EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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POURQUOI LES RÉVEILS SONT-ILS RARES?

J’en appelle à vous, mes frères de toute dénomination, n’est-ce pas un fait de votre propre expérience et de vos observations que les ouvriers chrétiens sont à un degré alarmant distraits de l’œuvre directe de la conversion des pécheurs et de la sanctification de l’Église?

Ceci est trop notoire pour nécessiter aucune preuve. Les journaux quotidiens, les mouvements des corps ecclésiastiques, les discussions doctrinales et — le dirai-je? — d’ambitieux projets, pourraient témoigner du fait que

la grande masse des ouvriers s’occupent d’autre chose que du réveil,

de la sanctification et de l’entière consécration de l’église.

Maintenant, mes frères bien-aimés, puisqu’il en est ainsi, ne devons-nous pas le reconnaître, le confesser, le déplorer et comprendre avant tout que, quelque soient les autres besoins pressants à envisager, nous devons nous repentir et recevoir une nouvelle onction pour notre œuvre?

Frères bien-aimés, cela ne sert de rien d’aller chercher de lointains motifs, alors que le principal de tous est à notre porte tandis que:

– nos cœurs sont froids,

– que notre zèle pour les réveils est en baisse,

– que nous nous occupons de la politique de l’église

– ou que nous nous querellons à propos de son gouvernement,

il n’est pas étonnant que l’église et le monde soient endormis sur un sujet si important.

Rév. Ch. Finney

En avant 1910 01 01