Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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AVANT LA RÉSURRECTION


Par le Colonel Lawley

Avant de ressusciter, Jésus a dû braver un Gethsémané et paraître au «tribunal d’un Pilate».

Dans ce jardin tous dormaient; seul, Il priait

Dans ce tribunal, tous étaient contre Lui, mais Il est allé de l'avant

Dans ce jardin, Il a, de son propre accord choisi d’exécuter la volonté de son Père. Il a bu le calice.

Dans ce tribunal, on a serré sa précieuse tête dans une couronne d’épines, mais il n'a point ouvert la bouche!

Vous êtes-vous livré de cette façon en esprit?

Avez-vous abdiqué votre volonté?

Êtes-vous prêt à boire la coupe la plus amère, à paraître à la barre d’un Pilate moderne?

Ou bien redoutez-vous les conséquences, avez-vous peur d’essayer?

Dans ce cas, ne vous attendez pas à monter plus haut ni à triompher des ténèbres et des démons qui vous torturent et vous dominent.


Pour Jésus, il y eût un Vendredi-Saint avant le dimanche de Pâques! Quel jour que ce Vendredi! Qu’il fut sombre, terrible! Comme la foule, criait, hurlait. Les hosannas avaient fait place aux huées, le jour à la nuit, toute la ville était en tumulte, ses disciples épouvantés l’avaient tous abandonné, Il était seul!

La route était aride, la colline escarpée, la croix pesante, l’épreuve amère, la chair faible, les démons légions, les amis rares et deux mondes s’étaient liés contre Lui, mais II allait de l’avant et marchait résolument; Il gravit le Calvaire et atteignit le sommet.

Les clous furent rivés, les pointes enfoncées à coups de marteaux, le gibet fixé.

Le Fils de Dieu était suspendu entre le Ciel et la terre!

Les démons riaient de Lui,

les traîtres l’insultaient, ses ennemis le bafouaient,

les Scribes le raillaient,

Dieu se cachait,

néanmoins Il tint fermement l’étendard, soutint le combat, résista à l’enfer, marcha sur ses ennemis, dispersa ses adversaires, balaya le champ de bataille et s’écria à l’ouïe de la terre, de l’enfer et du Ciel:


«TOUT EST ACCOMPLI!»


* * *


Lecteur, y a-t-il un Vendredi saint dans votre vie?

À l’exemple du Maître, avez-vous tourné le dos à tout, marché dans l’empreinte du sang? Vous êtes-vous livrés à la souffrance, avez-vous embrassé la croix et bu la coupe amère?

Le moi est-il mort?

Cherchez-vous avant tout le Royaume de Dieu?

Sinon, vous ne pouvez vous attendre à jouir de la résurrection, à fouler avec Lui les verts pâturages, à vous asseoir à ses côtés auprès des eaux paisibles.

Quittez tout, abandonnez le monde, soumettez-vous, payez le prix et toutes les bénédictions dont vous avez entendu parler seront à vous.....



* * *


Ce n’était qu’une faible jeune fille, ou un garçon bien ordinaire, mais tout à Dieu qui les appela à devenirs des conducteurs, des officiers et ils ont eu le courage de Le suivre.

Cherchez-les autour de vous, où sont-ils aujourd’hui?

Peut-être aux Indes ou quelque autre part sur le vaste champ de bataille, gagnant les âmes, les ramenant à la justice, les consolant de leurs afflictions et rassemblant les joyaux destinés à la couronne de leur Libérateur! 


Je me rappelle une chère jeune fille qui eut le courage de suivre Dieu. Elle était sauvée depuis peu de temps quand de sombres nuages s’amassèrent sur sa tête. Ses amis qui ne connaissaient point l’Armée du Salut, lui donnèrent un mois pour choisir entre elle et eux.

Le mois, s’écoula, le dernier soir arriva, elle se rendit comme d’habitude à la réunion et à son retour reçut l’ordre de choisir.

Hésita-t-elle?

Non, pas un seul instant. À demi étourdie, elle reprit son chemin dans l’obscurité, suivie seulement par un petit chien qui refusa de la quitter. À mesure que les froides heures de la nuit s’écoulaient elle réalisait ce que c'était que de se trouver sans abri pour l’amour de Christ.

Elle erra tout le jour suivant dans la ville. Le soir vint elle était fatiguée et triste. Trois semaines de suite elle coucha sur les planches d’une chambrette qu’elle avait louée pour 1 fr. 80 (en 1910) par semaine et passa plusieurs jours sans manger. Mais le Ciel la suivait et Dieu l’appela bientôt sur le champ de bataille.

Elle devint officière et a amené des milliers de pécheurs à Jésus, relevé des femmes tombées et conduit pour toujours au port où il n’y a plus d’orages bien des âmes travaillées et lassées.


Je ne doute pas que plus d’un pécheur et même beaucoup de ceux qui liront ces lignes n’aient refusé une fois de suivre Jésus et ne soient aujourd’hui bien loin de Lui et mille fois vaincus.


Cher lecteur, voulez-vous aller à Christ pendant ces fêtes de Pâques?

Voulez-vous vous approcher de Sa croix?

Voulez-vous vous mettre à ses pieds et en finir pour toujours avec vos misérables contestations?


IL FAUT LE SUIVRE,

IL FAUT LUI OBÉIR,

II FAUT QUE VOUS SOYEZ À LUI.


Regardez-le encore une fois, voyez ses larmes, son sang, ses angoisses, sa tristesse, ses souffrances!

Regardez-Le, Il vous fait un signe! Ses lèvres remuent, écoutez-Le. Il vous appelle!

Lui direz-vous encore: «Non»?

Oserez-vous Lui dire: «Attend encore un peu»?

Oh! non, levez-vous, suivez-le et on pourra dire de vous alors:

«Il n'est plus ici, il est ressuscité»

En avant 1910 03 26



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