EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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II VEUT RENAÎTRE

Voici Noël! C’est dans un jour semblable à celui-ci que l’Éternel, aimant d’un amour profond Sa créature rebelle et pécheresse, nous donna Son fils bien-aimé. Voilà pourquoi à l’approche de ce jour béni nos cœurs sont remplis de louanges envers Celui qui nous a aimés d’un amour si profond.

Oh! combien notre amour et notre reconnaissance grandiraient si nous pouvions nous rendre compte du déchirement qui se produisit au moment de la séparation.

L’Éternel savait à quelles souffrances, à quelles tortures, Son bien-aimé allait être en butte; Jésus le savait aussi, mais ni le Père, ni le Fils ne recula devant un pareil sacrifice.

IL VINT, JÉSUS, POUSSÉ PAR SON AMOUR POUR NOUS, nous montrant par Sa naissance dans l’étable de Bethléem, quel mépris II avait, Lui, le Roi de Rois, des richesses et des splendeurs de ce monde. Mais, ô joie par la seule présence du Sauveur, l’étable est transformée, elle nous apparaît comme le point de départ de notre délivrance et de notre bonheur, par conséquent plus belle à nos yeux, que le plus beau des palais terrestres.

Des années, des siècles se sont écoulés depuis; Jésus a grandi. Il a vécu, souffert, en un mot:

II a accompli Son sacrifice en faveur d’un monde perdu.

Ensuite II est monté vers son Père auprès duquel Il intercède pour nous. Mais, gloire à Dieu! Jésus veut naître tout à nouveau en ce jour de Noël; Où? me demanderez-vous peut-être.

DANS VOTRE CŒUR, lecteur, qui que vous soyez, mais qui avez vécu jusqu’à maintenant dans le péché, dans la souillure. Oui, Jésus ne recherchant que votre bonheur, veut en ce beau jour faire de votre cœur souillé, noirci par le péché, son sanctuaire, son temple.

Accepterez-vous cet honneur que vous offre le Fils de Dieu, de faire de vous son ami, son frère? ou bien Le rejeterez-vous?

QUEL PALAIS ÉTAIT L’ÉTABLE DE BETHLÉEM

COMPARÉE À VOTRE PROPRE CŒUR!

Et pourtant Jésus n’hésita pas.

Son amour pour vous est sans bornes!

Il veut naître en vous,

Il veut vous sauver, SI seulement reconnaissant votre misère, vous venez à Lui repentant.

Oh! alors, mais ALORS SEULEMENT vous comprendrez toute la grandeur du sacrifice accompli par Dieu à votre égard, en ce jour de Noël.

J. Colomb.

En avant 1899 12 23