EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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INVITATION À LA DANSE

Un coup d’œil rapide sur la gravure ci-contre expliquera d’emblée ma pensée. Une ronde— hommes et femmes y prennent part — et de tout leur cœur — une ronde sur l’emplacement des ruines de la Bastille, manifestation de la joie populaire — joie profonde et vivace — d’avoir vu enfin disparaître l’odieuse prison d’État, symbole de la tyrannie.

J’aimerais vous inviter, moi aussi, aujourd’hui même, à la danse, non pas à un bal public, dans un carrefour quelconque, où l’idée de la joie de la liberté conquise est généralement absente et qui n’est que l’occasion de trop copieuses libations, non ce n’est pas une invitation à une danse de ce genre que je désire vous communiquer. Mais pourtant, j’y tiens, je désire que ce 14 juillet soit pour vous une occasion de danser — même si comme moi vous ne savez pas danser — danser de joie — sauter en VOUS RÉJOUISSANT SUR LES RUINES D’UNE AUTRE BASTILLE, SUR VOTRE MAUVAIS CŒUR DÉTRUIT PAR LA PUISSANCE DE JÉSUS-CHRIST.

Oui, danser de joie parce que vous êtes libéré du mal, libéré de toutes passions mauvaises, plus que cela libéré de l’opinion publique, cette chaîne qui rive encore tant d’esclaves dans nos pays libres!

Voulez-vous aller en ce 14 juillet dans les rues de votre ville faire part à vos frères et sœurs de la joie qui remplit votre cœur et leur dire:

«Si vous saviez comme je suis heureux! JÉSUS HABITE DANS MON CŒUR, Il est venu m’affranchir de tout esclavage!

Quelqu’un un jour s’est présenté à moi et m’a annoncé qu’il fallait monter à l’assaut de cette Bastille qui était restée debout: mon cœur mauvais, forteresse du diable et ouvrir ses portes à Jésus-Christ qui accepterait ma reddition et me libérerait à jamais en me donnant la joie et la paix parfaites.

Je l’ai fait et tout ce que l’on m’avait prédit est arrivé et c’est pourquoi aujourd’hui je danse de joie!

Voulez-vous faire cette même expérience?

Rien de plus simple.

Tant que la Bastille était debout ces gens ne dansaient pas de joie, ils étaient remplis de craintes, ils souffraient cruellement. Vous aussi sous l’esclavage du plus dur des maîtres:

vous-mêmes

Cessez de faire le mal et vous danserez de joie — de la joie du salut par amour et reconnaissance pour votre Libérateur:

JÉSUS!

En avant 1910 07 16