Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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LA LIBERTÉ PAR LA CROIX 


Permettez que, ce 14 juillet 1899, j’exalte la Croix de Jésus. Car, en effet, cette Croix sanglante, dressée sur la colline du Calvaire, entre la Terre et le Ciel, nous annonce une bonne nouvelle; elle nous annonce que ce Jésus, suspendu sur ce bois infâme, est notre Sauveur:


UN SAUVEUR TOUT PUISSANT, UN SAUVEUR PERSONNEL

nous apportant la vie éternelle et la glorieuse liberté des enfants de Dieu.


En vous approchant de cette Croix, avec un cœur droit et honnête, ne sentez-vous pas un renouveau de vie divine prendre possession de votre intérieur?

Ne vous semble-t-il pas voir l’aurore d’une vie nouvelle poindre à l’horizon de votre âme?

Oui, la nuit du monde et du péché ne se retire-t-elle pas pour faire place à la lumière de l’Éternité ?... 


Si vous étiez un condamné dans un sombre cachot, qu’est-ce qui pourrait vous procurer une grande joie? C’est, me semble-t-il, qu’on vînt vous crier: «Tu as ta grâce, tu peux sortir au grand air

Si vous étiez un captif chargé de chaînes, vous aimeriez qu’on vînt vous dire: «Tu es libre, on a payé ta rançon. Tu peux retourner dans ta patrie, auprès de tes bien-aimés.»

Eh bien, pauvre pécheur, tu es plus misérable que si tu étais captif chez des étrangers; TU ES DANS LES CHAÎNES DU DIABLE, qui t'a pris pour faire sa volonté et qui veut t’entraîner dans son ténébreux repaire avec ses acolytes: EN ENFER.

Oui, en enfer où le ver rongeur des tourments ne meurt point, où la flamme des remords ne s’éteint point. En enfer, dans la nuit éternelle.


Mais Jésus-Christ brise les chaînes de celui qui vient à lui.


Il le rend libre et capable de marcher désormais dans la voie du bien en faisant la volonté de Dieu.

«Tu as attiré sur toi la juste colère de Dieu par ton égoïsme, ton orgueil, ton impureté» et quel horrible péché encore!

Oh! oui, ta situation est pire que celle d’an condamné à la guillotine. Mais Jésus a versé son sang pour toi. Il te dit:


«Je ne mettrai point dehors celui qui viendra à moi.»


Si tu vas à lui sincèrement, il te dira comme il a dit à la pécheresse: «Va en paix!» Et alors, de tout ton cœur transformé, tu diras avec les salutistes: «Croix bénie de mon Sauveur, je te bénis, je t'embrasse!»

P. Châtelain.

En avant 1899 07 15



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