un don de 70.000 fr., destinés à l’érection de cette Maternité. Elle fut inaugurée le 29 janvier. Il y a place pour cinquante lits. Non seulement des filles-mères seront acceptées, mais une aile spéciale de la maison, sera réservée aux femmes mariées.
Les soins hygiéniques et médicaux seront meilleurs que ceux qu’elles pourraient se procurer chez elles. En outre, le prix sera très minime et à la portée de chaque bourse.
En avant 1914 02 28
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