EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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ALLIANCE ÉTERNELLE

Par le Commissaire Howard

«Venez, attachez-vous à l’Éternel par une alliance éternelle qui ne soit jamais oubliée!» (Jérémie, 50, 5.)

Le bonheur le plus grand et le bien-être le plus réel se trouvent dans notre union avec Dieu. Je pense parfois que nos auditeurs sont perplexes au sujet des termes de doctrine que nous employons.

Nous parlons de la sainteté, de l’entière sanctification, de la délivrance de tout péché, etc., et je crains qu’il ne leur soit difficile de comprendre exactement ce que nous voulons dire.

Quelques-uns placent le niveau de la SAINTETÉ trop haut, d’autres trop bas — en grande mesure parce qu’il y a un certain degré de mystère et d’incertitude quant à la signification précise des termes que nous employons.

Je ne crois pas cependant que beaucoup de gens puissent se méprendre sur le sens de la CONSÉCRATION.

Vous voyez chez ceux qui possèdent une connaissance raisonnable des Écritures, un sens perspicace des droits de Dieu; il y a aussi le sentiment que pour faire leur devoir ils doivent se soumettre à ces droits et se vouer à l’accomplissement de la volonté de Dieu.

Ils ont une conviction intérieure qui les rend capables de comprendre les appels qui leur sont faits à cet égard.

C’était ce qu’entendait Jérémie quand il réclamait du peuple qu’il s’attachât à l’Éternel par une alliance éternelle.

Nous reconnaissons tous, par exemple, qu’il est bien de consacrer des édifices au service de Dieu. De même, nous reconnaissons combien il est raisonnable de contribuer financièrement à la cause de Dieu.

Sauvés ou non, nous sentons que nous devons donner quelque chose, ne serait-ce même que pendant la Semaine de Renoncement, pour aider l’œuvre de Dieu. Mais les gens, dans leur majorité, sont lents à saisir le bien-fondé de leur propre consécration, en tout cas, ils sont très lents à faire volte-face pour s’attacher définitivement à Dieu, pour laisser poser l'empreinte sacrée sur toutes les diverses faces de leur vie personnelle.

Ils sont plus lents encore, si je puis dire, à soumettre leur cœur, dans un amour suprême, à Celui qui les a aimés et s’est donné Lui-même pour eux.

Je me demande souvent pourquoi des hommes et des femmes, qui font régulièrement des contrats dans leur vie commerciale — contrats d’associations ou d’argent — ne suivent pas les mêmes lignes en ce qui regarde leurs relations avec Dieu.

Hier, en examinant un contrat, je trouvai que les termes étaient à peu près les suivants: «Ceci est un contrat fait entre tel et tel d'une part, et tel et tel d’autre part; puis certaines conditions étaient stipulées que les deux parties devaient observer. Finalement le contrat était, en termes légaux, signé, scellé et délivré aux deux parties contractantes».

LES DEUX PARTIES CONTRACTANTES.

Ceci illustre exactement la pensée de Dieu à cet égard, et ce que nous comprenons par une alliance faite avec Lui.

Lui d’une part, vous d’une autre entrant en contact, s'unissant dans un certain but:

CHAQUE PARTIE ASSUMANT DES RESPONSABILITÉS DÉFINIES

EN VUE D’ATTEINDRE LE BUT DÉSIRÉ.

Je lisais récemment combien Moïse présenta merveilleusement ceci aux enfants d’Israël. Il leur avait parlé des relations qu’ils devaient avoir avec Dieu — non seulement de ce que Dieu allait faire, et où II allait les conduire, mais de leurs relations personnelles avec Lui.

Moïse déclara qu’ils ne devaient pas seulement aimer Dieu, mais qu’ils devaient observer «de tout leur cœur et de toute leur âme» les lois et les statuts qu’il leur avait donnés.

Puis il exposa les deux faces de l’alliance. Il dit:

«Tu as affirmé aujourd’hui que le Seigneur serait ton Dieu, que tu marcherais dans Ses voies, garderais Ses statuts et obéirais à Sa voix.»

Voilà un des côtés du contrat.

Et voici l’autre:

«Le Seigneur et déclare aujourd’hui que tu seras pour Lui un peuple particulier, comme Il te l’a promis; Il fera de toi une nation sainte, comme II l'a prononcé.»

Une ancienne coutume hébreu relative aux esclaves illustre ma pensée. La loi déclarait que tout esclave hébreu servirait six années, mais que la septième «il sortirait libre.»

Le contrat prenait ainsi fin, mais si l’esclave disait: «J’aime mon maître, je ne veux pas sortir libre, je veux le servir à toujours», alors le maître le faisait approcher de la porte ou du poteau, lui perçait l’oreille avec un poinçon et l'esclave était pour toujours à son service.

UN ACTE DE FOI

C’est par un acte de foi que nous devons nous engager dans une alliance éternelle, afin de vivre pour Dieu et de le servir tous les jours de notre vie.

Entrons dans cette alliance.

DIEU A BESOIN DE GENS QUI TIENNENT LEURS ENGAGEMENTS, qui sont prêts à contracter une alliance perpétuelle, qu’ils n’oublieront pas dans les circonstances les plus difficiles — qu’ils tiendront jusqu’à la mort.

C’est un acte de foi qu’il faut, c’est-à-dire qu’en vous remettant corps et âme sur l’autel, vous devez croire que:

COMME VOUS AVEZ L’INTENTION DE TENIR VOTRE PAROLE,

DIEU S’ENGAGE À TENIR LA SIENNE;

et qu’il accepte ce que vous lui offrez.

D’un autre côté ce que vous réclamez pour faire face à vos besoins personnels, Dieu vous l’accorde joyeusement.

Sans la foi qui croit en ces choses, votre alliance ne durera pas.

Je termine en mettant sur vos cœurs ce texte de Jérémie:

«Venez, attachons-nous à l'Éternel par une alliance éternelle qui ne soit jamais oubliée!»

Il y en a qui n’ont jamais fait cette expérience.

Faites-la maintenant!

Quelques-uns d’entre vous, vous avez contracté une alliance, mais vous vous êtes retirés et n’avez jamais mis en pratique ce que vous aviez résolu.

OBÉISSEZ MAINTENANT!

Plusieurs se sont joyeusement attachés à l’Éternel, mais il est bon de renouveler son alliance et de faire quelque chose qui la rendra parfaite, perpétuelle et si réelle dans notre vie de tous les jours que nous ne la perdrons jamais de vue. Et ce quelque chose, cette consécration renouvelée, nous pouvons la faire ici même, maintenant.

En avant 1910 10 29