À MÉDITER
a vie intérieure est semblable au fer que l’on forge. L’homme intérieur doit toujours de temps à autre passer par le feu et être frappé de coups redoublés. Ainsi, il prend peu à peu la forme que Dieu veut et se prête à l’exécution de ses desseins.
Autre analogie consolante: ce qui sort de cette fournaise reste dur et malléable à la fois, tandis que nos résolutions et nos propres efforts manquent de solidité. Dieu ne donne son esprit qu’à ceux qui veulent s’en servir et non pas seulement le posséder pour en jouir.
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Dieu ne rend jamais pour les siens la fournaise trop ardente. Bien au contraire: Il diminue même l’intensité du feu de l’épreuve et les hommes ne peuvent nous faire un atome de mal de plus qu’ils ne le doivent selon les décrets de Dieu.
Je puis en rendre témoignage: j'eus moi-même, après les périodes les plus pénibles de ma vie, le sentiment, très net qu’elles auraient pu durer plus longtemps et être plus pénibles encore. Courage donc! La sonde ne pourra aller plus profond qu’il ne faut.
G, Hilty.
En avant 1910 01 08
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