Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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GUÉRISON


Par le Brigadier Jeanmonod

SOIS GUÉRI DE TON MAL.

La santé est un bien précieux, un élément de bonheur, une source de joie et d’activité durant notre existence. Lorsque les symptômes d’un mal quelconque se révèlent sur une partie de leur corps, riches ou pauvres cherchent un moyen de guérison, consultent quelque homme de savoir pour obtenir un remède qui terrassera le mal.

Cependant prévenir vaut mieux que guérir.

Prévenir le mal est encore la meilleure de toutes les méthodes et la moins coûteuse. Un grand nombre de maux sont produits par des abus, des excès dans le boire, le manger et par l’emploi de choses inutiles ou nuisibles comme, par exemple, le tabac ou encore l’esclavage de la mode.

Une révision complète s'impose dans les habitudes, les goûts, en ce qui regarde la modération. Nous avons à notre disposition tous les éléments pouvant conserver ou rendre la santé et la force aux organes de notre corps, j’ai nommé l’air, l’eau, la lumière, la plante, le fruit.

Nous avons tout cela à profusion, pour ainsi dire à titre gratuit.

La plante, par exemple, renferme tous les sucs nutritifs pour reconstituer le sang, les nerfs, les os et les muscles du corps. Quoi de plus vivifiant que l’air pur, de plus salutaire que l'eau fraîche et limpide qui jaillit des sources, de plus puissant que le chaud rayon de soleil pour détruire les miasmes et les microbes malfaisants?

Ceci constaté, il ne sert de rien d'être utopiste et de devenir l'esclave fervent d’une théorie, quelque bonne qu’elle puisse être, ou de s’enfermer comme dans une tour d'ivoire pour ne pas regarder les réalités dévastatrices et terribles qui nous entourent de partout.

Le mal est grand, la souffrance immense et il ne s’agit pas de s’attarder; il faut se mettre à l’œuvre par l’exemple et le don de soi.

La question de la guérison ne se limite pas à notre corps qui restera toujours fragile et mortel, bien que nous ayons a certitude que ce corps mortel fera place en son temps, et selon la promesse de la résurrection, à un corps immortel et glorieux.

Notre âme — ce qui en nous constitue véritablement notre personnalité, notre individualité et. émane de Dieu — doit nous préoccuper, afin d’assurer à cette âme le salut éternel que Dieu donne dans sa miséricorde et par le moyen de la révélation de Jésus-Christ.


Dans les âmes comme dans les corps, un principe de mort est à l’œuvre; le péché, la désobéissance, qui sont la cause de la chute, de la perdition de toutes les misères et de toutes les tristesses. Quel bouleversement, quelle désharmonie le mal ne produit-il pas à chaque heure du jour et de la nuit, dans le monde des vivants!

Dieu qui est la vie personnifiée, de qui tout vient, à qui tout retourne, commencement et fin de toutes choses, ne veut pas, ne désire nullement la décadence d’aucune de ses œuvres,

Lui qui a créé l’Univers, l’a peuplé de tant de merveilles et a établi l’homme souverain de la Création, Dieu peut être heureux de son œuvre, Il est digne de louanges et de reconnaissance. Il ne s’arrête pas à se lamenter — comme ce qui est impuissant – devant un désastre,


DIEU INTERVIENT POUR SAUVER ET RELEVER

L’ÂME DE L'HOMME DE SA CHUTE.


Dieu veut, avec la tendresse d'un Père, prendre l’âme abattue, foulée, blessée, perdue et la conduire sur le droit chemin, mettre le baume guérissant sur la plaie que le vice a creusée.

Il a donné son propre Fils pour expier nos péchés et par son sacrifice nous sommes pardonnés et guéris.

Maintenant âme qui souffres, qui doutes, qui es troublée, veux-tu être pardonnée?

Dieu le veut.

Veux-tu être sauvée?

La porte de la grâce est ouverte.

Viens au divin Médecin, tu peux avoir entière confiance, tu ne seras pas déçue. La même parole qui retentit un *jour pour le malade: Sois guéri de ton mal! te dira encore: JE LE VEUX, SOIS SAUVÉE.


* * *


Ce ne sont pas seulement les païens ou les impies qui ont besoin de conversion: c’est tout homme, quel qu’il soit. Ni votre naissance, ni votre baptême ne font de vous des enfants de Dieu.

A. Monod.

En avant 1910 12 10


 

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