Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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LE CHEMIN DU BONHEUR


Tout être humain cherche le bonheur, c’est une vérité qui n’est contestée par personne mais qui peut encore être étendue, je crois, en disant que non seulement tout être humain, mais tous les êtres quels qu’ils soient cherchent le bonheur.

En effet, tous recherchent le mieux, et le bonheur ne consiste-t-il pas dans la satisfaction du désir qui attire tout être vers ce mieux dont la véritable fin est l'Être suprême, Dieu!


Dans le règne minéral, l’attraction est dirigée vers un état d’équilibre, soit purement mécanique, soit résultant du jeu des affinités chimiques.

Les êtres vivants inférieurs recherchent d’abord la conservation de la vie, puis la croissance physique; tout ce qui contribue à assurer ces effets procure le bonheur.

Au fur et à mesure que nous avançons dans l’échelle des êtres, les désirs deviennent de plus en plus élevés et quand nous arrivons à l’âme humaine il apparaît dans la condition du bonheur, un facteur nouveau: le choix.

Jusqu’ici nous avons vu les êtres préoccupés uniquement de leur propre bonheur, mais l’âme humaine, émanant directement du centre unique qui est Dieu, ne peut pas, sans déchoir, se désintéresser des autres âmes qui, comme elle, proviennent de la même source et cette vie vécue pour les autres est la vie divine même.

L’âme humaine se trouve ainsi entre deux alternatives:

ou bien s’unir au corps charnel faisant sa propre vie de cette vie animale, et pour elle c’est en réalité, la mort;

ou bien, se tournant vers Dieu, choisir la vie divine manifestée en Jésus-Christ.

Il est évident que la première condition ne peut être le bonheur car celui-ci est en effet essentiellement lié au progrès et ici il y a, au contraire, chute dans une condition inférieure, appelée le péché.


Il reste à savoir maintenant, comment l’âme morte dans le péché peut renaître à la vie divine?

Sa propre force est nulle puisqu’elle n’a d’autres racines que dans le péché, ainsi elle est irrémédiablement enchaînée; qui donc la délivrera de ce corps de mort?

Quand l’âme, par suite de ces expériences, a reconnu son propre état et son impuissance, c’est alors qu’intervient la puissance divine.


CHRIST CONSENT À MOURIR AVEC NOUS


Il se charge de notre misère, prend sur Lui notre péché et enfin renaît avec nous.

Il se fait d’abord petit enfant avec nous, nous soutient pendant tout le cours de notre croissance spirituelle, se plaçant toujours à notre niveau, car II N’EST PAS VENU POUR CONDAMNER MAIS POUR SAUVER.

Le résultat de cette présence du Christ en nous est d’abord cette immense paix éprouvée par l’âme qui a trouvé sa voie, qui marche peut-être encore à pas chancelants, mais sachant qu’elle avance vers le but suprême.

Ensuite, comme conséquence de notre union avec la vie divine, le fossé qui nous séparait de Dieu a été franchi et maintenant, nous le savons, notre âme est un rayon émané du foyer divin.

Or, toutes les autres âmes, même tombées, sont sorties de ce même foyer, et ainsi en nous donnant à Dieu nous nous sommes unis à nos semblables par les liens de la plus étroite fraternité.

Nous n'avons plus alors souci de notre propre salut qui est acquis par Christ vivant en nous; notre bonheur dépend de celui de l’humanité tout entière. La condition de ce bonheur est toujours le progrès vers ce but qui est le règne de Dieu sur la terre et il suffit à notre bonheur d’avoir cette promesse du Christ que si nous agissons en son nom nos efforts ne resteront pas sans effet.


Si tous nos dons sont utilisés en vue de l’avancement du règne de Dieu, nous pouvons être certains que le règne de Dieu avance sûrement et c’est pourquoi j’ai écrit cet article, le croyant fermement, si imparfait qu’il soit, capable d’aider une âme à trouver le chemin du bonheur.

Boter, Soldat

En avant 1910 04 09



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