Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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VARIÉTÉS


L’abeille recherche les fleurs pour faire son miel, qui aidera au malade à se relever. Pensons aussi aux malades et aidons-les.

L’alouette joyeuse s’élance dans les airs et donne d'admirables leçons aux «aréoplanistes».

Elle nous dit à tous, d’accord avec le cantique:

Avançons-nous, joyeux, toujours joyeux.

Vers les pays des esprits bienheureux.

Le rossignol, le prince des chanteurs, semble dire aux solistes Salulistes en répétant ses douces mélodies: «Je charme mes auditeurs enchantant mon cantique d'actions de grâces; faites de même, et vous aurez le même succès.»

Le lièvre, doit l’œil ouvert. Contre le danger Camarades, ayons aussi l'œil ouvert, «Veillons et prions».

L’escargot a bien soin de toujours emporter sa maison avec lui, de sorte que quand il pleut, il a son parapluie sur le dos. Ayons toujours le parapluie d’une bonne conscience et nous réaliserons ces paroles de Christ à ses disciples: «Que votre cœur ne se trouble point

L'aimant attire le fer: Oh si nous savions aussi bien attirer les cœurs!

David fut vainqueur avec sa fronde sur le géant Goliath; et nous, nous pouvons vaincre le Géant du Doute.

À la tour de Babel, les ouvriers ne s’entendirent plus, et cela les obligea à interrompre leur travail. C’était un travail mû par l’orgueil; or l’orgueil va toujours au-devant de l’écrasement.

Les Salutistes s’entendent à merveille dans leur travail d'amour et d’humilité, aussi le Seigneur les bénit et l’œuvre avance à pas de géant.


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Au XIIIe siècle on découvrit en Europe la boussole, dont l'aiguille aimantée se tourne toujours vers le nord.

LE CHRIST EST NOTRE BOUSSOLE QUI NOUS DIRIGE TOUJOURS VERS LE CIEL.


Tous les matins à la caserne un soldat avec son clairon sonne le réveil.

Tous les chrétiens doivent être des réveilleurs d’âmes.Il y a des cœurs qui sont fermés avec la clef de l'orgueil et le cadenas des plaisirs, mais la clef de la foi est un passe-partout qui nous permettra d'ouvrir des cœurs extra-mondains.


Le caméléon prend toute sorte de couleurs, rouge, jaune, noire, verte, blanche; d’un instant à l’autre il change.

Le Salutiste est toujours en tricolore, alléluia rouge, jaune et bleu il ne change pas.


Quand Titus avait passé un jour sans trouver l’occasion de faire du bien, il disait: «J’ai perdu ma journée!»

Le Salutiste qui se dit à l'avant-garde ne doit jamais perdre aucune journée, car tous les jours il a l’occasion de faire beaucoup de bien. «Vanité des vanités, tout est vanité!» dit l’Ecclésiaste. Puisque tout est vain, puisque tout passe, vivons en dignes citoyens des cieux, gagnons à Christ des âmes immortelles. 


Térence a dit. «Je suis homme et rien de ce qui touche à l’humanité ne doit m’être étranger.»

Que le Salutiste se garde d’être étranger à la souffrance d’autrui.


Pesé, compté, divisé! Telles furent les paroles qu’une main écrivit sur un mur de la salle de festin où Belschatsar se livrait à sa dernière orgie, au moment où Cyrus pénétrait dans Babylone. Comme Belschatsar bien des hommes qui s'adonnent au péché se laisseront surprendre par leur ennemi Satan et subitement seront précipités dans l’éternité.

Prenez garde, le danger est imminent.


«Prends et lis

Un jour Saint-Augustin très agité entendit un enfant qui chantait: «Prends et lis!» Il prit la Bible, l’ouvrit dans une épitre de Paul qui décida de sa conversion.

Oh! la Bible, quel livre admirable! Rétrograde inconverti ouvre ce merveilleux Livre; tu y liras ceci: «VENEZ A MOI» Oui, viens à Christ il te pardonnera.


Tu es cet homme !... C’est ainsi que Nathan le prophète s’adressa à David coupable, qui se repentit de sa faute.

Le repentir, c’est le seul moyen de trouver la paix de l’âme.


Arnold de Winkelried (un Suisse), se sacrifia et permit ainsi à ses compatriotes de remporter la victoire de Sempach (1386).

Le Christ, en acceptant le sacrifice de la Croix, a remporté la plus éclatante des victoires. Sommes-nous prêts au sacrifice de nous-mêmes; si oui, tout va bien, et la victoire est de notre côté.


Bayard, un Français pur sang, a été surnommé le Chevalier sans peur et sans reproche.

Soyons aussi sans peur, car le Grand Capitaine de la victoire (Jésus), nous conduit à la bataille.


À Vaterloo, Cambronne fit cette réponse héroïque: «La garde meurt, et ne se rend pas!»

Quel exemple pour nos cœurs de Salutistes. Nous ne nous rendrons à aucune proposition de capitulation, mais nous continuerons le combat et nous mourons sous le drapeau.


Colomb, par son intrépidité, découvrit l’Amérique.

Les chrétiens les plus intrépides seront toujours ceux qui réussiront le mieux, tels un Paul, un Finney, un Moody, un Spurgeon, un François Coillard, un Evans Robert, un Général Booth, etc. «De l’audace, encore de l’audace, et toujours de l’audace!» disait Danton. Le Salutiste qui veut, coûte que coûte, la victoire, s’écrie: «Du courage, encore du courage, toujours du courage!»


Un jour, en plein midi, Diogène, une lanterne à la main, cherchait un homme sans parvenir à en trouver un seul.

Le Colonel Fornachon cherche des candidats pour l’Ecole-Militaire, il a plus de succès que Diogène, et je m’en réjouis beaucoup. Que d’autres répondent à l’appel.

S. Blanc.

En avant 1910 09 17



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