COIN DES ENFANTS
L’ART DE GRANDIR
— «J’ai un secret, dit un bambin de trois ans à sa petite sœur déjà plus réfléchie.
— Dis-le moi.
— Tu ne sais pas? Je vais avoir de grands bas et alors j’aurais de longues jambes.
— Non, tu ne seras pas plus grand pour ça!
— Et si je m’allonge et que je reste sur la pointe des pieds!
— Non plus.
Un nuage assombrit le petit visage, d’ordinaire si gai, si enjoué, de l’enfant, mais il disparut soudain:
— Ah bien! alors, je sais ce que je vais faire. Je vais me mettre à grandir. Comme cela je deviendrai un grand garçon.
Conclusion:
Aucune circonstance, rien de ce qui vient de l’extérieur ne nous rendra bons.
L’œuvre doit-être faite à l’intérieur, par le Saint-Esprit.
C’est la seule manière de grandir dans la vie spirituelle.
En avant 1910 09 17
UN FAIT
Richard Newton, dans un de ses ouvrages, raconte le fait suivant: «Il y a quelque temps, un incrédule fit une conférence dans une ville manufacturière d'Angleterre. Il dit, entre autres choses, que l’histoire de Jésus-Christ racontée par le Nouveau-Testament n’est pas vraie, qu’elle n’est qu’une fable.
La conférence finie, un ouvrier se leva, disant qu’il avait à poser une question à l’orateur: «Vous pouvez me demander ce que vous voudrez», répondit celui-ci.
Alors, l’ouvrier prit la parole en ces termes:
«Il y a trente ans, Monsieur, j’étais la honte de cette ville; aucune des personnes qui se respectent ne voulait causer avec moi. J’ai bien des fois essayé de me corriger, sans jamais y réussir.
Les membres de la Société de Tempérance m’ont fait entrer dans leurs rangs; mais j’ai tant de fois manqué à ma promesse, qu’ils ont jugé inutile de revenir à la charge.
Un jour, je fus ramassé par la police, conduit devant le magistrat, condamné et mis en prison. Là, tous les gardiens essayèrent de me faire changer de vie, mais en vain.
Enfin, Jésus se plaça sur mon chemin II me fit entendre des paroles de pardon et de délivrance.
J’appris à Le connaître comme mon Sauveur. Son amour fondit la glace de mon cœur, et je devins un homme nouveau.
Or, voici ce que je vous demande. Si l’histoire du Christ n’est pas vraie, si elle n’est qu’une fable comme vous le prétendez, comment pouvez-vous expliquer qu'elle ait produit un changement si extraordinaire et si béni dans ce pauvre cœur corrompu?
Le conférencier ne sut trop que répondre, et l’ouvrier conclut:
Oui, Monsieur, vous pouvez dire tout ce qu’il vous plaira, mais:
L’Évangile est la puissance de Dieu pour le salut
DE TOUS CEUX QUI CROIENT».
En avant 1910 09 17
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