Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

----------

LES EAUX DE LA VIE 


Par le Commissaire

Ce qui distingue les remèdes divins des remèdes humains, c’est que les premiers, par leur puissance absolue et la plénitude de leurs effets, ne guérissent pas seulement les maux qu’ils veulent guérir, mais donnent à l’âme une satisfaction si intense et si durable, qu’elle ne peut plus rien désirer.

C’est que Dieu dans sa puissance infinie peut répondre à tous les besoins de l’âme, la satisfaire à satiété:


«Il est puissant pour délivrer complètement tous ceux qui s’approchent de lui.»


L’homme imparfait ne peut offrir que des remèdes imparfaits; la morale est souvent incomplète, les systèmes philosophiques sont souvent stériles et les digues qu’ils érigent contre la marée montante du péché, sont toujours impuissantes à en contenir les eaux empoisonnées.

Mais Dieu, quand il touche la plaie, ce n'est point pour y appliquer un remède temporaire, mais pour la guérir complètement.

L’ÂME HUMAINE, assoiffée qu’elle est de paix et de pureté, NE POURRA JAMAIS ÊTRE SATISFAITE EN DEHORS DE DIEU. Offrez-lui tout ce que le monde a de plus beau, de plus élevé: vous croirez l’avoir désaltérée, mais vous découvrirez bientôt, hélas! que sa soif devient de plus en plus intense. 


Rentrant d’un long voyage que j’avais fait au Transvaal, nous étions à une journée du Cap, où je devais me rendre; vers deux heures de l’après-midi le chef de train me montra une vaste nappe d’eau qui s’étendait à quelques kilomètres de nous; ses flots semblaient si bleus, les montagnes qui l’entouraient paraissaient si belles qu’on se serait cru aux portes mêmes de la ville. Mais ce n’était qu’un mirage! Plus nous nous rapprochions de cette eau, plus elle disparaissait à nos yeux; enfin nous n'aperçûmes plus que les plaines stériles du Karoo. N’en est-il pas toujours ainsi pour toute âme qui cherche paix et bonheur en dehors de Dieu?

Interrogez les philosophes, que vous répondront-ils?

Qu’ils ont bien pu indiquer aux hommes l’idéal à atteindre, qu’ils ont pu en quelque sorte décrire les beautés des hautes altitudes intellectuelles et morales, mais que, quant aux moyens à y parvenir, ils ne les connaissaient qu’imparfaitement, qu’ils en étaient encore à l’ère des recherches, des tâtonnements, des essais plus ou moins incertains.

Interrogez les fortunés de la vie, ceux auxquels la fortune a souri.

Ils vous répondront que leur existence n’a été qu’une suite ininterrompue de soucis, d’anxiétés, de hauts et de bas, et si, par hasard, ce millionnaire a commencé pauvre, il regrettera presque les jours de durs labeurs qui eux au moins avaient l’espérance pour compagne.

Interrogez à gauche, interrogez à droite, interrogez partout.

Si vous avez affaire à une âme honnête et droite, la réponse sera toujours négative, le doute planera toujours dans le cœur.

Interrogez votre propre expérience: que vous dit-elle?

En dehors de Dieu quel but avez-vous atteint dans la vie?

Sans Dieu quelles victoires définitives avez-vous remportées sur vos passions?

Que faites-vous, par vos propres forces, pour calmer les souffrances des autres, que faites-vous pour les aider, les encourager, les relever?

Dites, que faites-vous?

Et si regardant plus haut encore vous pensez aux grands problèmes de la vie humaine, à la mort, à l’Éternité, au compte que vous aurez à rendre à CELUI DEVANT LEQUEL «tous genoux fléchiront», quelle réponse avez-vous sans Christ, quel soulagement trouvez-vous dans les moyens fallacieux qu’on vous propose en dehors de Lui?

Soif de vraie paix, soif de bonheur, soif intense de pureté et de sainteté, soif de pardon, qui vous apaisera jamais?

Béni soit Dieu! Cette soif peut être pour toujours calmée, car c’est précisément dans ce but que Jésus a donné Sa vie. En Lui se trouvent le baume à toutes les blessures, le remède à tous les maux.

«Dans le désert brûlant que je traverse,

Rien ne désaltère mon cœur.

Oh! mais quand Sa voix divine me presse

De mes yeux s'arrêtent les pleurs.

Le Ciel ici-bas, oh! c’est de T’entendre:

Ta voix sait calmer ma douleur.

Ta voix, Jésus a des accents si tendres,

Toi seul Tu réjouis mon cœur.»

En avant 1904 07 09


 

Table des matières