Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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GERBES DE PENSÉES

De nos Chefs et de nos officiers d’État-Major de France


SI CHACUN DE NOUS FAIT SON DEVOIR, camarades et amis la victoire sera de notre côté, Dieu sera glorifié, les âmes seront sauvées et les bases de l’enfer ébranlées une fois de plus.

Le Général.

CELUI QUI A L'ASSURANCE DE LA FAVEUR DE DIEU, commence à voir qu'il est appelé à faire un sacrifice aussi réel, aussi pratique dans les limites de sa capacité que celui que Jésus-Christ a fait lui-même.

Jésus s’est donné pour le monde, Il demande que ceux qui se sont donnés à Lui fassent le même sacrifice et achèvent ce qui manque à ses souffrances.

Le Chef d'État-Major.


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POUR ET APRÈS LA SEMAINE DE RENONCEMENT


Un officier supérieur de l’Armée française était envoyé à l’intérieur de l’Afrique afin de relever de son commandement un autre officier qui s’en était rendu indigne. Celui-ci se mit en état de rébellion et avertit le colonel qui devait le remplacer que s’il s’avançait vers lui il s’y opposerait, même par la force. N'écoutant que son devoir, le colonel répond: «II y a encore des Français en France», et, le drapeau à trois couleurs flottant à la tête de sa petite colonne, il avance.

Blessé par une première salve, il avance toujours, défendant à ses soldats de tirer sur des compatriotes. Quelques instants après il tombe, mort pour la patrie, victime de son devoir, qu’il plaçait au-dessus de sa vie, au-dessus de sa famille, et pour lequel il sacrifie tout.

Voilà le type de soldats qu’il faut à Jésus-Christ.

Que notre amour pour Dieu et la patrie céleste augmente afin que nous mettions toujours ses intérêts au premier rang et QUE LE MONDE COMPRENNE QU’IL Y A ENCORE DES CHRÉTIENS DANS LA CHRÉTIENTÉ!

Le Commissaire.


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Il y a deux sortes de sacrifices: l’un va s'écriant:

«Regardez-moi! regardez ce que j’ai souffert, ce que je souffre pour Jésus-Christ! Voyez ce que je supporte ce que je donne aux autres! Voyez comme je renonce à moi-même!»

Et il y a une autre sorte de sacrifice:

«Qu’importe moi? Qu’est-ce que le peu que j'ai souffert, en comparaison de ce qu'il a souffert pour moi? Qu’est-ce que le peu que j’ai fait? Absolument rien!»

Que chaque semaine de renoncement nous laisse plus pénétrés de cet esprit-là!

La Commissaire.


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Du Brigadier Peyron-Roussel.

De l’inspiration! soyez inspirés vous-mêmes et inspirez les autres.


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De la Brigadière:

«M’aimes-tu?» telles sont les paroles du Sauveur qui nous guideront et nous inspireront pendant la Semaine de Renoncement.

Et s'il arrivait que, lassés de la lutte, nous fussions tentés de trouver que nous en avons fait assez parce que nous aurions donné ou agi autant que tel autre, nous nous souviendrons que le Maître répéta la question à Pierre , disant: «M'aimes-tu plus que ne m'aiment ceux-ci!»


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LES ÉPINES ET LES ROSES DE NOTRE VIE


Certains chrétiens voudraient toujours éloigner de leur vie les épines qui les font souffrir pour ne garder que les roses qui parfument leur existence. Mais, en essayant d’enlever les épines, ils effeuillent les roses, dès lors, ô tristesse! il ne leur reste plus qu’une forme froide et inodore. Aussi, rien d’étonnant qu’ils ne soient jamais en bénédiction.

Ne vaut-il pas mieux accepter joyeusement le bouquet tel que Dieu nous l’offre.

P. Châtelain.


* * *


Soldat, que feras-tu durant cette semaine?

Vas-tu te dévouer, te donner de la peine?

... Oui,je crois que tu vas, par amour pour Jésus,

Donner et collecter un grand nombre d'écus

Que nous dépenserons au salut des perdus.

Et toi, frère chrétien, voudras-tu renoncer

À tout ce qui te coûte et que tu peux donner?

Oh! oui, pour le Sauveur qui racheta ton âme

Oui, tu voudras donner tout ce qu’il te réclame.

E. Châtelain.


* * *


J’engage tous ceux qui liront ces lignes à faire l’expérience qu’avait faite le roi David, qui bénissait Dieu de ce qu’il daignait accepter l’offrande volontaire qu’il Lui faisait de tout ce qu’il avait — et celle de l’apôtre Paul, qui affirmait sur l’autorité de Jésus-Christ «qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.»

Il y a une expérience plus haute encore:

C’est de se donner Soi-même comme Christ, qui s’est offert Lui-même à Dieu, pour notre salut, pour votre salut, mon frère et pour le mien.

A. P.


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LE RENONCEMENT À SOI-MÊME est la voie normale pour recevoir toute la plénitude de Dieu qui nous rend capables pour Son service dans l’humanité.

Ses conséquences sont paix et joie dans le St-Esprit.

C. Chaudet, Major.


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Je me demande si nous oserons appeler «Renoncement» au ciel ce que nous aurons donné à Dieu sur la terre.

A. Antomarchi.


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J’ai peur d’appeler Renoncement ce qui n’en est pas.

Dieu fasse que j’en parle moins et le pratique davantage!

H. Lourde.


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POUR RENONCER IL FAUT AIMER.


C’est dans la mesure où nous aimons Dieu et les âmes que nous avons la force de renoncer.

Léa Lourde.


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LE RENONCEMENT N’ADMET PAS DE MÉDIOCRITÉ; il est radical, absolu, où il n’est pas. Mais on ne renonce pas à soi-même pour se jeter dans le vide. Nous renoncer c’est nous donner à Dieu, par amour, et recevoir Dieu en retour dans nos âmes. Quel échange et quelle joie!

Ch. Fleury.


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Quand j’entendis pour la première fois la cloche du Renoncement, ces sons ébranlèrent tout mon être... Mais dans la lumière du Calvaire, ils devinrent doux et subtils. Ce que j’avais de plus cher au monde, fut déposé sur l’autel avec amour et joie.


L. E. Huguenin.


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Allégorie

Si vous gravissez ce sommet qui s’appelle le Calvaire, vous rencontrerez inévitablement sur vos pas une plante épineuse d’apparence rude et sombre, mais dont la fleur pure et délicate, le parfum pénétrant et le fruit savoureux, changeront pour vous en délices l’âpreté et la sécheresse du chemin. Vous avez dit son nom: c’est le RENONCEMENT.

A. Biollay.


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1° Garderie contentement d’esprit et le repos en Dieu dans la plus grande activité;

2° Faire tout joyeusement;

3° Voir dans cette semaine une occasion de bénir des âmes que nous n’atteindrions pas autrement.

Il y a deux ans, une dame tout à fait étrangère à l’Armée, non seulement m’a donné 20 francs pour la semaine de Renoncement, mais a été amenée à Dieu.

Une autre dame, tout à fait étrangère à l’Armée aussi, me donna un don pour le Renoncement, en reconnaissance de ce que l’Armée avait été le moyen de ramener à Dieu et à sa famille, son frère, qui était un débauché.

Adjudante Chapouand.


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QUAND J’AI RENONCÉ:


Au monde, j’ai rencontré Dieu, obtenu le pardon de mes péchés, la paix de mon âme;

À mes biens matériels, pour en rendre mon Seigneur dépositaire II m'a rendu au centuple déjà pour cette vie, et pour mon âme, joie, confiance dans l’abandon;

À la bonne opinion de moi-même. Dieu m’a donné le témoignage de Lui être agréable. À me conduire moi-même, j’ai trouvé le Bon Berger

A moi-même, j’ai trouvé la vie, et reçu un glorieux baptême du Saint-Esprit et de puissance.

G. Jordan.


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J’ai trouvé dans le renoncement le secret du développement de la vie intérieure et du salut des âmes. L. Escorne.


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Le renoncement, qui est pratiqué dans l’amour divin, est une source intarissable de paix et de joie.

Ens. H. Tzaut.


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Mon «Renoncement» doit être continuel et joyeux. Il le sera SI j’aime le Sauveur d'un amour inaltérable.

Ens. Mme. Tzaut-Peyron.


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Le grand jardin de la vie est traversé de nombreux chemins, on y cueille des plantes de toutes variétés; mais ce n’est que sur le sentier du «Vrai Amour» qu’on rencontre la fleur la plus belle et la plus rare: «LE RENONCEMENT À SOI MÊME.»

Soyons remplis de l’amour divin et le renoncement deviendra pour nous une joie.


Renoncer, c’est aimer... et aimer c’est renoncer!

E. de Forsellès.

En avant 1899 10 21


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UNE BONNE MÉDECINE


Si vous êtes paresseux, lisez St-Jacques;

Si votre foi diminue lisez St-Paul;

Si vous êtes impatient, asseyez-vous tranquillement et lisez Job;

Si vous vous obstinez, lisez l’histoire de Moïse;

Si vous vous sentez faibles, considérez Élie;

Si votre cœur ne ressent point de joie, écoutez David;

Si les gens vous disent des choses désagréables, lisez St-Jean;

Si vous vous sentez découragés, lisez, dans les Galates chap. VI.

En avant 1899 10 21



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