PAS D’ESPOIR POUR MOI!
Un soir un pauvre individu entra dans une salle de l’Armée. Il était esclave de la boisson et d’autres vices, au point qu’il avait perdu tout espoir. Il y avait une manifestation d’Officiers en costumes internationaux. Il ne cessa d’interrompre la réunion par des exclamations telles que:
«A-t-il de la chance!» «Dieu vous bénisse»
Les larmes aux yeux il ajoutait: «Que c’est beau! — Magnifique. — Ma mère était chrétienne!»
Mais lorsqu’on l'invita à se donner à Dieu il répondit:
«Il n’y a plus d'espoir pour moi».
Néanmoins, à la fin de la soirée, il était au banc des pénitents et demandait que sa mère — au ciel — pût le voir â genoux. Il supplia Dieu de le sauver de la boisson. Il ajouta qu’il aurait une terrible explication avec sa femme, mais que si nous lui donnions un recueil de chants, il lui chanterait:
«Tel que je suis, pécheur rebelle» au lieu de lui acheter une chope de bière.
Un Officier l’accompagna à la maison.
Sa femme ne se montra pas enchantée du changement et déclara péremptoirement qu’elle ne voulait pas être sauvée. L’Officier parla à leur petit garçon de douze ans, il lui dit qu’il pouvait aussi se convertir, que lui-même avait été sauvé à son âge. Se penchant sur la table, le père demanda:
«Est-ce vraiment possible? Vous avez été converti à l'âge de Jacques?»
L’Officier pria avec la famille et, sur l’invitation du nouveau converti, il écrivit en tête du journal qu’il lui donna, afin qu’il s’en souvînt lorsqu'il serait tenté:
Si nous confessons nos péchés,
il est fidèle et juste pour nous les pardonner,
et pour nous purifier de toute iniquité.
En avant 1910 12 10
Table des matières |