EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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UNE POIGNÉE DE SABLE

Dans un petit village situé au bord de la mer, une femme arriva un jour chez son voisin qui possédait toute sa confiance; elle tenait une poignée de sable, et la lui montrant, elle lui disait: Je suis désespérée; en repassant ma vie j'y trouve plus de péchés contre Dieu que je n’ai de grains de sable dans la main: que faut-il faire?

— Allez, voisine, sur la plage; faites-y un tas de sable plus haut que vous, et demain vous m’en donnerez des nouvelles.

— Il ne serait pas nécessaire d’attendre à demain; le tas que je ferais, fût-il grand comme la maison, serait enlevé par la prochaine marée.

— C’est vrai, la mer emporterait tout. Eh bien! rappelez-vous que quand même vos péchés seraient aussi nombreux que les grains de sable de la plage, L'OCÉAN DE L’AMOUR DE DIEU LES COUVRE, LES ENLÈVE ET LES EMPORTE.

Le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché.

Ce fut une révélation pour la pauvre femme. Elle se rappelait avoir lu cette parole dans la Bible, et cela ne lui avait fait aucun bien. Cette fois elle crut et elle rentra chez elle pleine de joie.

En avant 1910 08 20

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La charité intervient jusque dans la punition des crimes; à côté du droit de punir, elle met le devoir de corriger.

L’HOMME COUPABLE EST UN HOMME ENCORE; ce n’est pas une chose dont on doive se débarrasser dès qu'elle nuit...

L’homme est un être raisonnable, capable de connaître le bien et le mal, de se repentir et de se réconcilier un jour avec l'ordre. Punir est juste, améliorer est charitable.

V. Cousin.

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