MORT DE LA CONSUL MADAME BOOTH-TUKER
Née à Gateshead, le 8 Janvier 1860, promue à la Gloire le mercredi 28Octobre 1903, à Marceline, dans le Missouri (Amérique)
PUISSANT TÉMOIGNAGE DU GÉNÉRAL COMME CHEF ET PÈRE
Clapton est à cette heure (6 h. 35), une maison de tristesse. La musique en est imprégnée. Le visage des Salutistes portant encore des traces de larmes témoigne du même fait. Le peu d’éclat de la lumière favorise aussi ce sentiment, Mais gloire, Alléluia! au-dessus des têtes de cette affluence de monde, et tout autour de la Cathédrale du Salut flottent des drapeaux rouges, Sang et Feu.
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Il est 6 h. 45. La musique s’élève. Sont-ce des notes claires de victoire? Oui! descendant sur les cœurs des affligés. Nous comprenons la signification de nos couleurs.
Le Rouge représente le Calvaire: mais le Calvaire n’était pas une défaite. L’obscurité enveloppe la scène. Dieu et la nature semblaient abandonner le Sauveur du monde. Mais nous savons maintenant que ce que l’Enfer imagina comme son grand chef d’œuvre est devenue la plus grande joie du ciel. Christ crucifié est, et sera toujours. Christ glorifié. Merci, ô Dieu, pour les couleurs de notre Armée: le Jaune, Rouge et Bleu, mais plus particulièrement pour le Rouge.
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La foule qui se rue à notre Quartier Général International pour obtenir des cartes d’entrée pour Congress Hall, justifie pleinement cette précaution et d’autres prises en semblables occasions.
Dès 5 heures, des quantités de Camarades en uniforme se tiennent aux abords du Congress Hall et, dès que les portes s’ouvrent, ces Camarades ardents, modérant leur ardeur, sans pourtant avoir des figures tristes, et portant au bras gauche le brassard blanc, prennent leur place dans le vaste bâtiment. Cette vue vous va droit au cœur.
Presque au niveau du plafond flottent les drapeaux Sang Feu; les pilliers comme le devant de l’estrade sont couverts de verdure et ornés de palmes, emblèmes des souvenirs bénis de l’illustre guerrière qui nous a quittés.
Au-dessus de tous ces drapeaux nombreux et variés flotte la bannière étoilée des États unis, sacrée maintenant, et entourée ce soir d’une affection et d’un respect qu’elle n’avait jamais eut auparavant.
Pendant que l’auditoire se forme, la Fanfare Internationale joue lentement et solennellement: «Virante étoile» et «la Croix ne dépasse pas la grâce».
Cortège solennel
Les drapeaux ouvrent la marche aux sons de la musique. Les femmes viennent d’abord, compagnes de travail de la Consul, qui ont perdu plus qu’une soeur: «une mère en Israël».
D’un pas assuré, suivent les Commissaires, hommes forts, piliers de cette Maison de Dieu.
La première émotion est ressentie quand les enfants du Chef et Madame Booth — Mary. Bernard, Olivier, Dora, Widiff (la Sergente Catherine étant malade, secouée par ce triste évènement et sa sœur Miriam retenue auprès d’elle pour la soigner) — font leur entrée, Ils évoquent à nos pensées le foyer sans mère des bords de l’Hudson.
Le cher Chef et sa bien-aimée femme — bien que brisés — n’ont jamais paru si nobles. Ils avancent et nous avanceront. Et voici, le père — seul! — et cependant pas seul. Une armée de cinq mille Salutistes l’entoure de son affection. Aimé, respecté, vénéré, précieux à nos cœurs avant, que ne sera-t-il pas maintenant? plus que jamais, éternellement, précieux! La tristesse ne le submergera pas — La défaite ne l’effraie pas — La mort — même la mort de sa précieuse enfant — ne peut arrêter ses progrès. Il dirige encore bien qu’accablé par cette perte si douloureuse. Chacun le suit des yeux jusqu’à l’estrade.
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La musique cesse. Le Chef prend sa place et nous assiégeons le trône de Dieu auprès duquel s’est envolée celle qui nous a quittés. Le Commissaire Ivil bey intercède pour le Général et de partout nos cœurs lui répondent.
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Mais le caractère de cette grande réunion est impressionné autant par les chants que par les ferventes prières. On chante: Sauveur béni! c'est en Toi qu'est le refuge! Quel chant! C’est la musique du ciel! La Commisse Booth Hellberg, la seule fille du Général présente, s’accroche à son père et semble remporter une victoire intime pendant le chant du dernier verset.
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Le Commissaire Cosandey est debout. Un esprit de triomphe nous entoure. Que ces paroles qu’il adresse à Dieu sont vraies! «Nous sentons que l’esprit d’amour et de puissance est manifeste ici. Tu es notre Providence.»
La gloire du triomphe est presque visible tandis que le Chef invite chacun à chanter en levant ses mains. Moment intraduisible.
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Le Chef prie à travers ses larmes réclamant la lumière et la puissance de Dieu pour assurer la victoire. C’est la note vraie. La mort est ensevelie dans la fosse et quand le Chef s’écrie: «Tu es plus grand que la mort!» le premier Alléluia retentit:
Ô mort, où es ton aiguillon?
O tombeau, où es ta victoire?
C’est un service commémoratif pourtant!
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Prêchez cela jusqu’aux sommets des collines. Opposez la vérité aux mensonges du diable. Élevez la voix, vous les Saints et les Soldats dans le Ciel ou sur la terre. Dieu vit! Ses soldats peuvent mourir, mais son esprit jamais, jamais, jamais! Un chant s’élève: La sombre vallée de la mort a perdu sa terreur pour moi.
Messages
Le Commissaire Pollard remplit alors un devoir sacré, devoir d’amour, en donnant lecture des messages qui sont arrivés de tous les bouts de la terre — de l’Australie, du Japon, des Indes, de l’Afrique du Sud, des capitales de l’Europe — et les gages d’amour, de dévouement, de loyauté, venus de tous les départements du Q. G. I.
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Le Chef, tremblant d’émotion, lit: «Tout le Canada prie pour le Général!»
Le Message du Commandant
Un silence plus solennel encore plane sur l’auditoire pendant que le Chef, lit phrase par phrase le message du Commandant (dont le texte paraîtra dans le prochain numéro). Après cette lecture, Mme Bramwell Booth intercède auprès de Dieu d’une manière si touchante pour le Général, le Commandant et les chers enfants. (Lire cette prière la semaine prochaine).
Les témoignages sont ensuite entendus appelés par le Chef lui-même.
Le Général se lève alors. Moment solennel entre tous.
Adresse du Général
Mes chers Camarades et Amis, Je suis absolument sûr que vous comprendrez que je sorte de mon habitude ce soir et que je vous fasse part de quelques-unes de mes pensées sur lesquelles je tiens à vous parler. Beaucoup s’élèvent dans mon esprit, bien des sentiments agitent mon cœur, le font vibrer, tressaillir, frémir. Tout à l’heure tandis que j’écoutais les chants et les témoignages, que je regardais vos visages, mes pensées s’envolaient vers le passé. Mais ce soir, je ne veux profiter de cette occasion que pour vous faire quelques observations sur lesquelles je désire attirer votre attention.
Demain, nos Camarades américains conduiront au cimetière de New-York les restes mortels de ma bien-aimée fille la Consul, Mme Booth Tucker.
L’appel de l’Ange de la mort
Elle est tombée en combattant! Comme un évangile ailé, elle volait de-ci, de-là sur cette terre, répandant à la lettre des semences d’espérance, de sainteté, semences célestes, parmi les enfants des hommes souffrant et vivant dans le péché, quand soudain, sans avis préalable, l’Ange de la mort l’a rencontrée, et après une faible lutte et sans espoir, la pressa de rejoindre sa mère dans la présence de son Sauveur et Seigneur.
Sa mort est une perte inexprimable! Elle était un Soldat du Salut d’une incomparable valeur! Un long passé plein de souvenirs héroïques est derrière elle. Peut-être n’y a-t-il personne dans les temps modernes, de son âge et dans ses circonstances, dont on pourrait dire avec plus de vérité: Elle a combattu le bon combat!
Un monument royal de salut
En regardant aujourd’hui en arrière dans la vie de la Consul, je puis raconter quelques-unes des merveilleuses choses que Dieu l’a rendue capable de faire.
Dans Ses mains et par Sa grâce, elle a amené des pécheurs au salut, rendu la vie aux fils prodigues, nourri les affamés, instruit les ignorants, guéri les cœurs brisés, soigné les malades, formé les Officiers, vaincu les démons, commandé les armées de salutistes, et de beaucoup d’autres manières rempli la mission libératrice à laquelle elle était appelée.
À Celui, dans la force duquel ce travail a été accompli, nous rendons humblement reconnaissance. À Lui nous donnons toute la gloire!
Une toute jeune ambassadrice
Elle commença de bonne heure. — Convertie au printemps de la vie, elle se donna au service de Dieu sans réserve, et alors qu’elle était encore une enfant, elle descendit jusqu’aux profondeurs les plus extrêmes du péché et de la misère pour atteindre les oubliés, les sans espoir et les déclassés.
Elle fut bientôt promue au commandement de nos Écoles Militaires Internationales où son exemple et son travail portèrent des fruits et continuent à en porter tout autour du monde.
En Asie et en Europe
Ensuite elle accompagna le Commandant aux Indes où, côte à côte, ils vécurent et travaillèrent pour les populations indigènes jusqu’à ce que sa santé fût si compromise que je lui enjoignis l’ordre de retourner en Angleterre pour sauver sa vie.
Revenue une fois de plus à son ancienne vigueur, elle voyagea à travers l’Europe proclamant le message du Salut et, il y a huit ans, elle fut appointée aux États-Unis, où, je crois a des milliers pourraient rendre témoignage à l’élévation de son caractère, à l’amour qu’elle portait au peuple de ce pays, à l’efficacité de son travail et à l’esprit du Christ qui l’animait.
Là, comme compagne du Commandant, elle conquit une place pour elle même et pour l’Armée, dans la confiance et l’appréciation de tous ceux qui constituent la partie la plus noble et la meilleure de cette grande nation.
Les deux Présidents qui ont occupé le pouvoir pendant son commandement se joignirent aux hommes et aux femmes de chaque État pour l’aider dans son œuvre, et c’est du fond du cœur qu’aujourd’hui nous, les représentants de beaucoup de nations, les remercions pour tout cela.
Et maintenant la mort nous l’a enlevée! Mercredi dernier, à trois heures du matin, à l’appel de son divin Maître, elle entra dans l’éternel repos. C’est, comme je l’ai dit, une perte irréparable.
Son cœur
Elle avait un grand cœur. Son amour était aussi grand que les besoins du monde. Il atteignait aux plus extrêmes limites des tristesses et des souffrances humaines et la rendait prête pour tout sacrifice, quel qu’il soit.
La Consul comme orateur
Elle était éloquente et persuasive au plus haut degré. Elle ne commandait pas seulement l’attention la plus stricte et la plus sympathique, mais en des multitudes de cas elle amena ses auditeurs à recevoir et à embrasser la vérité qu’elle proclamait, et à agir en harmonie avec ses demandes.
Ses aptitudes au commandement, déjà très remarquables, se développèrent très rapidement, à la grande joie de tous ceux qui la connaissaient, quoique parfois il pouvait sembler qu’elle était trop tendre aux sentiments de ceux qu’elle dirigeait; elle a toujours été considérée par ceux qui la connaissaient le mieux, comme «un habile administrateur et un conducteur d’hommes des plus capables».
Et ainsi je serai excusé si je regarde la mort de ma précieuse fille comme une perte sérieuse pour ce pauvre monde. On se sépare difficilement de caractères aussi riches que cette brave et généreuse âme qui, il y a seulement quelques jours, palpitait à chaque souffrance et faisait vibrer tout entier ce corps maintenant enfermé dans ce cercueil et qui demain sera conduit au tombeau.
La perte de l’armée
La mort de la Consul est une grande perte pour l’Armée. Je puis certes juger de ceci autant que qui que ce soit au monde. L’Armée a magnifiquement lutté sous ses ordres. Ce qu’elle a accompli par la grâce de Dieu, est manifeste pour tous ceux qui veulent le voir.
Elle commençait justement à réaliser ses capacités pour accomplir l’œuvre à laquelle Dieu l’a appelée. Les portes des occasions sont ouvertes devant elle parmi tous les peuples de la terre.
Des milliers de cœurs déjà combattent sous sa bannière, désirant ardemment marcher de l’avant dans ce conflit avec le péché et la misère.
Plus de conducteurs — plus de conducteurs capables — voilà ce dont nous avons besoin, et quand nous sommes comme aujourd’hui en face d’un fait aussi triste que l’un des plus capables et des plus expérimentés de ceux que nous possédons, a été subitement arraché au front de la bataille, est-il surprenant que nous considérions cela comme une perte?
C’est plus qu’une perte. C’est une calamité dont il m’est difficile, sinon impossible de donner une juste idée.
La place vacante à la maison
La mort de la Consul est une grande perte pour son précieux mari. — Ici, je serai silencieux, incapable de trouver des mots pour décrire une telle tristesse. Le Commandant et la Consul étaient certainement unis l’un à l’autre de la façon la plus étroite, mais encore leurs dons merveilleux se complétaient absolument. Aussi, semblait-il à ceux qui les connaissaient le mieux, qu’ils avaient été vraiment créés l’un pour l’autre, unis d’une façon vraiment remarquable jusqu’au plus profond de leurs cœurs.
Et maintenant l'un a été arraché à l’autre et le Commandant reste seul pour pleurer, travailler et combattre.
La Mère
La mort de la Consul est une grande perte pour sa précieuse famille. — Peu de mères ont égalé cette mère en tendresse, en renoncement, et en ambition sainte pour ses enfants. Son zèle pour Christ, sa pitié pour ceux qui périssent, et ses efforts pratiques pour donner tout le rendement possible à sa sollicitude, étaient tous faits en harmonie avec ses devoirs envers ses enfants, qui, après Dieu et son mari, ont toujours occupé la première place dans son âme. Aussi ces enfants lui ont-ils donné, en retour, une affection profonde et respectueuse autant qu’une mère pouvait le désirer, et l’espoir d’une vie utile et sainte telle qu’aucune ne pourrait raisonnablement souhaiter davantage.
Précieux enfants! Qui peut décrire votre perte? Je n’ai pas de mots pour la rendre. Votre Père céleste, qui est au ciel, sera votre mère. Je le crois. Nous lui demanderons de le faire.
La Fille
C’est une grande perte pour son père, le Général. On sait qu’elle tenait une grande place dans mon coeur et chacun sentait que c’était bien qu’il en fût ainsi. Il ne pouvait pas en être autrement. Son noble caractère, son dévouement pour sa mère mourante, le désintéressement avec lequel elle portait sur ses épaules les intérêts généraux de la famille, tout cela résonne en ce moment jusqu’au plus profond de mon âme.
Elle comprit et apprécia l’Armée du Salut sous ses aspects les plus larges et les plus variés.
Elle sentait que, pour la plus grande gloire de Dieu, j'avais besoin qu’elle vienne, et était capable de s'élever au-dessus de tous les intérêts personnels et de jeter son être entier et tous ceux qu’elle pouvait influencer dans la tâche colossale de réaliser mes désirs.
Est-ce surprenant, alors, que je l'aie aimée autant qu’un père peut aimer une fille, et doit-on s’étonner que je m’afflige de sa perte?
Est-ce du murmure?
Non! Que vous dirais-je de plus? J’ai déjà assez parlé de perte et de tristesse. Peut-être trop.
Est-ce pour me complaire en moi même? Certainement non! Et je sais qu’aucun de ceux qui souffrent de cette épreuve, n’est disposé à regimber contre les aiguillons. Ce que le Président de cette grande nation, au centre même de laquelle la vie de la précieuse Consul a été offerte, disait, au dernier moment, de son lamentable sort, je le dis aujourd’hui en face de ce cercueil qui renferme une si grande portion de mon cœur: «C’est la volonté de Dieu pour nous — Sa Volonté soit faite!» Que ferons-nous? Mais en voilà assez sur le passé. Quel sera l’avenir?
Que ferons-nous?
On a dit que Dieu enterre ses ouvriers, mais poursuit son travail. Il en enterre un demain. Si l’œuvre doit se poursuivre, quelqu’un doit prendre sa place. Qui sera-ce? Je demande, comme David demandait il y a des milliers d’années: «Quel est celui qui se consacrera aujourd’hui au service de Dieu?»
Des jours comme ceux-ci sont de ceux où l'on dresse un monument de souvenirs? Ne pouvons-nous pas à cette heure sacrée — dans le Congress Hall — reproduire la scène qu’aimait tant la chère Consul et dresser dans la présence de Dieu un autel, sur lequel nos cœurs, nos vies, nos talents, nos santés peuvent être déposés, consacrés pour le même but que celui pour lequel elle a donné sa vie?
Voulez-vous vous décider?
N’y a-t-il pas ici des hommes et des femmes qui voudraient quitter leur monde de recherches égoïstes et de plaisirs personnels, qui voudraient tourner le dos aux ombres éphémères de la terre, abandonner leurs aises, leur désir de gloire, le milieu où ils vivent et le but pour lequel ils ont vécu jusqu’ici et se tournant vers le Crucifié lui dire:
«O, toi Christ qui mourus pour moi, je t'accepte ici maintenant comme mon Sauveur, j'accepte ta volonté comme la règle de ma vie. Je me consacre moi-même pour chercher ta gloire avant toute autre chose, d’abord dans mon propre cœur, puis ensuite pour le salut d'un monde perdu.
Ce fut le but de ta chère servante, ce fut la vie de la Consul. Ce sera pour moi, le résultat de sa mort.»
En sera-t il ainsi? Qu’en dites-vous? Je ne vous demande pas de penser, de converser, ou de chanter. Je ne vous demande pas de lire votre Bible, ou de prier toute la nuit. Je vous demande de vous décider! Je fais un appel ici à des consécrations, non pas une ou deux seulement.
Mon esprit erre sur le monde entier et je demande des centaines, non des milliers de volontaires pour cette grande croisade. Et ils viendront. Je sens dans mon âme qu’ils viendront. Mais maintenant c’est à vous que je m’adresse.
Vous êtes ici et mon cœur se tourne avec vous avec angoisse. Je sens que vous partagez vraiment ma tristesse. Faisons donc tous alors avec sincérité dans la présence de l’Agneau et de ces témoins célestes qui planent autour de nous et parmi lesquels siège sans doute l’âme envolée de notre précieuse Consul et en présence les uns des autres une consécration toute nouvelle à notre Dieu; unissons-nous pour nous dépenser pendant les jours qui nous restent à vivre, peu ou beaucoup, pour nous dépenser dis je, de tout notre cœur au service de Christ et des âmes pour lesquelles il mourut.
En avant 1903 11 14
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