EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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SUIS-JE OBLIGÉ DE PÉCHER?

Le salut est la reddition d’un homme à Dieu, le moment où il enlève les verrous de son âme, où il ouvre toute grande la porte de son cœur à Christ; c’est son entrée dans le Royaume de Gloire et la victoire du Seigneur, fort et puissant, sur tous les ennemis qu’il trouve dans la place.

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Il ne dit pas, comme beaucoup, «qu’il hait le péché», ni comme bien d’autres «qu’il a pris de bonnes résolutions», ni comme d’autres encore «qu’il a pleuré et prié», mais comme beaucoup qui L’ont reçu, «qu’il leur a donné le pouvoir de devenir les fils de Dieu».

Ces autres choses peuvent être des marches pour descendre dans la piscine, mais elles ne sont pas la piscine. Le seul moment critique dans l’histoire d’un homme, qui soit le point vital de son existence est LA VENUE DE JÉSUS-CHRIST EN LUI.

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Avant cela, le diable a fait très gentiment son propre chemin, «mais quand un plus fort que lui viendra sur lui et le domptera, il se saisira de toute son armure, dans laquelle il se confie et partage son butin».

Ici, dans une coquille de noix, vous avez ce que Christ peut faire et comment II le fait. Toutes vos prières, tous vos exercices religieux, toutes vos actions ne sont utiles qu’autant qu’ils sont subordonnés à cela et coopèrent dans l’œuvre merveilleuse de votre Sauveur.

Le diable est fort, mais béni soit le nom du Seigneur, «il y a un peu plus fort que lui». C’est pourquoi relevez les mains qui sont abattues.

«La lumière est plus forte que les ténèbres. Le bien est plus fort que le mal. La justice est plus forte que le péché. Le ciel est plus fort que l’enfer. Jésus-Christ, «Dieu manifesté en chair, est plus fort, infiniment plus fort que le diable».

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Ceci posé, jusqu’à quel point pourrons-nous être victorieux sur le péché par la puissance de Christ demeurant en nous? Sûrement chaque démon, grand ou petit, peut être chassé de nos cœurs et chaque pièce de son équipement aussi. «Mais, dit quelqu’un, je ne crois pas que ce soit possible de vivre sans péché».

Très bien, examinons la question dans son entier.

Pour commencer, le péché n’est pas un brouillard qui vous suffoque, que vous le vouliez ou non et que vous ne pouvez chasser; ce sont ou de mauvaises pensées, de mauvaises paroles ou de mauvaises actions.

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Un homme est-il forcé de pécher?

Sommes-nous des êtres libres?

Sommes-nous responsables pour nos péchés?

Si un homme n’a pas la liberté de choisir, il n’est pas un pécheur. Il ne peut y avoir de punition pour une action, ni dans ce monde ni dans l’autre, excepté si un homme a la liberté de choisir.

Voilà la question:

Êtes-vous libre de faire ou de ne pas faire, de parler ou de garder le silence, de recevoir les pensées du diable et de les faire vôtres, ou de les chasser par la foi en Jésus Christ?

Laissez votre expérience passée parler.

Prenez chaque péché ou série de péchés que vous aimez, écrivez-les sur les tablettes de votre mémoire et demandez-vous à vous-même, loyalement et nettement, si dans tous les cas il n’y a pas eu un moment où vous pouviez choisir le bien et fuir le péché par la puissance de Jésus Christ.

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Venons-en maintenant à l’application pratique.

Ne voyez-vous pas que c’est vrai des expériences passées aussi bien que des futures?

Toutes les choses qui sont maintenant passées, étaient autre fois dans le domaine «à venir».

Comment les hommes tombent-ils dans le péché?

Un homme pèche parce que «il est amorcé par sa propre convoitise, et quand la convoitise a conçu, elle enfante le péché, et le péché étant consommé produit la mort.»

Mais nous avons un Sauveur qui «a lui-même, souffert étant tenté», et c’est pourquoi «Il est capable de secourir ceux qui sont tentés» et avec la tentation donnera un chemin pour y échapper qui vous rendra capable de la supporter.

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Les tentations viendront. Un homme vit quinze, vingt, trente ou quarante ans négligeant ses facultés spirituelles et permettant aux terrestres de devenir plus fortes.

Quand il se convertit ses facultés spirituelles sont lentes, endormies et atrophiées, tandis que ses facultés terrestres sont vives, bien éveillées et vigoureuses. Depuis, dans la nature des choses, viennent les difficultés. Elles sont aussi favorables qu’elles pourraient l’être et nous devrions leur souhaiter la bienvenue comme une partie de notre éducation dans les choses divines.

MAIS IL N’Y A POINT NÉCESSITÉ POUR NOUS D’Y SUCCOMBER.

Seulement fais «ton habitation plus haut» et «tu fouleras aux pieds le lion et le serpent, le jeune lion et le dragon tu fouleras aux pieds.»

En «prenant le bouclier de la foi, vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin».

L’ange du Seigneur dit: «IL SAUVERA SON PEUPLE DE SES PÉCHÉS.»

Faites-vous partie de Son peuple?

«Oui», répond votre cœur, «béni soit Son nom! J’en fais partie».

«Il sauvera son peuple de ses péchés».

Êtes-vous sauvé des vôtres?

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De quelle utilité était-ce que Jésus mourût au Calvaire, si nous ne pouvons jamais être délivrés de la puissance du péché?

Le fait que Jésus n’a jamais attendu un pareil résultat ressort d’une façon absolument claire de tout l’Évangile. Il dit précisément:

«Il s’est donné Lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité».

Il suit clairement de là que SI VOUS N’ÊTES PAS RACHETÉ DE TOUT PÉCHÉ en paroles, actions ou pensées, IL MOURUT EN VAIN POUR VOUS.

Votre droit d’aînesse comme fils de Dieu est une délivrance. Elle est vôtre par la foi en Jésus-Christ. Si vous persistez à la vendre pour un plat de lentilles, qui est-ce qui est à blâmer?

Jésus-Christ désire que vous marchiez en vêtements blancs avec Lui, et aucune puissance ni sur la terre ni en enfer ne peut vous en empêcher que vous-même.

Si votre âme est assoiffée de justice, vous en serez rempli.

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Qu’en est-il du passé?

«Oh, oui! dites-vous», c’est une précieuse et purifiante rivière, que celle qui peut laver de tout péché.

«Très bien; qu’en sera-t-il pour l’avenir?»
«Ah, de cela, répondez-vous, je n'en suis pas du tout sûr.»

Bien, n’importe: nous essayerons de vous aider. Ne pouvez-vous pas comprendre que la foi, la bonne volonté pour obéir, et l’abandon de soi-même qui vous ont apporté la purification pour le passé, si vous les appliquez au futur peuvent vous garder pur?

N’avez-vous jamais eu un jour dans votre vie où vous ayez vécu sans aucun péché?

Si oui, pourquoi n’y en aurait-il pas deux?

VIVEZ UN JOUR À LA FOIS.

Ne regardez pas vos péchés en bloc; prenez-les dans le détail. Écrivez les différentes sortes de péchés dans lesquels vous pourriez tomber et mettez une croix en regard de ceux dont Christ ne peut pas vous délivrer.

Parcourez cette maudite liste, mettez votre doigt sur votre péché et posez-vous à vous-même la question:

«Le Dieu que je sers peut-il me délivrer?»

Et le Maître vous répondra:

«IL VOUS SERA FAIT SELON VOTRE FOI.»

Voulez-vous la délivrance?

En avant 1904 02 20