Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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LA FIN DU MONDE


Nous arrivons au 13 novembre 1899. Cette date doit être, selon M. Falb, docteur à l’Université de Vienne, une date fatale.

Ce grand astronome a, en effet, prédit que le dernier jour de l’humanité et de notre terre serait le 13 novembre 1899, que, entre 3 et 5 heures de l’après-midi notre pauvre petite planète sera foudroyée, incendiée, engloutie par une monstrueuse comète, dont l’énorme queue flamboyante nous enveloppera, allumant notre atmosphère... Il est vrai que la comète a toujours été, dans les annales du monde, l’épouvantail suprême.


La Bible, ce saint livre, nous annonce aussi d’ailleurs, que nous périrons par le feu.

Voici ce que dit St-Pierre à ce sujet:

Le jour du Seigneur viendra comme un voleur; en ce jour les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée (II Pierre verset 3, 10).

Et l’Apocalypse nous dit ceci:

Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre comme lorsqu’un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes, etc. (Ch. 6, v. 12 et 13).

C’est bien la fin que nous prédit le sinistre calculateur Viennois. Mais COMMENT PEUT-ON PRÉCISER L’HEURE À LAQUELLE CE GRAND ÉVÉNEMENT DOIT ARRIVER alors que le Seigneur Jésus lui-même a fait à ce sujet la déclaration suivante!


«Pour ce qui est du jour et de l’heure PERSONNE ne le sait,

ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul.»


Nous ne pouvons donc pas croire que Dieu ait confié un aussi grand secret à M. Rudolph Falb de Vienne! Toutefois, si nous ne pouvons préciser ni le jour, ni l’heure, nous pouvons toujours dire que ce jour fatal est proche.

Toutes ces horribles guerres, ces épouvantables catastrophes, ainsi que ces fléaux terribles qui ébranlent notre planète, semblent nous crier d’une voix sinistre: «Voici la fin!»

Hélas! aujourd’hui comme aux jours de Noé on ne prend point garde à ces avertissements solennels.

On fait la sourde oreille pour ne point entendre cette voix retentissante sonnant l’alarme et nous invitant à la conversion.

On ferme les yeux sur tous ces événements tragiques, qui sont pourtant d’une suprême éloquence.

Tout cela cependant ne devrait-il pas nous impressionner profondément et nous détourner des folies du monde?

Laissez-moi donc vous répéter l’avertissement du Maître:


Tenez-vous prêts

car le fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y pensez pas.


Comment se préparer, me direz-vous.

En ayant l’assurance que vos péchés sont pardonnés, que votre cœur, lavé dans le sang de l’Agneau, est plus blanc que la neige et que votre nom est inscrit dans le livre de vie.

N’essayez JAMAIS de vous persuader que vous pourrez vous présenter devant Dieu avec votre propre justice. Car, en ce jour-là, vous seriez honteux et confus. Devant la sainteté de Dieu les manteaux de propre justice, de respectabilité et d’hypocrisie, seront déchirés et L’ÂME SERA MISE À NU dans la grande lumière de l’éternité.


TERRIBLE RÉVEIL POUR CEUX QUI SE SERONT FAIT ILLUSION.

Ce sont ceux-là qui diront aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau, car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister! (Apoc. ch. 6, v. 16 et 17)

Oui, à tous je dis: «VEILLEZ ET PRIEZ»

Soyez de bons et fidèles serviteurs du Seigneur.

Faites sa volonté comme les anges la font.

N’ayez aucune idole, aucun interdit caché, dissimulé dans les profondeurs de votre cœur.

Vivez jour après jour en communion avec le ciel, dans la vision de Dieu, et alors vous pourrez attendre sans crainte ce grand jour.

P. CHATELAIN.

En avant 1899 11 11


 

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