Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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LA PRIÈRE ET LES GAGNEURS D’ÂMES


Tous les grands «gagneurs d’âmes» furent des hommes de prière, et tout grand réveil a été précédé d’un travail persévérant accompli à genoux dans le silence du cabinet.

Avant d’entreprendre son ministère, durant lequel il était suivi de grandes multitudes, Jésus passa quarante jours et quarante nuits dans le jeûne et la prière (Matt. IV, II).

Paul priait sans cesse. Jour et nuit ses prières, ses supplications, ses intercessions montaient vers Dieu (Actes XVI, 25).

Luther avait l’habitude de prier trois heures chaque jour et il brisa les liens qui retenaient captives les nations.

John Knox passait des nuits entières en prière criant à Dieu: «Donne-moi l’Écosse ou je meurs!» et Dieu lui donna l’Écosse.

Baxter priait avec tant de ferveur que sa respiration imprégna les murs de son cabinet d’études, et il fit passer sur tout le pays comme un déluge de salut.

John Wesley, dans son journal qui en intérêt ne le cède guère qu’aux Actes des Apôtres, nous parle à maintes reprises des nuits de prières dans lesquelles Dieu s’approchait et répandait sur l’assemblée une bénédiction presque tangible; c’est ainsi que lui et ses aides obtinrent le pouvoir de sauver l’Angleterre du paganisme et de susciter dans le monde entier un réveil de religion pure et agressive.

David Brainerd couché sur le sol glacé, enveloppé dans une peau d’ours et crachant le sang, criait à Dieu de sauver les Indiens. Dieu l’entendit et convertit et sanctifia par vingtaines et centaines ces pauvres êtres ignorants, païens, querelleurs et buveurs.

La nuit qui précéda le sermon par lequel Jonathan Edwards provoqua le réveil qui devait révolutionner la Nouvelle-Angleterre, fut passée en prière par lui et quelques amis.

En Écosse, un jeune homme du nom de Livingstone devait prêcher un jour devant une grande assemblée. Ayant le sentiment de son impuissance et de son absolue faiblesse, il passa la nuit en prière, et le lendemain il fit entendre une prédication par laquelle cinq cents personnes furent converties.

Le Révérend John Smith dont la vie, à ce que me dit un jour le Général, avait été pour lui une merveilleuse inspiration, passait également un temps considérable en prière. Il trouvait toujours difficile de commencer, puis il se sentait tellement béni qu’il lui était dur de s’arrêter. Partout où il allait, un puissant réveil le suivait.


Gloire à Dieu!

Ô Seigneur, suscite parmi nous des hommes de prière!


En avant 1914 02 21



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