Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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À PROPOS DE DÉMONS


De tout temps les esprits des démons, esclaves de passions qui les dévorent sans qu’ils puissent jamais les assouvir, ont cherché à se mettre en contact avec l’âme des hommes. Que pourrait-on concevoir de plus affreux que des vies ainsi possédées!

Et cependant des milliers de personnes, pour la plupart ne connaissant rien aux problèmes psychiques, n’étant aucunement armées, soit ou point de vue moral, soit autrement, pour des explorations si dangereuses, ne craignent pas de rechercher un contact tout aussi malfaisant qu’opposé aux Écritures avec les esprits des morts.

Que de déceptions, que de tromperies, que de regrets amers, que de remords n’ont pas été, et ne sont pas le partage des insensés qui se livrent ainsi au commerce des esprits!

Mais ce n’est pas de spiritisme que nous désirons nous occuper en ce moment, mais c’est plutôt de cette délivrance merveilleuse opérée par le Christ alors que ses disciples étaient impuissants à chasser l’esprit impur qui tourmentait le pauvre enfant que mentionne l'évangile de saint Luc.

Sans parler d’une possession absolue, et tout en restant en deçà des limites des faits, ne pourrait-on pas dire qu’un grand grand nombre d’hommes appartenant à toutes les classes de la société, les instruits comme les ignorants, les riches comme les pauvres, sont plus ou moins possédés, hantés par un esprit qui pour n’être point une personnalité démoniaque ou autre, n’en est pas moins un monstre d’iniquités.


Voyez ce jeune homme, il appartient à une excellente famille, ses parents lui ont donné une éducation soignée, Il est instruit, aimable, et cependant, son âme est possédée par l’ambition et l’orgueil.

Atteindre le but qu’il s’est proposé dans la vie, voilà sa grande ambition. Pour y arriver, il sacrifiera les affections ses plus chères, il marchera sur les sentiments des autres, il oubliera ses devoirs vis-à-vis de ses semblables, puis il sacrifiera tout, jusqu’à l’honneur même, à la condition bien entendu que son honneur, au point de vue de la société, ne soit point atteint pour arriver à ses fins.


Lecteurs, vous pensez peut-être que j’ai donné au tableau une teinte trop sombre. Détrompez-vous, le cas décrit ci-dessus ne donne qu’une idée bien faible d’un type hélas! trop commun, parmi les hautes classes.

Oui, j’en ai rencontré de ces monstres intellectuels, j’en ai vu de ces possédés par le démon de l’ambition et de l’orgueil et chaque fois que je les ai croisés, je n’ai jamais hésité à leur dire toute ma pensée. Et lorsque (ô comble), ils professèrent d’être chrétiens, j’ai cherché avec vérité et amour à leur montrer qu’ils n’avaient du Christ que le nom et qu’à moins d’une repentance profonde appliquant l’abandon de ce hideux péché, leur part serait avec les perdus.

Vous voudrez bien remarquer en passant que le type ci-dessus n’implique aucunement un homme adonné au vice tel que l’ivrognerie ou l’impureté. C’est qu’en effet, si ceux-ci sont des vices détestables, du moins vous les reconnaissez immédiatement et l’horreur même qu’ils inspirent vous pousse à les éviter.

Mais le péché de l’orgueil pharisaïque, ce vice des vices; le péché de l’égoïsme poli, raffiné, subtil, séduisant, oh! quelle abomination devant Dieu, oh! QUEL TUEUR D’ÂMES!

Le pire, peut-être, c’est que souvent ceux qui en sont possédés s’enveloppent dans une propre justice qui n’est qu’une autre forme de l’égoïsme qui remplit leur âme chétive. 


Ami lecteur, permets que je demande de t’examiner toi-même à la lumière de ta conscience avec l’impartialité d’une âme honnête et sincère.

Et si, tu découvrais dans ta vie des traces du péché que je viens de décrire, souviens-toi que le Christ, en mourant, s’est donné pour toi comme pour le pécheur plus grossier apparemment et que ton âme, si elle veut hériter du Ciel et avoir part à l’arbre de vie doit passer exactement par la même transformation et que:


CHRIST, Lui seulement,

peut te délivrer de ton péché, te sauver, te pardonner.


* * *


Il y a bien d’autres monstres, qui s'appliquent avec trop de succès, hélas! à la destruction des âmes. Qui dira jamais les ravages causés par l’impureté, cette peste morale qui marche nuit et jour et dont les victimes sont sans nombre!

L’impureté est un monstre qui ne se laisse arrêter par aucune barrière. Il frappe l’âme du jeune enfant, il empoisonne les pensées de cœurs qui, sans lui seraient nobles et généreux, il tarit à leur source, des vies précieuses qui autrement, pourraient donner une belle et utile carrière pour Dieu et le monde.

Ah! que de confessions n’ai-je pas entendues!

Que de sanglots qui m’ont transpercé l’âme!

Que de souffrances de la part des victimes de ce vice honteux et dégradant!

Et s’il y a un domaine où la philosophie et la science des hommes sont impuissantes à accomplir quoi que ce soit de tangible et de permanent, n’est-ce pas celui-là?

Oh! que les remèdes humains dans tout ce qu’ils ont de plus puissant, sont incapables à guérir le vice de l’impureté!

MAIS LE CHRIST QUE J’ADORE EST PUISSANT POUR DÉLIVRER! Celui qui a pu guérir le jeune démoniaque dont il est parlé plus haut et le rendre sain et sauf à son père peut délivrer complètement toute victime du péché.

Ce repos béni de l’âme

Ah! longtemps je l’ai cherché.

Mes efforts, toutes mes larmes,

N’ont pas pu me délivrer.

Que d’âmes qui ont fait cette expérience et qui pendant des années ont été opprimées par le despotisme de cette passion mais qui, aujourd’hui, peuvent avec allégresse témoigner de la délivrance qu’elles ont obtenue quand elles se sont abandonnées au Sauveur du monde.

Maintenant j’ouvre la porte,

Jésus entre dans mon cœur,

La victoire il la remporte,

Je livre tout au Sauveur.

Viens régner, Seigneur, j’abdique,

Je t'acclame, Roi des Rois,

Que toute ma vie indique

Le disciple de sa croix.

Une remarque pour conclure.

Qu’il soit question des péchés intellectuels ou de ceux de la chair, aucun d’entre eux ne saurait résister à la grâce divine.

Il n’y a pas d’habitudes trop invétérées, pas de passions trop prédominantes, desquelles Christ ne puisse triompher quand l’âme s’abandonne à Lui avec repentance et foi.

En avant 1904 06 04



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