Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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JÉSUS ET LES ENFANTS


Quelle délicieuse scène que celle qui nous est décrite dans la Bible: «Jésus bénissant les enfants!»

Peut-on évoquer une idée plus gracieuse, plus pure, plus belle dans sa simplicité?

Y a-t-il au monde quelque chose de plus beau qu’un regard d’enfant, quelque chose qui puisse attendrir davantage?

Sous ce beau ciel d’Orient, au milieu de cette nature si poétique, des enfants, presque encore des bébés, sont groupés autour de Jésus, montés sur Ses genoux.

Jésus et les enfants! Comme l’on comprend qu’il devait les aimer! Lui, l’être pur et bon, doux et humble de cœur, qu’il devait se plaire en la compagnie de ces cœurs simples, dont les yeux reflétaient comme en un cristal les moindres pensées, ces cœurs confiants qui savaient se donner sans arrière-pensée, aimer de toute leur âme.

Comme on comprend qu’il pouvait dire: «Laissez venir à Moi les petits enfants et ne les empêchez pas, car LE ROYAUME DES CIEUX EST POUR CEUX QUI LEUR RESSEMBLENT

Que de pensées fait naître cette scène dans votre esprit et dans votre cœur. Vous dites peut-être: Oh! si j’avais pu vivre ainsi quand j'étais un petit enfant, quelle vie différente j’aurais eue! Quel délicieux privilège! vivre dans la compagnie de Jésus, L’approcher, Lui causer comme à un ami.

Aimeriez-vous vivre en la compagnie de Celui dont les yeux sont trop purs
pour voir le mal?»

Verriez-vous l’harmonie, la communion d’idées et de sentiments s’établir entre Lui et vous? ou vous sentiriez-vous condamnés en Sa présence?

Descendez un instant dans votre propre cœur et cherchez une réponse à cette question:


ÊTES-VOUS EN PAIX? ÊTES-VOUS HEUREUX?

Et pourquoi non!

N’est-ce pas parce que le péché est plus ou moins votre maître?

Vous êtes esclaves de telle passion, de telle mauvaise habitude et vous auriez honte si Jésus venait vous visiter ce soir, pénétrait dans votre maison, entendait vos paroles, lisait vos pensées.

Pourquoi cela!

Parce que vous le sentez, — votre conscience vous le crie et votre conscience a raison —


Jésus et le péché ne peuvent habiter ensemble dans un cœur.


Un cœur purifié du péché, voilà la communion, l’union intime et parfaite, l’harmonie des pensées, l’harmonie des sentiments, l’harmonie des actions.

Un cœur pur, un cœur en règle avec son Dieu, un cœur d’enfant, UN CŒUR SANS FRAUDE, que tout cela est loin! dites-vous.

Et pourtant! il fut un temps où votre cœur a soupiré après cet état, où vous avez dit à Dieu: «Je veux T’aimer par dessus tout

Oh! oui, dites-vous. Mais que les temps sont changés!

La vie est venue avec ses tentations, ses pièges de toutes sortes et maintenant mon cœur est souillé, terni par le péché ; je ne suis plus cet enfant au regard pur, à l’âme candide.

Béni soit Dieu, mon frère, si tel est ton langage.

IL Y A ESPOIR POUR TOI, SI TU RECONNAIS TON PÉCHÉ.

Adresse à Dieu cette prière:

«Rends-moi, Jésus, petit enfant,

À Tes pieds sacrés, je me place,

libère-moi en ce moment

Et ces hideux péchés effacent.»

Jésus lui-même a dit: «Je ne mettrai point dehors celui qui viendra à moi»

et encore: «Je suis venu appeler à la repentance, non des justes mais des pécheurs.»

Et s’il est vrai, en effet, qu’il faut UN CŒUR D’ENFANT, POUR ENTRER AU ROYAUME DES CIEUX, il est non moins vrai que DIEU LE DONNE À QUI LE LUI DEMANDE.


Jésus est amour.

Il pardonne quiconque vient à Lui.


Il aime les cœurs contrits, brisés, et qui viennent à Lui loyalement, disant: «J’ai péché ; pardonne-moi.»

David pouvait dire: «Crée en moi un coeur pur et renouvelle au-dedans de moi un esprit bien disposé.»

J’ai aussi poussé ce cri, un jour qu’accablée par mon péché, je soupirais après la délivrance et le Seigneur m’a exaucée. Il a non seulement pardonné le passé, mais II a purifié mon âme et m'a donné ce cœur d’enfant.

Mon expérience peut être la tienne, si là où tu es, à cette minute, tu t’abandonnes à Jésus de tout ton cœur.


Et maintenant, un dernier mot.

Je remarque dans cette belle histoire que les mères amènent elles-mêmes leurs enfants à Jésus.

Mères de famille qui lisez ces lignes, le faites-vous?

Voulez-vous le faire?

Vous qui êtes sauvés, que faites-vous pour conduire vos enfants à Jésus?

N’avez-vous pas regretté mainte fois de n’avoir pas été sauvé plus tôt?

Ne préparez pas aux jeunes qui vous entourent de semblables regrets. Ils sont l’avenir. À l’œuvre donc!

En avant 1903 02 01


 

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