Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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COMMENT ON PEUT VAINCRE L’ENNEMI 


Nous avons entrepris la guerre la plus grande et la plus implacable qui ait jamais été livrée; c’est aussi la plus importante à cause des résultats qu’elle doit produire.


L’ENNEMI QUE NOUS CHERCHONS À VAINCRE,

ET CONTRE LEQUEL NOUS COMBATTONS,

C’EST LE PÉCHÉ.


Dieu déteste le péché, c’est pourquoi nous devons lui livrer bataille partout où nous le rencontrons, en quelque lieu qu’il se trouve, sous quelque forme qu’il se présente; qu’il soit grand ou petit, connu ou caché; qu’il se manifeste dans les actions des hommes, ou qu’il soit enseveli au fond de leur cœur!

Nous déclarons donc la guerre au péché, et nous ne cesserons le combat qu’après avoir remporté la victoire.

Soldats, Quelles sont les conditions dans lesquelles vous devez être pour sortir victorieux de la lutte en établissant le royaume de Christ dans le monde?

Il faut, avant tout, que vous soyez vous-mêmes délivrés du péché.

Comment pourrez-vous dépeindre l’horreur qu’il inspire à Dieu, si vous ne la ressentez pas vous-mêmes profondément!

Comment pourrez-vous parler aux autres de l’esclavage dans lequel le péché les retient, et leur montrer la voie de la liberté et du salut, si vous n’en avez pas été complètement délivrés vous-mêmes?

Comment pourrez-vous parler aussi de la paix profonde et de la joie infinie que donne le salut parfait, si vous ne les connaissez pas par expérience?

Si vous voulez-être vainqueurs de l’ennemi qui vous entoure dans le monde, il ne faut pas lui faire de quartier, car:


LA FIDÉLITÉ À VOTRE SAUVEUR

EXIGE QUE VOUS DÉNONCIEZ ET QUE

VOUS RÉPROUVIEZ TOUT PÉCHÉ EN SON NOM.


Comment y arriverez-vous, si vous faites grâce au péché dans votre propre cœur, si quelques liens vous retiennent encore, et que vous n’ayez pas renoncé au service de Satan; si l’égoïsme, l’orgueil, la rancune ou d’autres passions ont encore de l’empire sur vous?

Avant qu’une armée puisse porter la guerre avec succès sur le territoire de l’ennemi, il faut tout d’abord qu’elle l’ait expulsé de son propre camp, s’il y est établi.

De même pour que vous puissiez vaincre le péché autour de vous:

il faut d’abord le vaincre au dedans de vous;

il faut que vous soyez complètement purifiés de vos iniquités;

que Satan n’ait plus de prise sur vous;

qu’il ait été chassé de votre âme;

que vous soyez saints, en un mot!

Alors seulement vous pourrez déclarer la guerre au péché, qui existe dans le monde, le combattre et le vaincre; vous pourrez le dénoncer à haute voix, et dans les termes les plus sévères.


L’ENNEMI SUPRÊME


Qui que nous soyons, riche ou pauvre, savant ou ignorant, nous nous acheminons tous vers une catastrophe inévitable: la mort.

Les inégalités sociales sont réelles, mais aucune position de fortune, fussions-nous l’homme le plus riche de l’univers, ne nous met à l’abri de la mort.

Les compagnies d’assurances sont nombreuses à notre époque et elles prévoient toutes sortes d’accidents qu’elles réparent dans une certaine mesure.

Aucune ne peut réparer en quoi que ce soit l’accident suprême qui doit clore notre carrière, aucune ne peut proroger l’échéance fatale.

Nos belles armées terrestres munies d’engins perfectionnés — maudite soit la perfection dans ce domaine! — ouvrent un vaste champ d’action à la sombre faucheuse, mais toutes ensemble ne pourraient lui barrer la route.

Elle se rit de tous les obstacles, des résistances les plus désespérées.

L’or des millionnaires ne peut la corrompre;

La science de docteurs éminents n’entrave guère sa marche.

Parfois la mort prévient ses victimes en leur dépêchant un de ses nombreux agents: quelque maladie qui affaiblit progressivement leur corps, ou l’une des infirmités qui accompagnent la vieillesse.

D’autres fois elle surgit brusquement et frappe avant qu’on ait le temps de se reconnaître.


La mort n’a pas égard à l’âge ou à la beauté.

Son bras se lève et retombe sans cesse et, chaque fois, une créature humaine a cessé de vivre, UNE ÂME IMMORTELLE EST ENTRÉE DANS L’ÉTERNITÉ (mais quelle éternité!).

La mort est le plus grand ennemi de notre race et son ombre se projette sur notre existence entière. La Bible l’appelle: le roi des épouvantements.

Pourquoi la mort?

C’est la question qui vient naturellement à l’esprit de quiconque réfléchit et qui torture notre cœur lorsque nous nous trouvons en présence du cercueil d’un être bien aimé. La Parole de Dieu nous répond:


C’EST LA CONSÉQUENCE, LE FRUIT, LE SALAIRE DU PÉCHÉ.

La mort est un grand désordre physique qui provient d’un grand désordre moral.


* * *


La vie est un don de Dieu.

Pour en jouir, l’homme n’avait qu’à rester dans l’état de dépendance où l’avait mis son Créateur. Cet état, du reste, n’avait rien d’un esclavage dur et pénible. L’obéissance réclamée à l’homme était toute filiale.

Sa nature pure et innocente, sinon parfaite, lui permettait de suivre facilement et sans effort la volonté de Dieu. Mais l’homme voulut échapper à tout contrôle, il aspira à être l’égal de Dieu.

Ce jour-là, l’harmonie fut détruite, le péché entra dans le monde et ouvrit la porte aux souffrances de tous genres et à la mort.

La vie est un don de Dieu, disions-nous.

En se séparant du donateur, l'homme perdit le don et voilà pourquoi À CÔTÉ DE CHAQUE BERCEAU IL Y A UNE TOMBE.

Certes, c’est là un état terrible et anormal!

Naître pour mourir, assister impuissant à l’effondrement de soi-même ou, dans certains cas, subir l’horrible torture d’un enlisement long, cruel, inexorable, c’est contraire à notre nature tout entière.


L’homme tremble à la pensée du mystérieux au-delà, car il sent bien que la mort ne l’anéantit, pas tout entier.

N’y a-t-il donc aucun espoir, n’existe-t-il point de remède?

Béni soit Dieu! un remède efficace existe, l’espoir luit sur notre pauvre humanité.

Jésus-Christ a vaincu et désarmé la mort, Il a brisé le sceptre du roi des épouvantements.

Jésus a pris sur Lui nos péchés et les a expiés en Son corps sur le bois.

Il est descendu au tombeau et en est descendu victorieux.

À tous ceux qui croient en Lui et s’unissent à Lui, Il donne la vie éternelle.


Le péché nous a séparés de Dieu,

Jésus nous a unis à Son Père et notre Père.


La condamnation est ôtée et la frayeur disparaît du cœur de l’enfant de Dieu.

La mort ne se présente plus à lui que comme un ennemi vaincu.

Cependant il faudra traverser la sombre vallée!

C’est vrai, mais pour le vrai chrétien, la vallée de la mort est éclairée. Ce n’est pas par la torche fumeuse de quelque système philosophique, ce n’est pas non plus par la lueur blafarde du flambeau de la propre justice, c’est par la lumière resplendissante du Soleil de justice. «Ô mort, où est ton aiguillon? Ô sépulcre, où est ta victoire?» s’écriait saint Paul il y a dix-neuf siècles.

Si Jésus devient votre Sauveur personnel, avec saint Paul, et comme lui, vous pourrez pousser ce cri de victoire.

Excelsior.

En avant 1904 07 14



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