LES ACTES DES APÔTRES
(Simples notes)
PAUL A THESSALONIQUE ET A BÉRÉE.
17/1: «Appolonie»
À l'Ouest de Thessalonique.
17/2: «Pendant trois sabbats»
Il ne faut pas voir dans cette pratique, comme le font certains, la preuve que les Apôtres observaient le sabbat; mais, c’était le seul jour où ils pouvaient trouver les Juifs dans les synagogues pour leur parler de Jésus.
«Il discuta»: v. Darby: «discourut».
17/3: «d’après les Écritures»
C’est cela le message de l’Évangile: s’appuyer sur les Écritures pour parler de Jésus crucifié et ressuscité. Cf. Luc 24/27.
Les Juifs attendaient le Messie. La difficulté pour eux était de le reconnaître en Jésus de Nazareth.
17/4: «une grande multitude de Grecs»
Ces paroles nous montrent ce que pouvait être l’influence de la Synagogue sur les milieux païens. Comp. Jn 12/20.
L'Église doit révéler Jésus au monde de même, qu’en son temps, Israël fut le témoignage de Dieu dans le monde.
«femmes de qualité»: «Femmes de la meilleure société».
17/5: «Mais les Juifs jaloux»
La jalousie est une des œuvres de la chair (Gal. 5/20; Mat. 27/18).
Pour l’adversaire de Dieu et de nos âmes, tout est bon: méchants hommes de la populace, attroupement et agitation.
Pour Jason, comp. Rom. 16/21.
17/6: «Ces gens, qui ont bouleversé le monde»
Parce qu'ils avaient été eux-mêmes bouleversés par Jésus-Christ.
«Jason les a reçus»: Quel merveilleux témoignage rendu aux apôtres: en les recevant, Jason avait reçu Jésus selon Lc 10/16. Le serviteur de Dieu fidèle n’attire pas «à lui», mais à son Maître qui l'a envoyé.
17/7: «Ils agissent tous contre les édits de César»
Comp. Jn 19/12-15.
IL Y A OPPOSITION ENTRE DIEU ET LE MONDE; qui veut être ami de l’un devient ennemi de l’autre. Jacq. 4/4-5.
«édits de César», litt. «Les dogmes» de César.
17/8: «Par ces paroles ils émurent la foule»
Le diable a aussi ses arguments pour émouvoir; il est malin et il «sait s’y prendre»!
17/10: «Aussitôt les frères firent partir...»
Parfois il faut agir selon Mat. 10/23 et dans d'autres circonstances il faut savoir persévérer, Act. 18/2 et 10.
17/11: «sentiments plus nobles»
«cœur honnête» comme dans Lu 8/15.
«ils examinaient chaque jour les Écritures»: Les Écritures sont LA SEULE base de la foi.
17/12: «Plusieurs d'entre eux crurent»
La prédication de la Parole produit la foi qui sauve.
«beaucoup de femmes grecques de distinction»: Litt. «qui ont une bonne tenue»; comp. Tite 2/3-5.
17/13: «Mais quand les Juifs de Thessalonique...»
L’ennemi de nos âmes ne s'accorde pas de repos!
17/14: «firent aussitôt partir Paul»
Décision sage, car Paul était probablement le plus visé. Silas et Timothée pouvaient veiller sur les nouveaux convertis.
PAUL A ATHÈNES: DISCOURS À L'ARÉOPAGE.
17/15: «Athènes»
Un des centres de la culture littéraire, du tourisme, de la jeunesse qui lit, discute et fait du sport que nous pouvons comparer avec Oxford, Cambridge et certains milieux intellectuels de Paris.
17/16: «son esprit s'irriter» ou s'exciter.
Pas plus que Dieu, celui qui est rempli de l’Esprit ne peut supporter l'idolâtrie.
17/17: «ville pleine d’idoles»:
Gr. «Eidon»: forme, image.
Notez l’association de la culture avec l’idolâtrie. Ce n’est pas la civilisation, ni l’instruction qui rapprochent du Dieu vivant et vrai, mais la régénération.
«dans la synagogue... avec les hommes craignant Dieu»: c’est-à-dire des païens devenus Juifs par leur foi.
«et sur la place publique»: Partout où il avait l’occasion de témoigner de sa foi en Dieu et en Jésus.
17/18: «Épicuriens»
Disciples d'Épicure: hommes sensuels recherchant une vie de félicité, niant l'existence du Dieu unique et affirmant que l’homme est son maître.
«Stoïciens»: qui appartenaient à la doctrine de Zénon, préoccupés de morale et enseignant que l’homme ne doit compter que sur lui-même pour pratiquer le bien. On enregistre diverses réactions:
«Que veut ce discoureur?» Litt. «picoreur de graines»;
«Il annonce des divinités étrangères», comp. avec Luc 5/26;
«Nous avons vu aujourd'hui des choses étranges»;
«Pourrions-nous savoir quelle est cette nouvelle doctrine?» Comp. Marc 1/27:
«Qu'est-ce que ceci? Une nouvelle doctrine!»
17/20: «choses étranges»
qui étonnent par leur nouveauté; l’être humain s’habitue à l'erreur et taxe facilement la vérité de «nouveauté».
17/23: «extrêmement religieux»
Litt. «Je vous trouve à tous égards remplis de craintes superstitieuses».
Paul va prendre ces gens-là sur «leur terrain».
Il est étonnant de découvrir que la culture n’affranchit pas de la superstition! De nos jours encore, avec les progrès de la science on assiste à une recrudescence du spiritisme, de la magie, des sciences occultes et des sectes «mystérieuses».
17/24: «à un dieu Inconnu»
C’est ce Dieu qu’ils ne connaissent pas qui est le créateur de l'univers; il n’habite pas dans des temples faits de main d’homme.
17/25: Ce Dieu est unique.
C'était déjà la grande révélation faite à Israël.
17/26: Nous sommes ses créatures.
Notez que si Dieu est unique, il y a unité de la race humaine, puisque tous les hommes sont sortis d'un seul sang.
17/27: «Il a voulu qu’ils le cherchassent»
Pourquoi Dieu nous a-t-il créés? Pour que nous l'aimions.
17/28: «Ce que nous avons en lui.»
Mot à mot: «En lui, nous vivons, nous remuons et nous sommes».
17/29: Ce que le vrai Dieu n’est pas.
17/30: Son appel et sa grâce sont pour maintenant.
Comp. 2 Cor. 6/1-2.
17/31: La nécessité de la repentance.
Il y a un jour fixé pour le jugement par l’homme Jésus, que Dieu a ressuscité.
«une preuve certaine» gr. Une garantie, un gage de foi.
17/32: Les uns se moquèrent, les autres remirent à plus tard.
17/34: Certains se convertirent à Dieu.
Contrairement à ce que croyaient les ÉPICURIENS, la Bible nous enseigne:
— Que toutes choses proviennent de Dieu. Jacq. 1/17.
— Que l’esprit humain doit être distingué du corps et qu'il est la partie supérieure de l’être.
— Que l'essentiel pour l’être humain est la justice dont Dieu le revêt par Jésus-Christ.
— Que c’est de la justice divine que proviennent la paix et la joie. Rom. 14/17.
— Qu'il y a une espérance pour l'homme qui croit en Jésus-Christ.
Contrairement à ce que croyaient les STOÏCIENS, la Bible enseigne:
— Que c’est Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le maître de l’univers, et non le hasard.
— Que la condition la plus haute à atteindre est le contrôle de nos sentiments, et non une inflexible apathie.
— Que la victoire sur le mal ne peut être obtenue que par la foi en Jésus-Christ, Rom. 7/24-25.
— Que l'expérience du croyant, c’est un esprit, une âme sauvés et un corps glorifié.
(à suivre)
Roger COPIN
Viens et Vois - 1979-03
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