Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

EMMANUEL.

VUE GÉNÉRALE.

On l’appellera Admirable, Conseiller,

DIEU PUISSANT, PÈRE ÉTERNEL,

Prince de la paix. (Esaïe IX, 6.)


* * *

Nous avons vu sur Jésus que:

-
son nom est Jéhova,
-
le Seigneur des armées,
-
le Seigneur Dieu,
-
le Seigneur de gloire,
-
le Seigneur de toutes choses,
-
le vrai Dieu,
- le grand Dieu et Dieu sur toutes choses,
- le premier et le dernier;
- le JE SUIS qui subsiste par lui-même.

Nous avons vu que TOUS les attributs et TOUTES les perfections incommunicables de Jéhova appartiennent à Christ.


-
Il est éternel, immuable,
-
présent partout,
-
Il connaît toutes choses,
-
Il est tout-puissant.

Nous avons vu que les œuvres qui ne peuvent se faire que par Jéhova seul, sont opérées par Christ.

-
Il a créé tous les mondes;
- Il soutient toutes choses par la parole de sa puissance,
- Il gouverne tout l'univers et conserve toute la création: la puissance de sa voix rappellera de la tombe les millions de morts à la résurrection générale, il les jugera tous au grand jour.

Quoique la multitude qui doit entourer son trône redoutable soit aussi innombrable que le sable qui couvre le rivage de la mer, cependant il se rappellera parfaitement toutes leurs actions, toutes leurs paroles et toutes leurs pensées, dès la naissance du monde jusqu’à la fin des temps.

-
Il est aussi pour son église ce qu'aucun autre que Dieu ne peut être.
-
Il a choisi son peuple AVANT que le monde fut;
-
L'église est sa propriété,
-
Il a racheté un monde perdu:
-
Il est pour son peuple la source de toute grâce et du salut éternel,
-
et c’est lui qui a envoyé son Saint-Esprit sur la terre, afin de préparer à la gloire, l'église qu'il doit à la fin se présenter à lui-même pour lui donner le royaume.

Nous devons nous conduire envers Christ, comme nous nous conduisons envers Dieu le Père;

nous sommes baptisés en son nom,

nous devons croire en lui, le prier, le servir et l’adorer comme nous servons et adorons le Père.

Ce sont là les preuves irrésistibles de la Divinité d’Emmanuel; en avons-nous, je vous prie, de plus fortes pour établir l’existence de Jéhova?


PREUVES ADDITIONNELLES.


I.


À qui me feriez-vous ressembler, ou à qui m’égaleriez-vous, dit le seul Saint? (Ésaïe. XL, 25)

Qui, dans le ciel, sera comparé au Seigneur; qui, parmi les fils du Tout-Puissant, sera assimilé au Seigneur? (Ps. LXXXIX, 6.)

Ici Dieu montre qu’il n'a aucun égal; et que personne ne peut lui être comparé:

JÉSUS-CHRIST EST SA PARFAITE RESSEMBLANCE, La splendeur de la gloire du Père et l'image empreinte de sa personne. (Hébr. I, 3.) L’image du Dieu invisible. (Col. I, 15.)

Christ réclame cette égalité avec Dieu: Qui étant en forme de Dieu, n'a pas regardé comme une proie (à arracher) d'être égal à Dieu. (Phil. II, 6.)

C'était précisément là l'accusation que les Juifs lui intentaient, et la cause, pour laquelle ils cherchaient à le faire périr, parce qu'il s'était fait ÉGAL À DIEU. (Jean V, 18.)

Jésus loin de le nier le confirme immédiatement après en montrant qu'il faisait tout ce que fait le Père. Parcourez tout le chapitre.

Et en même temps que Christ réclame cette égalité avec le Père, le Père avoue l'égalité de Christ, et dit de lui: l'Homme qui est mon Compagnon, dit le Seigneur des armées. (Zach. XIII, 7.) Et il commande que tout ce qui est dans le ciel et sur la terre l'honore comme son égal.


II.

Jéhova dit de Jean-Baptiste: Voilà j'enverrai MON messager, et il préparera la route devant MOI. (Mal. III, 1.)

Jésus fut le précurseur de Christ seul et Jésus cite ces paroles comme lui étant adressées par le Père. Voilà j'envoie MON messager devant TA face, qui préparera TES voies devant TOI. (Matth. XI, 10.)

Comment Dieu peut-il dire cela de lui-même et de Christ, si Dieu et Christ ne sont pas un?

Ailleurs, il s'adresse à Jean en ces termes:

Et toi, petit enfant, tu seras appelé le PROPHÈTE DU TRÈS-HAUT, car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies. Il convertira plusieurs des enfants d'Israël au Seigneur leur Dieu et il marchera devant lui. (Luc 1, 16-17, 76.)

Remarquez que Jean marche devant la face du Seigneur, du Tout-Puissant, du Seigneur Dieu des enfants d’Israël: DEVANT MOI, dit Jéhova,

Son œuvre était de tourner le peuple vers Seigneur leur Dieu.

Qui manquerait d'observer ici, que Jean fut le précurseur de Christ seul, et qu'il n'est parlé d*aucun autre qui dût venir après Jean?

Il prépara la voie de Christ et il tourna le peuple vers Christ, criant: Voilà l'Agneau, il faut qu'il croisse et, que je décroisse (Jean III, 30.). Il s’ensuit nécessairement que Jésus doit être le Seigneur, le Très-Haut, le Seigneur Dieu d’Israël.


III.


Ce fut contre Jéhova qu’Israël murmura et se révolta dans le désert. Le peuple parla contre Dieu, et le Seigneur envoya des serpents brûlants parmi eux. (Nombres. XXI, 5-6.)

David dit expressément que ce fut le Dieu Très-Haut qu'ils tentèrent. CE FUT CHRIST QU'ILS TENTÈRENT. Ne tentons  point Christ comme quelques-uns d'eux le tentèrent et ils furent détruits par les serpents. (1. Cor. X, 9.)

C'est d'une seule et même rébellion qu'il est parlé dans ces trois passages. Si nous les comparons bien l'un avec l'autre, nous aurons une preuve claire et irrésistible que Jésus-Christ est le Dieu Très-Haut.


IV.


Jéhova dit: Je suis le Seigneur, c'est mon nom, et JE NE DONNERAI MA GLOIRE À AUCUN AUTRE. (Ésaïe XLII, 8.)

Aucun honneur n'est dû au Père éternel préférablement à son propre Fils:


Et celui qui n'honore pas le Fils, n'honore pas le Père.

(Jean V, 23.)


En dépouillant le Fils de sa gloire, vous en dépouillez aussi le Père. Il s’ensuit donc,


que SI Jésus n'est pas Dieu,

Jéhova le Père donne sa gloire à un autre qui n’est pas Dieu;

car il commande que tous les honneurs qu'on lui rend, soient aussi rendus à Christ.


Jésus-Christ dans l'Écriture est ordinairement appelé FILS DE DIEU.

Les Saints et les Anges sont fils de Dieu par création et par adoption.

Pour distinguer la filiation de Christ de toute autre, et pour montrer qu'il est Fils dans un sens bien plus relevé, il est souvent appelé:

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Le Fils de Dieu; Le Fils du Père. (2 Jean 3.)
-
Son propre Fils. (Rom. VlII, 3.)
-
Son Fils Bien-Aimé. (Matth. XVII, 5.)
-
Son Fils unique. (1 Jean IV, 9.)
-
Et auquel des Anges Dieu a-t-il jamais dit: Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd'hui? (Héb. I, 5.)

Si de telles expressions ne déclarent pas que le Père et le Fils sont de même nature elles n'ont aucun sens; car elles supposent quelque chose de plus grand que l'adoption ou la création, et si vous vous élevez à quelque chose de plus haut, comment pourrez vous rester au-dessous de la Divinité?

C'est assez pour un croyant que les Écritures lui déclarent qu'il y a dans le SEUL Jéhova trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit: TROIS PERSONNES ET UN SEUL DIEU. (1 Jean V, 7.)

Jésus confessa publiquement qu'il était le Fils de Dieu; Les Juifs l'accusèrent aussitôt de blasphème parce qu'il disait que Dieu était son Père, se faisant ainsi égal à Dieu. (Jean V, 18.)

Ils comprirent facilement, que Jésus s'attribuait la même essence que le Père, et il est évident, par la réponse qu’il leur fit, qu’il désirait aussi qu'ils le comprissent dans ce sens. Voyez (Marc XIV, 61-62.)


V.


L'Écriture nous dit clairement que c’est dans le Dieu vivant SEUL que nous devons mettre notre confiance. (1. Tim. VI, 17.)

Heureux l’homme qui se confie au Seigneur, et dont le Seigneur est l’espérance. Maudit soit l’homme qui se confie en l’homme, et qui fait de la chair son bras, et dont le coeur s’éloigne du Seigneur. (Jér. XVII, 5-7.)

MAIS REMARQUEZ CES PASSAGES:

Heureux tous ceux qui placent leur confiance dans LE FILS. (Ps. II, 12.)

Et les nations se confieront en lui. (Rom. XV, 12.)

Tous les croyants se confient en Christ et désirent d’être trouvés en lui, n'ayant aucune propre justice, car ils savent qu’il n’y AUCUN AUTRE NOM QUE CELUI DE CHRIST qui ait été donné aux hommes, PAR LEQUEL ILS PUISSENT ÊTRE SAUVÉS. (Actes IV, 11-12.)

S’IL N’EST RIEN QU’UN HOMME, tous ceux qui se confient en lui sont sous la malédiction.


VI.


Paul dit: Je vous certifie, mes frères, que l'Évangile que j'ai prêché n'est pas de l'Homme, car je ne l'ai jamais reçu de l'Homme, et je ne l'ai appris que par la révélation de Jésus-Christ. (Gal. I, 11-12.)

Ici, Paul dit qu'il a reçu l'Évangile non d'un homme, mais de CHRIST, et il l'appelle: L'ÉVANGILE DE CHRIST, le glorieux Évangile du Dieu bienheureux, non seulement parce que CHRIST en est le MESSAGER, mais encore parce qu'il en est L'AUTEUR.


VII.


Pardonner les péchés est une prérogative du Dieu Très-Haut:

C'est MOI, c'est MOI qui efface tes transgressions pour l'amour de MOI, et je ne me souviendrai plus de tes péchés. (Ésaïe XLIII, 25.)

Il ne dit pas: «je suis un de ceux qui pardonne les péchés, mais je suis celui, le seul et l'unique. Et je pardonne pour l'amour de moi et non pour l'amour d'un autre.»


QUI PEUT PARDONNER LES PÉCHÉS QUE DIEU SEUL?

(Luc V, 21.)


En vérité, tout autre être sur la terre ou dans le ciel qui prétendrait le faire, ne serait rien d'autre que coupable d'un blasphème.

Nous savons tous que Jésus-Christ, le Fils de l'Homme, qui est aussi le Fils de Dieu a de la puissance sur la terre pour pardonner les péchés. Les Juifs le persécutèrent parce qu'il l'affirmait, mais il confirma son assertion par un miracle.

Qu'est-ce que Jésus affirmait?

Qu'il avait été chargé de proclamer le pardon?

Nullement; mais qu'il avait la puissance de pardonner.

UN TEL POUVOIR NE PEUT SE TROUVER QU'EN DIEU SEUL!

Le pouvoir de pardonner les péchés commis contre Dieu ne peut être transféré de Dieu à un autre être, à moins que les attributs de Dieu, sa justice et sa miséricorde ne soient aussi transférées à ce même être.


Qu'est-ce que le pardon de Dieu, si non sa colère qu'il arrête et sa grâce qu'il laisse couler sur les pécheurs?

Comment, je vous prie, quelqu'un pourrait-il être chargé de le faire pour Dieu?

Répondez à cette question: pouvez-vous charger un frère d'éprouver les mêmes sentiments que vous, envers une personne qui vous a offensé?

Pardonnerez-vous par procuration?

Dieu ne le fait pas plus que vous, IL PARDONNE LUI-MÊME. Cependant remarquez que C'EST CHRIST QUI PARDONNE TOUTES LES TRANSGRESSIONS. Il a la puissance de pardonner les péchés; non seulement de proclamer le pardon, mais encore de pardonner. Et il le fait pour l'amour de son nom. Ainsi, c'est l'unique sûreté du Chrétien, Seigneur Jésus, que tu pardonnes pour l'amour de toi-même!....

Il n'est donc AUCUN NOM QUE CELUI DE JÉSUS PAR LEQUEL NOUS PUISSIONS ÊTRE SAUVÉS (Actes IV, 12.).

Jésus est donc Jéhova, cela est clair, car JÉSUS PARDONNE LES PÉCHÉS et il pardonne à qui il veut.

Cependant PERSONNE NE PEUT PARDONNER LES PÉCHÉS QUE DIEU SEUL!


VIII.


Lorsqu'une créature fait des miracles, c'est toujours par un pouvoir qu'elle emprunte. Tous les miracles que Christ a faits, il les a fait par son propre pouvoir. De sa bouche sortit la parole du commandement et aussitôt toutes les choses obéirent à sa voix:

Il dit à la mer tourmentée: Appaise-toi, fais silence, et elle se calme. (Marc IV, 39.)

Il n'est pas plutôt dit à Lazare sort du tombeau (Jean XI, 43.) et à un autre: Jeune homme, je te le dit lève-toi, (Luc VII, 14.) que les deux morts revinrent à la vie.

À sa voix les démons quittent ceux qu'ils possèdent, les maladies s'enfuient, les facultés du corps et de l'âme sont rétablies.

Ces miracles, il ne les fait point au nom d'un autre, il n'implore aucun secours, car il a toute puissance par lui-même.

Les Juifs en doutent-ils? Il s'adresse au paralytique: Prends ton lit, lui dit il, et va-t-en chez toi.

Les miracles de Christ sont le résultat de son propre pouvoir, ils déclarent sa Divinité éternelle: Jésus fit ce premier miracle à Cana en Galilée, et il manifesta SA gloire. (Jean II, 11.)

Ce fut Jésus-Christ qui donna commission et pouvoir à ses apôtres d'opérer des miracles: Voilà JE (Jésus) vous donne pourvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et sur toutes les puissances de l'ennemi. (Luc X, 19.)

Ils proclamèrent qu'ils ne faisaient aucun miracle par leur propre; pouvoir, mais par un don donné de Christ:

Pourquoi vous arrêtez-vous à nous comme si c'était par notre propre pouvoir et par notre piété que nous eussions fait marcher cet homme? (Actes III, 12.)

Sachez tous et apprenez que c’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth que cet homme se présente guéri devant vous. (Actes IV, 10.)

Ils imploraient la puissance de Christ et opéraient des miracles en son nom: Au nom de Jésus de Nazareth lève-toi et marche. (Actes III, 6.)

Et ils lui donnèrent tous gloire.

Pierre dit à Enée: Jésus-Christ te guérit.

Ananias dit: Saul mon frère le Seigneur Jésus m'envoie afin que tu reçusses la vue. (Actes IX, 17, 34.)

Mais les miracles que Jésus opérait, il les opérait par son propre pouvoir en son nom, et pour la manifestation de sa propre gloire.


IX.


JÉSUS-CHRIST EXISTAIT AVANT SON INCARNATION, comme les Écritures l'attestent fréquemment

Citons quelques passages pour le prouver.

Jean-Baptiste était, né avant Christ, et cependant Jean dit de lui: II ÉTAIT AVANT MOI

Christ dit de lui-même: Avant qu'Abraham fut, JE SUIS (et non j’étais.) Manière de parler, que personne excepté le Dieu qui existe par lui-même, ne peut employer.

L'esprit de Christ fut dans les prophètes sous l'Ancien-Testament. (1 Pierre I, 11.)

Il était avant toutes choses. (Col. I, 17.)

Il jouissait de la gloire avec le Père, avant que le monde fût. (Jean XVII, 5.)


Si Jésus n'existait pas avant son incarnation comment serait-ils vrais tous ces passages qui affirment:

-
Que celui qui était riche est devenu pauvre;
-
Qu’il est descendu d’en haut;
-
Qu'il est descendu du ciel.
-
Qu'il est venu du Père et qu’il est venu dans le monde
-
Qu'il était le Seigneur du ciel.
-
Qu'il a participé à la chair et au sang.
- Qu’il a pris sur lui la semence d’Abraham, et plusieurs autres textes qui vont au même but?

Qu’il me soit permis de proposer quelques questions:

1°. Comment Israël pouvait-il pécher contre quelqu’un qui n’existait pas? Et comment l'esprit de Christ parlait-il dans les prophètes, lorsqu’il n'existait pas lui-même?

2°. Christ était-il riche dans ce monde? ; S’il ne l'était pas, il le fut donc, AVANT qu'il entrât dans le monde.

3°. Comment peut-on dire de Christ qu’il prit notre nature si avant de la prendre, il n'en avait pas une autre?

4° Si Jésus existait avant Abraham, s'il existait avant le monde, qu'était-il je vous le demande si non le Dieu qui est par lui-même!


X.


Il est souvent question dans l'Écriture d'un personnage appelé l'Ange de l'alliance qui apparut à plusieurs pères sous l'Ancien-Testament et qui conversa avec eux:

-
Il s'entretint familièrement avec Abraham;
-
il se présenta devant Jacob à Béthel, lutta avec lui et le bénit;
-
Il conversa avec Moïse depuis le buisson ardent,
-
il donna la Loi sur le Sinaï,
-
il voyagea avec Israël au travers du désert.

Maintenant, qui était cet Ange?

Ce n'était pas une créature, mais une personne divine. Pour vous en convaincre lisez le fameux chapitre XVIII de la Genèse où l'on voit trois anges dont l'un se nomme L'ÉTERNEL, qui viennent visiter Abraham dans la plaine de Mamré.

Jacob, quant à lui, dit: L'ANGE DE DIEU M'A PARLÉ! Je suis le Dieu de Béthel où tu as oint la colonne et où tu as voué un voeu (Gen. XXXI, 11-13.).

Celui qui apparut à Jacob à Béthel dit en parlant de lui-même: JE SUIS LE DIEU TOUT-PUISSANT. (Gen. XXXV, 1-11.)

Et nous lisons encore que Jacob vainquit l'Ange et prévalut: il pleura et fit des supplications à CELUI (l'Ange) qu'il trouva à Béthel, savoir, LE SEIGNEUR DES ARMÉES (Osée XII, 4-6).

Qui ne voit pas que cet Ange était une personne Divine? Car, quand il parle aussi à Moïse depuis le buisson ardent, il dit: Je suis le Dieu de tes Pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob (Exode III, 6.).

Et Jacob le prie en ces mots: Que l'Ange qui m'a racheté de tout mal bénisse les enfants (Gen. XLVIII, 16.).

Personne n'ignore que Dieu le Père n'est appelé nulle part, L'ANGE DE L'ÉTERNEL, ou L'ANGE DE L'ALLIANCE. Cependant l'Ange qui conversa avec Moïse, Jacob et les autres déclare qu'il est le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.


QUI EST DONC CET ANGE?

Malachie résout la difficulté lorsqu'il dit:

Le Seigneur que vous cherchez viendra soudain dans son temple; c'est l'Ange (ou le messager) de l'alliance. (Mal. III, 1.).

Version Segond:

Voici, j’enverrai mon messager; Il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez; Et le messager de l’alliance que vous désirez, voici, il vient, Dit l’Éternel des armées.

CE FUT JÉSUS-CHRIST SEUL, et personne d'autre qui vînt dans le temple d'Israël. Christ est donc l'Ange qui apparut à Moïse et aux patriarches. Et cet Ange est le Dieu d'Abraham, etc...

Que cet Ange fut Dieu, c'est trop évident pour qu'on puisse le révoquer en doute. Il est également certain qu'il n'était pas la personne du Père Eternel, car le Père n'est JAMAIS appelé l'ANGE DE DIEU!

Que les ennemis de la divinité de Christ essaient de prouver, s'ils le peuvent, que cet Ange n'était pas Dieu le Fils.


XI.


Il n'entre pas dans mon plan de répondre aux sophismes des ennemis de la Divinié de Christ; il me suffit d'établir la vérité.

Je sais que l'une de leurs principales objections est: «que Christ ne savait pas quand viendrait le jour du jugement»

Je réponds que cette ignorance n'était pas personnelle, mais officielle, c'est-à-dire qu'une était en fonction de son office, de sa mission.

Il est certain d'après la manière dont Christ décrit ce temps, qu'il le connaissait fort bien, mais il n'était point chargé de communiquer officiellement cette vérité aux autres (étant parfaitement homme soumis au Père.).

C'est ainsi qu'il l'explique lui-même lorsqu'il dit: CE N'EST PAS À VOUS DE CONNAÎTRE LES TEMPS OU LES SAISONS que le Père a mis en son pouvoir (a fixé de sa propre autorité. V. S.) (Actes I, 7.).

LE PLAN ENTIER DE TOUTES CHOSES QUI REGARDE LE SALUT ÉTAIT TRACÉ et Christ ne pouvait s'en écarter en aucun point, ni révéler les choses qui devaient être tenue cachées.


LES CHOSES CACHÉES SONT À L’ÉTERNEL, NOTRE DIEU;

les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité,

afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi.

(Deut. XXIX, 29.)


.... Celui qui est dans le sein du Père de toute éternité connaît les choses profondes de Dieu. Le juge de toute la terre ne sait-il pas quand il jugera le monde? JÉSUS-CHRIST EST CE JUGE!

Les preuves que nous venons de produire satisferont tous ceux qui cherchent SÉRIEUSEMENT la vérité, et les persuaderont que NOTRE JÉSUS EST EMMANUEL, Dieu en chair, le vrai Dieu et la vie éternelle.



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