EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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LE SOLEIL DES ÂMES

Comme il y a un soleil qui éclaire, réchauffe, réjouit et vivifie la nature, et qui est le centre du monde physique, il y a un Soleil qui éclaire, réjouit et vivifie les âmes, et qui est le centre du monde moral et spirituel.

Ce Soleil, c’est Celui qui a été le Révélateur et la manifestation de l’amour de Dieu pour l’humanité, et qui s’est élevé de la crèche de Bethléem à la croix du Calvaire pour crier aux hommes cette parole souveraine, qu’aucune bouche humaine n’osa jamais prononcer: «JE SUIS LA LUMIÈRE DU MONDE», et pour projeter sur les ténèbres au sein desquelles se débattaient et se perdaient les âmes, les divins rayons qui leur ont fait retrouver le chemin de l’espérance, de la paix, de la vie et du bonheur:

C’EST JÉSUS-CHRIST.

Cette déclaration fera probablement sourire, du sourire de Voltaire, ceux de mes lecteurs qui tâchent de se persuader que le progrès et la science sont en train de creuser le tombeau des croyances religieuses.

Ils croient au soleil qui se voit ou se sent, parce qu’il appartient au monde expérimental.

Ils ne croient pas à Jésus-Christ, parce qu’il fait partie, disent-ils, du domaine de la chimère. Quelle erreur!

Il n’y a pas de faits plus sensibles, plus tangibles, plus solidement basés sur l’expérience, par conséquent plus scientifiquement démontrés et plus réels que les phénomènes dont Jésus-Christ est la cause dans les âmes qui subissent Son action.

Se trouvera-t-il quelqu’un pour me démentir si j’affirme que le soleil existe, quand sa lumière m’éblouit, quand sa clarté m’environne, quand ses rayons m’enveloppent, quand sa chaleur me réchauffe et me ranime?

Et ne passerais-je pas pour un insensé, si, avec toutes ces marques évidentes de sa présence, je prétendais être la victime de quelque illusion?

Eh bien! les manifestations de la présence de Jésus-Christ et de Son influence sont tout aussi positives.

Mon être tout entier en est pénétré. Je le sens; j’en vis; je Lui dois mes impressions les plus vives et mes joies les plus profondes et les plus pures.

– Sa lumière resplendit autour de moi, et illumine dans tous ses détails la route que je parcours.

– Les rayons de Sa grâce me pénètrent et me communiquent d’incomparables forces et d’inexprimables félicités.

Ce sont des faits, tout aussi caractérisés que les autres, des expériences, tout aussi vécues et probantes, qui me donnent LE DROIT D’AFFIRMER QUE JÉSUS-CHRIST EST BIEN LE DIVIN SOLEIL DES ÂMES, et qu’il faut avoir sur l’entendement un triple bandeau d’ignorance, d’obstination ou de folie pour le contester.

En avant 1904 01 30