Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EN AVANT

ET

CRI DE GUERRE

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AUX LIBERTINS

(Débauchés, licencieux, impudiques, vicieux...)


Il est douloureux de constater dans notre chère France les ravages produits par le libertinage.

Comme tant d’autres, j’ai moi-même bu à cette source empoisonnée et serais heureux de montrer au lecteur les conséquences de ce péché et la possibilité d’être délivré de ce ver rongeur: l’impureté!

Peut-être me reprocherez-vous d’être un peu crû, mais le médecin qui soigne un pestiféré doit-il user et use-t-il de ménagements?... Après tout nous connaissons bien votre faiblesse et je ne vois pas pourquoi vous chercheriez à la méconnaître. 


Il y a deux sortes d’arts en ce monde pour détruire la pureté dans le cœur de la jeunesse.

D’abord les feuilles pornographiques.

Hélas! que de victimes ne font-elles pas? Satan est passé maître par ce moyen. Voyez le jeune homme à l’atelier. Il sort à peine des bancs de l’école que déjà il entend des choses révoltantes; il se demande d’abord ce que cela veut dire quand bientôt la lecture d’une de ces feuilles immondes lui tombe sous les yeux: il la lit, il la dévore sans se rendre compte du terrible venin qui pénètre dans son cœur.

Comme abasourdi il lui semble découvrir quelque chose jusqu’ici caché à la candeur et à la pureté de son âme. Se croyant fort, il veut connaître... et le voilà sous peu coureur de bals, de théâtres, de cafés-concerts..., il ne tarde pas à devenir la désolation de ses parents.

Je ne parle pas de la sagesse, de la prudence, du tact dont ont besoin de faire preuve les pères et mères chrétiens pour préserver leurs jeunes filles de ces lectures et peintures indécentes... et encore souvent ne peuvent-ils arrêter le venin envahisseur.


Comme deuxième cause principale de libertinage, signalons le théâtre. (cinéma, vidéo pour notre siècle)

Voyez ce jeune homme de 16 à 17 ans. Il attend sur les gradins, avec une impatience fébrile, la levée du rideau qui enfin se lève. Remarquez comme notre jeune personnage se repaît, non pas tant du luxe et du décor de la scène, que surtout des mises et gestes des actrices. Il lui semble avoir un instant de folle joie, MAIS IL SE TROUVE QU’IL A ALLUMÉ EN SON CORPS UNE FIÈVRE QUI LE CONSUME, lorsque ces femmes, à la mise légère, avec tout cet attirail de décors, jouent sous ses yeux leur rôle.

Vous aurez beau lui dire et redire après cela les misères et les souffrances dont cette passion qui le consume est la source, vous aurez beau évoquer l’honneur flétri et toutes les flétrissures possibles et imaginables que je ne puis énumérer, impossible pour ce jeune homme de rentrer dans la vie première de candeur et de pureté.


IL A BU EN INSENSÉ LE POISON,

ET CE POISON AGIRA DE PLUS EN PLUS,

AUTANT SUR SON ÂME QUE SUR SON CORPS.


Naissent alors pour lui les nuits d’insomnie provoquées par les spectacles des soirées et les combats de ses passions intérieures.

Voyez encore ce jeune homme avec cette vile créature qui s’est traînée dans la boue. Insultée par tout le monde, reniée des siens, il s’en fait, lui, un jouet à sa honte..., et le pire, c’est qu’il ose encore prétendre être un homme quand, hélas! il n’est plus après tout qu’une brute.

Et voilà l’histoire de beaucoup de jeunes gens dans notre chère France.

Oui, un puissant remède s’impose.

Le sang de Jésus-Christ est efficace pour guérir, dans ce domaine comme dans tous les autres, les cas les plus désespérés; c’est l’expérience de celui qui écrit ces lignes.

Si ce petit article te concerne, lecteur, prends garde! retiens la sentence que le Christ lui-même a prononcée contre les fornicateurs et les adultères. 


Leur ver ne mourra point, leur feu ne s’éteindra jamais.


En avant 1899 07 08



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