EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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MÉLI-MÉLO

HISTOIRE D’UNE CÔTELETTE

On assure que l’histoire suivante est authentique.

En Écosse, une veuve vivait maigrement, ne se nourrissant guère que de soupe faite de farine d’avoine, afin de pouvoir, elle aussi, donner son obole aux missions. Un jour, un ami lui remit 50 centimes pour acheter une côtelette (en 1904).

Elle accepta, mais en faisant la réflexion suivante:

«Voilà neuf ans que je vis sans côtelette, je puis vivre encore ainsi. Les 50 centimes seront pour les missions».

Cet ami, quelque temps après, se trouvant à dîner avec un certain nombre de personnes riches, raconta l’histoire de la côtelette. Tous en furent vivement impressionnés.

«Je ne me suis jamais privé de côtelette pour le Sauveur», observa une dame. «Je veux aujourd’hui donner vingt-cinq mille francs aux missions».

Un autre prit la parole, puis un autre et encore d’autres, offrant chacun des dons généreux, tellement que les 50 centimes de la veuve produisirent en quelques minutes, autour de cette table luxueuse, trois cent mille francs pour l’évangélisation des païens.

Celui qui a pu nourrir des milliers de gens avec 5 pains et quelques poissons, avait béni le très grand sacrifice de la pauvre veuve en le multipliant pour la nourriture spirituelle d’autres multitudes déshéritées.

H. L.

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AVANT-GARDE

Un prêtre d’une église catholique de la Suisse allemande voulant insister d’une manière spéciale auprès de ses ouailles pour leur participation à une procession et rencontrant une certaine timidité, leur cita les Salutistes et leur œuvre en plein air comme exemple.

Camarades, ne permettons pas qu’on puisse jamais dire que l’Armée du Salut ne peut plus servir d’exemple d’un christianisme chaud et agressif.

Restons l’avant-garde et si nous ne le sommes pas tous personnellement, devenons-le par une consécration plus entière au service de notre divin Maître.

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TRAIT DE COURAGE

Nous n’aimons pas plus pour cela la guerre: elle est, et sera toujours épouvantable, un crime horrible commis par ceux qui pourraient la faire cesser et qui laissent cruellement amonceler les cadavres.

Mais les traits de courage qu’on signale tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, sont autant d’exemples à suivre par nous qui nous disons Soldats de Jésus-Christ, qui avons un ennemi terrible mais pas tout puissant à vaincre, et qui si souvent faiblissons en sa présence

Une compagnie russe qui occupait un poste dangereux, se voyant dans l’impossibilité de défendre la position, fit parvenir au général Stœssel la note suivante:

«Pouvons plus conserver la position», à quoi le général Stœssel répondit: «Mais vous pouvez mourir»; et ils furent tués jusqu’au dernier.

Marius

En avant 1904 10 08