Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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EN BERÇANT MON BÉBÉ 


L’arbre penche du côté où le premier jet inclinait.

Comment vous y êtes-vous prise pour que vos enfants soient convertis si jeunes? demandait une dame à la femme du Général.

Oh! répondit-elle, j’ai devancé le diable!

Combien peu de mères ont l’air de se douter en contemplant le doux et innocent visage de leurs petits enfants au berceau, que le diable a déjà jeté son dévolu sur ces petites âmes!


Que de soins et de temps les mères prodiguent au corps de leurs enfants pour les baigner, les vêtir, les nourrir, etc., (ce qui n’est après tout qu’une partie de leur tâche).

MAIS qu’il y en a peu qui comprennent L’IMPORTANCE DES SOINS À DONNER À L’ÂME IMMORTELLE DE LEURS CHÉRIS!

Elles attendent, disent-elles, que l’enfant ait atteint l’âge de raison.


Mais si les mères attendent,

LE DIABLE, LUI, N’ATTEND POINT.


Mères, notre tâche est sainte! La jeune plante que le céleste Jardinier nous a confiée pour un peu de temps, a besoin de beaucoup de patience et de beaucoup de prières!

Que seras-tu quand tu seras grand? demandait un de ses camarades à mon petit garçon, âgé de cinq ans.

Ce que ma mère fera de moi! dit l’enfant.

Cette réponse cache un sens profond.

Si seulement j’étais plus forte, je pourrais mieux élever mes enfants, dira la mère.

Cependant, ce n’est ni par la force, ni par la puissance, mais par Mon Esprit, dit l’Éternel des armées.

Il donne la force aux faibles et II multiplie le courage à ceux qui sont sans force!

Que de pensées traversent mon esprit, tandis que je berce et contemple mon bébé endormi! J'ai essayé de me représenter ce que ce serait, si j’étais appelée à m’en séparer subitement, et cela m’a poussée à prier pour les mères dont le cœur a été transpercé par un tel chagrin.

Je me suis souvenu que ce bébé fait partie du tout que j’ai mis sur l’autel. Il nous est dit de «lier le sacrifice avec des cordes».

Il n’y a pas de corde plus forte que celle de la prière!

À nous, mères, de la serrer quand la tentation nous assaille en pensant à l’avenir de nos enfants.

«Apportez ce que vous avez de meilleur!» voilà l’ordre du Seigneur.

Que votre réponse soit: «Seigneur, je Te donne tout!»


En regardant ma petite fille, je pense aussi à la carrière de sauveur d’âmes qui s’ouvrira probablement devant elle un jour, et que c’est à moi, la mère, que Dieu a confié le soin de répandre la semence qui doit rapporter les cent grains.

La tâche serait comparativement aisée s’il n’y avait pas à lutter contre le diable. Cependant Dieu est pour nous et II est plus fort que tous ceux qui sont contre nous! Ne pensons pas tant à ce que nous avons à faire qu’à ce que nous faisons! Laissons l’avenir de côté pour faire l’œuvre d’aujourd’hui.

En avant 1904 10 01



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