Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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NOTES DU CHEF D’ÉTAT-MAJOR SUR LA SEMAINE DE RENONCEMENT


La semaine de renoncement.

Dieu tient les cœurs des hommes dans Sa main Tout ce que nous entreprenons, à moins qu’il ne le bénisse, est de peu d’importance:


«Si l’Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain.»


Mais nous ne devons pas, à cause de cela, négliger un seul devoir ou perdre une seule occasion de faire tout notre possible dans cette affaire.

Notre campagne de Renoncement n’est pas simplement une campagne en vue d’obtenir de l’argent. C’EST UN APPEL AU SACRIFICE DE SOI MÊME POUR L’AMOUR DE CHRIST, à l’abandon de ce qui nous est agréable pour lui plaire et à la communion de notre volonté avec la Sienne.

Pour faire pénitence? Non, mille fois non!

Mais un joyeux renoncement qui découle de l’amour et de la foi, et le plus grand de tous sera l’obéissance à la volonté de notre Père céleste.

Le fait que nous convions les autres à se joindre à nous dans cet effort, n’est qu’un appel pour obtenir tout ce que nous pouvons de bénédictions et de victoires.


Le but financier.

Quant à l’argent, c’est en effet le grand but de cet effort d’aider l’œuvre de l’Armée dans son ensemble ce travail se fait devant le monde entier. Les hommes et les femmes qui le font agissent dans toutes les nations et se donnent de la peine.

Ils doivent être aidés et fortifiés généreusement. Leur vie même constitue un appel digne d’attirer l’attention de tous.

Je n’ai pas l’intention de faire leur apologie en leur appliquant les paroles d’un des plus grands hommes de l’Angleterre sur ceux qui se dévouent pour le bien de l’humanité:

«Ils ont voyagé et ont travaillé, non pour contempler la somptuosité des palais ou la majesté des temples, ni pour mesurer les ruines de la grandeur antique, ni pour mettre en balance les curiosités de l’art moderne, ni pour collectionner des médailles ou des manuscrits, ou amonceler de l’or; mais pour plonger dans les profondeurs des cachots, pour s’enfoncer dans la contagion des hôpitaux, pour visiter les demeures de tristesse et de peine, évaluer la misère humaine, l’oppression et le mépris, se souvenir de ceux que le monde oublie, s’occuper de ceux qu’on néglige, visiter les délaissés, calmer et adoucir les souffrances de tous les hommes dans tous les pays.»

C’est, dis-je, pour accomplir ce travail, pour le continuer et l’étendre, que nous avons besoin de l’or et de l’argent que nous réclamons pendant cette Semaine de Renoncement.


Ceci vient de Dieu.

Un tel travail ne commande pas seulement la sympathie, l’admiration et la reconnaissance. Le cœur humain ne peut pas être spectateur de tels efforts pour relever l’humanité souffrante sans reconnaissance.

La raison peut n’être pas capable d’expliquer, ni l’égoïsme capable de comprendre un tel amour pour ce qui est sans attraits, et un tel dévouement pour un travail si souvent ingrat et décevant; mais tous deux sont forcés de s’incliner, d’admirer, et quand ils doivent essayer d’en rendre compte, ils ne peuvent que dire: «Cela vient de Dieu».


Bien plus.

Je vais plus loin que cela. Partout où il y a un vrai renoncement pour l’amour des autres, soit qu’il se manifeste dans le petit garçon des rues qui partage son repas d’un sou avec un petit camarade affamé, ou le cultivateur indien qui apporte son riz au pied du Sauveur, ou soit que nous le voyions chez ceux qui ont le confortable et la richesse, mais qui se privent de quelque chose dont ils pourraient raisonnablement jouir afin de rendre service à la cause de Christ ou de ses disciples, je pense que nous pouvons dire alors que Dieu est dans cela.

Encourageons cela, alors, et pratiquons-le, et réclamons hardiment des satisfaits et des égoïstes qui nous entourent, qu’ils foulent aux pieds leur propre petitesse et se souviennent du grand Renoncement de la Croix.

En avant 1904 03 26


 

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