Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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COLONNE DE LA SAINTETÉ


La vie chrétienne telle qu'elle est généralement comprise, n’est pas, il faut en convenir, une vie vraiment heureuse. On me disait un jour:

«Votre religion, à vous chrétiens, semble vous rendre malheureux. Vous avez l'air tout triste; vous ne faites pas envie.»

Ce fut une révélation pour moi; pour la première fois, je compris que la religion du Christ doit rendre heureux ceux qui ont le privilège de la posséder, et dès ce moment je commençai à demander au Seigneur de me montrer le secret d’une vie chrétienne heureuse.


Tous les enfants de Dieu soupirent après la victoire sur le péché, et la paix intérieure. Plusieurs même ont le sentiment infime que c’est leur droit. Pourtant leur expérience répond rarement à cette aspiration, et la plupart des chrétiens sentent qu’ils ne vivent pas comme des enfants de Dieu devraient le faire.

Vous avez peut-être une conception claire des doctrines chrétiennes, vous vous réjouissez dans la connaissance des choses révélées dans les Écritures, mais vous ne réalisez pas la puissance de ces choses dans votre vie.

Vous avez cru en Christ et vous avez cherché à le suivre, mais il ne s’est pas révélé à vous comme la vie même de votre âme.

Vous avez trouvé en Jésus la délivrance de la condamnation, mais non de la puissance du péché, et en dépit de tout ce que vous savez et de tout ce que vous avez reçu, votre âme reste affamée, soupirant en secret après ce pain de vie promis dans les Écritures à tout croyant.

Après des jours et des années de luttes stériles, l’espérance de la victoire s’est affaiblie, et dans votre découragement, vous êtes arrivé à la conviction que la vie chrétienne ne sera jamais qu’une alternative de défaites et de victoires, qu’il vous faudra inévitablement toujours pécher et toujours vous repentir, pour retomber encore, et vous repentir de nouveau.

Mais est-ce vraiment là tout ce que le Seigneur s’est proposé lorsqu'il a donné sa vie pour nous?

N’avait-il en vue que cette demi-délivrance qui nous laisse lutter dans le découragement et le sentiment continuel de la défaite?

Que signifient alors ces déclarations:

«Béni soit le Seigneur de nous permettre, après que nous serions délivrés de nos ennemis, de le servir sans crainte, en marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie.»

«Grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ.»

«Nous sommes vainqueurs et au-delà par Celui qui nous a aimés.»

La Bible nous dit que «le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable», et nous ne pouvons douter qu’il ne puisse et ne veuille accomplir l’œuvre qu’il a résolue. Comment supposer que le Dieu saint qui hait le péché chez le pécheur, puisse le tolérer chez le chrétien, et qu’il ait conçu le plan du salut, de telle sorte que ceux qu’il a sauvés de la peine du péché ne puissent être délivrés de sa puissance?

La Bible déclare que Jésus «peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui».

Ce n’est pas une doctrine nouvelle que nous annonçons; elle a rempli de chants de triomphe la vie des saints à travers les âges, et elle retentit maintenant de nouveau pour la plus grande joie des âmes fatiguées et chargées.

Ne rejetez donc pas cette vérité avant d’avoir sondé les Écritures avec prières, pour voir si les choses sont bien ainsi.

Demandez à Dieu «qu’il ouvre les yeux de votre cœur pour que vous sachiez quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force».

Et du moment que vous commencez à discerner cette puissance, détournez à toujours vos regards de votre propre faiblesse, pour les porter sur Celui qui veut et peut vous faire réaliser la délivrance.


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L’orgueil déjeune avec l’abondance, dîne avec la pauvreté et soupe avec la honte.

L’oisiveté ressemble à la rouille: elle use plus que le travail.

Ne fais que ce que tu oseras dire.

Applique-toi à vaincre chez toi les défauts qui te déplaisent le plus chez les autres.

En avant 1904 05 07


 

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