Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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À QUOI SERT L’ARGENT COLLECTÉ

PENDANT LA SEMAINE DE RENONCEMENT?


Nous avons pensé être utile à nos lecteurs en leur donnant quelques renseignements sur l’emploi des fonds collectés par l’Armée du Salut, pendant la Semaine de Renoncement.

La majeure partie des sommes reçues est affectée à nos Institutions sociales.

Nous n’étonnerons personne parmi ceux qui savent un peu ce qu’est ce genre de travail, si nous disons que ces Oeuvres ne font point leurs frais, et que par conséquent il nous faut couvrir annuellement d’une part le déficit de l’exercice courant et de l’autre parer aux créations ou développements nouveaux.

L'autre partie des recettes du Renoncement est affecté à nos Oeuvres d'Evanglisation. Or, c'est ici que les explications sont les plus nécessaires, car beaucoup de gens ignorants de la question ou ne s’intéressant pas aux choses religieuses, n’en voient point l’utilité, et se demandent à quoi servent nos réunions. C’est pour elles un culte à côté d’un autre culte.

Détrompez-vous. C’est beaucoup plus et beaucoup mieux que cela.

Nos réunions visent toutes un but pratique: le relèvement moral de l’individu, plus que cela, sa transformation qui fera d’un débauché un être pur, d’un voleur un honnête homme, de quelqu’un de sobre, etc.

De cette manière nous atteignons non seulement l’individu, mais le foyer, la famille où l’harmonie peut désormais régner et par suite le pays entier.

C’est donc une œuvre éminemment patriotique que poursuit l’Armée du Salut dans ses salles d’évangélisation, ou dans ses ventes de journaux dans les cafés, puisqu’elle élève ainsi le niveau moral du peuple chez qui elle travaille en élevant celui de l’individu.

Un dernier mot: nous recevons dans nos institutions sociales tout individu sans lui demander comple ni de son origine, ni de sa nationalité, ni de sa religion, ni de ses opinions quelles qu’elles soient.


SON SEUL DROIT À NOTRE SYMPATHIE EST SON MALHEUR.


Il nous suffit de savoir qu’il souffre pour que nous lui ouvriions, en même temps que notre cœur, les portes de l’Institution qui lui convient.

En avant 1904 03 26


 

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