Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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LE MESSAGE DE LA CROIX

LA RÉSURRECTION DU SEIGNEUR JÉSUS.

(Actes, 4, 33.)


C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité; nous en sommes tous témoins. (Actes, 2, 32.)

Dieu l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort. parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle. (Actes, 2, 24.)

Jésus-Christ de Nazareth que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts. (Actes, 4, 10.)

Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. (Actes, 4,12.)


* * *


La réponse de Dieu au défi du Calvaire ne se fit pas attendre.

Le triomphe apparent des forces des ténèbres n’était que passager. Les liens de celui qui avait «la puissance de la mort» ne pouvaient jamais retenir Celui qui était, et qui est «le Prince de la Vie».

Voici donc la victime volontaire qui prend Sa place de Vainqueur Eternel, accomplissant ainsi Ses propres paroles.

Plusieurs fois II avait tout annoncé clairement aux siens.


«Le Père m’aime parce que je donne ma vie, afin de la reprendre», dit-Il.

«Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre» (Jean, 10, 17-18).

«Le Fils de l’homme doit être livré entre les mains des hommes; ils le feront mourir, et le troisième jour Il ressuscitera» (Matth., 17, 22).


Ainsi fut-il. Le temps prédit étant accompli, Dieu mit son sceau à toute la vie de son «Saint Serviteur» en le ressuscitant d’entre les morts.


Par cet acte le Père rendit témoignage, d’une façon éclatante et indiscutable,

à la parfaite sainteté du Fils, et nous donna la preuve

que sa mort expiatoire a été à jamais acceptée.


Jésus avait revendiqué la Divinité; Il s’était dit Fils de Dieu; Il avait soulevé la fureur des Scribes et des Pharisiens en disant: «Moi et le Père nous sommes un» (Jean, 10 30-33). Mais ses dires furent glorieusement confirmés, et cela «d’une manière puissante, par sa résurrection» (Rom., 1, 4).

La résurrection de Jésus-Christ est un fait.

C’est peut-être le mieux prouvé de tous les faits bibliques. Son importance est capitale. Aussi, l’incrédulité de tous les temps a cherché à la mettre en doute, mais en vain. Entourée de «preuves infaillibles», comme un pic inaccessible qui s’élève, étincelant, au milieu d’autres cimes, cette citadelle de notre foi reste éternellement inébranlable. Ce serait dépasser les limites de ces notes de faire le développement de ces preuves. Nous ne pouvons que les résumer très succinctement, laissant au lecteur le soin de les méditer à fond.


* * *


Tout d’abord, quelques personnes se sont hasardées à nier le fait de la mort réelle du Sauveur. Mais, sans parler du témoignage unanime des Évangélistes, qui ne peut être ignoré, il suffit de noter ces deux choses:

1° Le péricarde percé par la lance du soldat (Jean, 19, 34),

2° la constatation officielle du gouverneur romain (Marc, 15, 44-45), lorsque Joseph d’Arimathée lui demanda le corps pour l’ensevelir.

Évidemment, il ne peut exister le plus léger doute à ce sujet.


Ses apparitions.

Jésus mort, enveloppé d’un linceul, placé dans un tombeau neuf creusé dans le solide roc, fermé par une immense pierre qu’une personne seule ne pouvait enlever, la pierre scellée et gardée par une troupe de soldats, ce même Jésus ressuscitera glorieux le surlendemain de sa crucifixion, savoir, à l’aube du premier jour de la semaine.

Peu après, le tombeau fut trouvé VIDE, d’abord par les saintes femmes, ensuite par deux des apôtres, Pierre et Jean. Ces derniers remarquèrent les linges mortuaires soigneusement pliés et mis de côté, montrant que le corps du Maître ne pouvait pas avoir été enlevé précipitamment.

Puis ce même jour Jésus-Christ se montra à Marie-Magdeleine et aux femmes qui revenaient du sépulcre.

Ensuite à Pierre, et vers le soir à deux disciples qui se rendaient à Emmaüs.

Pendant la soirée encore, Il apparut aux disciples rassemblés à Jérusalem. Mais l’apôtre Thomas ne fut pas présent.

Huit jours après, Thomas étant là, Jésus se montra de nouveau, et Thomas se rendit à l’évidence.

La fois suivante, ce fut à sept des apôtres qui étaient dans un bateau faisant la pêche. Jésus les appela du bord du lac, et leur recommanda de jeter le filet à droite de la barque. Ils prirent une quantité de poissons. Pendant ce temps, Jésus leur prépara de la nourriture, et les fit manger quand ils arrivèrent à terre.

Ensuite, sur une montagne en Galilée, conformément à un rendez-vous fixé d’avance avec Ses disciples, et où furent réunis plus de cinq cents frères, Jésus apparut, mais à une certaine distance. Comme quelques-uns doutaient de la réalité de ce qu’ils voyaient, Jésus vint à eux, leur parla et dissipa tous leurs doutes.

Il continua à se montrer aux disciples pendant quarante jours, leur donnant des enseignements concernant le royaume de Dieu.

Il se manifesta aussi à Jacques, son frère selon la chair.

Finalement, le jour arriva où Jésus se montra pour la dernière fois aux apôtres rassemblés à Jérusalem. ; Tout en s’entretenant avec eux, Il les conduisit jusque vers Béthanie. Là, ayant levé les mains, Il les bénit, et «pendant qu’il les bénissait, Il se sépara d’eux et fut enlevé au Ciel» (Luc 24, 51).

Depuis lors Jésus ne s'est montré qu’à une personne, à celui qui est devenu l’apôtre Paul. Cette révélation suffit pour changer l'ardent persécuteur des chrétiens en un disciple fervent du Seigneur Vivant.


L’étude attentive de ces diverses apparitions du Seigneur ne peut manquer d’amener toute personne sérieuse à la conviction que Jésus-Christ est véritablement ressuscité.

Parler d’imaginations, d’hallucinations, de visions, ou de résurrection spirituelle, c’est se moquer des faits.

Un être que l’on peut toucher,

- qui parle de façon à être compris à cent mètres de distance,

- qui discute et raisonne,

- qui peut manger de la nourriture ordinaire,

- qui allume un feu,

- prépare un repas,

- invite ses amis à table,

- cause avec eux, etc.,

est un être véritable et vivant.


On ne peut pas tromper, en plein jour et en plein air, plus de cinq cents hommes à la fois, dont quelques-uns étaient déjà sceptiques, en leur faisant croire à une apparition fictive.

Rien n’est plus clair que ce fait que les apôtres et les premiers chrétiens étaient absolument certains que Jésus fut réellement ressuscité. C’est à cause de cela qu’ils allaient joyeusement aux arènes, aux bûchers, à la mort.

C’est impossible d’expliquer les martyrs autrement.

On ne meurt pas par centaines et par milliers, pour une simple idée, une froide théorie, une chimère, un mensonge! Non! Ces nobles cœurs dont le monde n’était pas digne, se sont sacrifiés pour ce qu’ils savaient être la vérité.


Comme la résurrection a eu lieu le premier jour de la semaine, les premiers chrétiens ont commencé à appeler ce jour «le jour du Seigneur», terme qui a été conservé jusqu’à nos jours dans le mot «Dimanche». Ce mot est dérivé de deux mots latins — dies dominica — qui signifient «jour du Seigneur.»


BÉNI SOIT DIEU LE CHRIST EST VIVANT!

Il dit: «Toute puissance m’a été donnée au ciel et sur la terre» et bien certainement:

«il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.»

Thos. W. Seagrave.

En avant 1914 02 28



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