Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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CANDIDATS, OÙ ÊTES-VOUS?


Le 17 novembre sera là avant que vous ayez répondu à l’appel du Maître. Soldat qui avez entendu dans le fond de votre cœur le: «Vends tout et suis-moi» pourquoi n’êtes-vous pas un candidat?

Faites-vous peut-être comme le jeune homme riche qui calculait le prix: vous suivez Jésus et vous pouvez sans doute répondre comme lui que vous avez «observé toutes ces choses» dès votre jeunesse, dès votre conversion.

Je le crois, je crois que vous ôtes sincère et que vous essayez de marcher dans les voies de Dieu. Pourtant, vous lui refusez aujourd’hui la chose qu’il attend de vous, LE DON DE VOUS-MÊME, ce qui pour vous est le tout qu’il vous invite à vendre.


Quel est-ce tout?

Je l’ignore, mais vous pouvez répondre vous-même à la question du Sauveur.

Mon camarade, obéissez sans tarder, afin de ne pas faire comme le jeune homme de l’Évangile qui s’en retourna tout triste.

J’aime à croire que vous êtes triste, si vous avez dit non à Jésus.

Si toutefois vous aviez été assez malheureux pour trancher cette question à la légère, sans en comprendre la solennité, sans apprécier votre privilège, oh! alors, en ce moment où vos yeux s’ouvrent, faites un retour sur vous-même, humiliez-vous devant Dieu et livrez-vous pour Son service.

C’est un si glorieux service, bien digne d’envie et si j’avais une autre vie, je la donnerais bien joyeusement à Dieu pour Son service dans l'Armée du Salut où la vie est vraiment belle.

Cédez donc l’obstacle, mon camarade, cédez la chose que vous préférez à Dieu et qui vous fait encore hésiter à vous donner pour vos frères et sœurs qui meurent loin de Lui, et se débattent sans espérance.

Ne voulez-vous pas voler à leur secours?

S’ils tombaient à l’eau ou dans le feu sous vos yeux, vous n’hésiteriez pas à vous élancer à leur aide, et parce que leur souffrance est morale — et pourtant combien plus funeste — vous pouvez rester impassible?

Non, j’ai plus confiance dans votre cœur et dans la réalité de votre amour pour Dieu: vous allez Lui obéir, n’est-ce pas?

Rappelez-vous que «le devoir que vous avez deviné, vous lie dès l'instant où vous l'avez deviné» et qu’avoir entendu l’appel de Dieu et ne pas y répondre, c’est assumer une responsabilité très grande, trop grande pour que, en ayant conscience, je ne vous avertisse pas du danger que vous courez ainsi.

Appréciez comme il convient l’honneur que Dieu vous fait de vous appeler à une vocation si haute: «OUVRIER AVEC LUI», y avez-vous pensé! Ne méprisez pas ce privilège.

Du reste, n’oubliez pas que si la vie d’Officier dans l’Armée du Salut est une vie de sacrifice, de renoncement à soi-même, une vie de dur travail (je ne voudrais pas vous le cacher, car je trouve que c’est ce qui en fait la valeur et la beauté);

c’est une vie bénie au delà de toute expression,

une vie de sainte et de pure joie, d’harmonie et de paix,

une vie vécue dans la lumière, une vie de bonheur parfait.

Croyez-en ce verset de cantique qui est aussi mon expérience:

«Qui ne veut plus rien, possède

Aussitôt le seul vrai bien;

Et dès que partout je cède,

Je ne manque plus de rien.»


La joie réside dans l’abandon.


En avant 1904 09 17


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PENSÉES


Les richesses n’ont aucune utilité réelle à moins que nous les distribuions. Le reste n’est que vanité.

Un chrétien doit savoir plier les événements et les circonstances de manière à en faire des bénédictions.



 

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