MON ÂME, BÉNIS L’ÉTERNEL!
Mon âme, bénis l’Éternel!
Bénis donc l’Éternel, m’écriai-je, ô mon âme!
Et n’oublie jamais un seul de ses bienfaits.
Oh! bénis l’Éternel et devant tous proclame
Son amour infini, ses attributs parfaits.
Bénis-Le pour son Fils dont le sang purifie,
Ce Fils qui t’a valu le salut et la paix.
Jouissant dès ce jour d’une éternelle vie,
Mon âme bénis-le..., ne l’oublie jamais.
Ne sois plus insensible à son amour si tendre!
Dégagée à présent des liens d’autrefois,
Par des hymnes joyeux tu devrais bien lui rendre,
La louange et l’honneur, «expressions de ta foi».
Si tu suis ici-bas une route fleurie,
Et si tu te repais de joie et de bonheur,
Sache bien que c’est Dieu, dans sa grâce infinie,
Qui t’épargne de voir des moments de douleur.
Et si l’épreuve amère en brandissant son glaive,
Te frappe constamment t’apprenant à souffrir,
Ne doute pas, mon âme;... en regardant sans trêve,
A l’Éternel ton Dieu, sache encor le bénir.
Les différents sentiers par lesquels Dieu te mène
Sont parfois rayonnants et parfois ténébreux,
Mais ses vues d’amour, certes, ne sont pas vaines,
Car par l’un ou par l’autre, Il te conduit aux cieux.
Clément Debrez.
En avant 1910 09 17
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