RÉSULTATS DU CULTE DE FAMILLE
«Mon père, raconte l’illustre missionnaire écossais J-G. Raton, bientôt après sa conversion, et âgé seulement de dix-sep ans, d’accord avec sa mère, commença le culte de famille.
II ne s’est pas départi de cette coutume un seul jour jusqu’à sa mort, survenue à l’âge de soixante-dix-sept ans».
C’était un modeste ouvrier. Il éleva une nombreuse famille. Aucun de ses enfants ne se souvient que leur père ait manqué une fois à faire ce culte familial: ni course au marché, ni travail pressant, ni visites d’amis ou d’étrangers, ne l’a empêché de s’agenouiller au milieu des siens et d’offrir a des prières, des supplications avec des actions de grâces.»
D’autres que ses enfants bénéficièrent de cette coutume. «J'ai ouï dire depuis, écrit son fils, qu’une pauvre femme du village, vivant à ce moment-là dans l’inconduite, mais, dans la suite, changée par la grâce de Dieu, a avoué que la seule chose qui l’ait préservée du désespoir et du suicide, c’était qu’il lui arrivait, les nuits d’hiver, à la faveur des ténèbres, de se glisser jusqu’à la porte de chez nous, et d’écouter la prière de mon père:
«Que les pécheurs puissent revenir de leurs égarements et briller un jour comme des joyaux dans la couronne de notre Rédempteur!»...
Il lui semblait que l’excellent homme priait pour elle et que Dieu ne le désappointerait pas».
(L’Église chrétienne.)
En avant 1910 04 16
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