EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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CONVERSIONS DE DEUX JEUNES GENS DE FORCHIES

J’étais un jeune homme assez tenté par les plaisirs du monde et qui ne se faisait pas faute de blasphémer et de mentir. J’avais commencé à boire et j’avais de telles colères que j’en étais arrivé à me faire haïr de tous mes camarades de travail.

Aujourd’hui je suis, par la grâce de Dieu absolument transformé, et mon but, en écrivant ces lignes, est de faire savoir à ceux qui pourraient se trouver dans le même cas qu’il y a pour eux aussi la même glorieuse délivrance.

Mon Sauveur fera pour vous ce qu’il a fait pour moi à condition, toutefois, que vous veniez à Lui d’un cœur sincère et repentant.

Le jour de ma conversion j’étais malheureux parce que mon cœur était souillé; depuis tout a été effacé par Christ et je ne voudrais pour rien au monde revenir en arrière. Toute ma famille — qui compte 12 membres — est bien sauvée. Nous sommes tous désireux de marcher de l’avant.

Joseph Allard, Soldat de Forchies.

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Après une bien triste jeunesse, passée en grande partie dans la débauche, j’étais arrivé à l’âge de vingt-quatre ans, l’âme angoissée, ne sachant quel parti prendre pour sortir de cette situation sans issue.

Sur ces entrefaites, me promenant un jour avec un ami, j’entendis un chant dont les échos me parvinrent jusque dans la rue. C’était une réunion de l’Armée du Salut, qui se tenait dans un local voisin. J’entrai par curiosité, et ne me fis pas faute de rire.

Pourtant, le lendemain je revins, et bien des fois après, attiré là par je ne sais quelle force mystérieuse.

Un soir, je fus tellement touché par les belles paroles que j’entendis, que je me dis à moi-même: «Aujourd’hui, je veux changer de vie, c'est assez sur ce chemin maudit». Touché au cœur, je me donnai à Dieu sur le champ.

Depuis ce jour je suis un autre homme, j’ai trouvé le bonheur dans l’Armée, avec la paix de la conscience. Bien sauvé! Gloire à Dieu! Alléluia!

Emmanuel Viergé.

En avant 1910 07 23