Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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À L’ÉCOLE DE DIEU


L’homme est la créature suprême dans ce monde, et, dans le plan de Dieu, la lutte que cette créature doit soutenir contre l’adversité et les forces du diable est destinée à la former pour les trônes, les couronnes et les royaumes du monde à venir. C’est pourquoi nous devons continuer à croire, à espérer, à aimer et à lutter.


«En temps convenable, nous moissonnerons, si nous ne faiblissons pas.»


Nous devons nous méfier du découragement et prendre garde de ne pas nous enfuir loin du conflit. Si nous fuyons, nous périrons pour jamais.

Si nous combattons jusqu’à la fin, «nous conquerrons, quoique nous mourions.»

RIEN NE PEUT NOUS ATTEINDRE SANS QUE DIEU NE LE PERMETTE, et par Sa Grâce, rien ne peut nous arriver que pour notre plus grand bien.

Dieu veut édifier en nous un être saint, mais un être saint est pour l’éternité et présente bien des côtés, et c’est pourquoi il doit être assujetti de bien des manières.

Nous devons être instruits à la fois par la peine et par le plaisir, — nous devons apprendre à être dans l’abondance et dans le besoin. Et c’est pourquoi nous serons précipités souvent des hauteurs vers les profondeurs, et lancés de nouveau des profondeurs aux sommets.

Aujourd’hui le soleil brille, le monde est plein de beauté et la vie semble une fête; mais demain les nuages orageux s’abaissent, la beauté est cachée et nous sommes disposés à craindre que le soleil ne brillera plus du tout.

Aujourd’hui, les hommes ont les yeux sur nous, sourient et s’écrient: Hosanna! mais demain ils froncent le sourcil, grincent des dents et s’écrient: «Crucifie-le!»

Aujourd’hui nous sommes dans l’abondance et pouvons nourrir les multitudes des affamés avec ce que nous avons épargné; demain, nous mêmes serons les affamés et nous ne saurons pas où nous tourner pour avoir du pain.

Aujourd’hui notre cœur est fort et nous nous sentons forts pour suivre mille, demain nous sommes faibles et brisés et la vie est un fardeau;

Aujourd’hui nous prions et Dieu nous entend avant que nous l’ayons appelé et répond tandis que nous parlons encore; demain nous plaidons, nous pleurons et nous gémissons et les cieux semblent fermés; et le moqueur tentateur murmure doucement: «Où est ton Dieu, maintenant?»

Aujourd’hui Job est l’homme le plus riche de tout l’Orient et ses fils sont les plus forts et ses filles sont les plus belles de tout le pays, demain il est pauvre et sans enfants.

Aujourd’hui Joseph est le favori du cœur et de la maison de son père: demain il est sous le fouet et se fatigue et il est blessé par la chaîne de la bande d’esclaves.

Aujourd’hui David s’est attaché à la fille du roi; demain le roi, avec une haine sanguinaire, lui lance son javelot et le poursuit dans les montagnes, comme il ferait avec une perdrix ou un loup.

Aujourd’hui Daniel se tient dans la suite du roi au milieu des centaines de princes et de conseillers; le soir il est dans la fosse aux lions.

Que signifie toute cette incertitude et ce mystère de plaisir et de peine, d’espoir et de désespoir, de faveur et de défaveur?

Ah! Alléluia! Cela signifie que Dieu a besoin de nous pour Lui-même.


«Le Seigneur châtie celui qu’il aime.»


Cela veut dire qu’il voit en nous quelque chose qu’il vaut la peine de développer, et qu’il veut faire notre éducation!

Un ami de celui qui écrit ceci possédait une mine d’or. Il promit au Seigneur chaque sou de profit qu’il en tirerait. Il ne fit rien que perdre 500.000 francs dans cette voie. Il consulta le Seigneur à ce sujet. Le Seigneur lui dit: «Je fais ton éducation, et je puis m’offrir le luxe d’employer des millions pour cela.»

L’homme s’écria: «Ô Seigneur, si tu peux t’offrir cela je puis comprendre que tu savais que j’avais besoin de passer par cette école.»


Dieu voudrait nous rendre forts dans la foi, puissants dans la prière, fermes dans l’espérance, contents quel que soit notre lot, parfaits dans l'amour, sans peur dans notre dévouement à la vérité, aimant l’humanité et étant plus que vainqueurs.

Il nous détachera de l’homme, dans lequel il n’y a point d’espoir, pour nous attacher à Lui-même, il nous détachera du monde et nous déliera de tous nos liens au ciel.

Quand Job eut apprit sa leçon — qui n’était pas seulement pour lui seul mais pour des milliers et des milliers d’autres qui passaient comme lui par les épreuves — il eut des richesses doublées, fut guéri, eut des fils plus forts et des filles plus belles.

Joseph quitta la cellule de sa prison et la chaîne des esclaves et s’assit comme favori dans le palais du roi et gouverna son empire.

Le roi mourut de sa propre main et David s’assit sur son trône.

Daniel sortit de la fosse aux lions et s’éleva aux plus grands honneurs et conquit plus d’estime qu’il n’en avait jamais eue auparavant.

Il en sera ainsi, non avec l’homme qui regimbe contre les aiguillons, mais pour qui s’abaisse et s’abrite sous la main de Dieu; pour celui qui se réjouit, obéit et se confie sans douter tandis que son Dieu fait son éducation.

Le secret de la paix et de la victoire dans toutes ces circonstances est «UN PEU PLUS DE FOI EN JÉSUS».


À L’ÉCOLE DE DIEU

nous apprenons bien plus par le cœur que par la tête,

et par la foi bien plus que par la logique.


«Seigneur, Je crois!» Amen.

En avant 1904 03 26



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