Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LE TRESOR DES ANCIENS SENTIERS

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LE JUGEMENT DE DIEU

(1 - LE JUGEMENT D'ISRAËL)

(Israël CHOISI.... PUNI... Israël toujours CHÉRI par Dieu)


(transcription d'un message audio)

Je lirai pour commencer notre réunion quelques versets dans le psaume 106.

Psaume 106, verset 24:

«Ils méprisèrent le pays des délices.

Ils ne crurent pas à la parole de l’éternel. (Il s’agit d’Israël.)

Ils murmurèrent dans leurs tentes,

ils n’obéirent point à sa voix et ils levèrent à la main pour jurer, pour jurer de les faire tomber dans le désert, de faire tomber leur postérité parmi les nations et de les disperser au milieu des pays.»


Un peu plus bas, verset 35:

«ils se mêlèrent avec les nations et ils apprirent leurs œuvres. Ils servirent leurs idoles qui furent pour eux un piège. Ils sacrifiaient leurs fils et leurs filles aux idoles. Ils répandirent le sang innocent.»


Et au verset 40:

«la colère de l’éternel s’enflamma contre son peuple et il prit en horreur son héritage. Il les livra entre les mains des nations. Ceux qui les haïssaient dominaient sur eux leurs ennemis les opprimèrerent et ils furent humiliés sous leur puissance.

Plusieurs fois il les délivra, mais ils se montrèrent rebelles dans leurs desseins et ils devinrent malheureux par leur iniquité.»


Chers frères et sœurs, le sujet dont je dois vous entretenir ce soir est un sujet que je n’apporte pas ici pour la première fois. J’allais dire, hélas, je n’ose pas quand même employer cette interjection parce que nous parlons de la Bible avec Israël et avec la Bible nous n’inventons rien.


NOUS NE DEVONS RIEN INVENTER.

On invente beaucoup aujourd’hui. Mais on ne devrait rien inventer et on devrait chanter avant de reprendre la parole dans ce qu’on appelle une chair chrétienne, le vieux cantique de l’école du dimanche: «Redites-moi l’histoire de l’amour de Jésus.» C’est cette vieille histoire que je viens vous redire, que je voudrais vous rappeler.

Oh, rien de neuf, rien que vous ne sachiez. Mais autour d’un thème qui peut-être n’est pas très commun et je voudrais tout de suite qu’il n’y ait aucune confusion dans nos esprits, bien préciser que je ne viens pas en juge.

Le juge que je dois vous présenter au cours de ces soirées, c’est le Seigneur.

Vous l’avez tous compris. Et ce qui nous intéressera et ce qui doit nous intéresser par-dessus de tout, notre seule source d’information dans ces études, C’EST LA BIBLE, C’EST LA PAROLE DE DIEU.


Pourquoi nous intéresser à Israël?

Parce que nous nous y intéressons beaucoup. Nous aurions pu laisser tomber Israël ce soir et parler d’autres jugements. Il y en a six ou sept dans l’écriture, dans ce style, c’est-à-dire de jugement collectif.


Pourquoi nous intéresser à Israël?

Mais tout simplement:

Parce que: Israël est le peuple de Dieu.

Parce qu’Israël a été l’objet d’une relation toute particulière entre Dieu et un peuple.

Et, pour essayer de comprendre, pour essayer de justifier peut-être mieux notre faiblesse pour l’Israël de Dieu, nous voudrions reprendre les données de l’Alliance, de l’Alliance qui a été traitée jadis entre Dieu et ce peuple, précisément.

Cette Alliance a été fort malmenée par les théologiens, dans les églises qui suivent les théologiens, et surtout les théologiens de la mode. Mais cette Alliance qu’il faut précisément saisir dans sa vérité profonde, si l’on veut comprendre le pourquoi d’une étude comme celle de ce soir.


Israël a fait l’objet d’un contrat, oui d’un contrat, en bonne et due forme entre lui et Dieu.

Je ne suis pas un juriste, mais enfin on m’a appris ce qu’était un contrat.

Un contrat comporte évidemment au moins deux contractants:

en l’occurrence s’il s’agit de Dieu et d’Israël,

mais d’Israël représenté par un homme bien sûr, par un individu qui s’appelait Abraham.


Dieu a donc traité une Alliance, il a signé un contrat avec Israël par le truchement d’Abraham.

Et ce contrat, comme tout contrat, comportait un certain nombre de clauses. Il en comportait trois. Je résume ce soir, nous devons parler du jugement d’Israël, mais nous y arriverons, rassurez-vous.

Trois clauses dans ce contrat que nous trouvons exposées au verset 8 du chapitre 17 de la Genèse.


Première clause:

une Alliance perpétuelle en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de ta postérité après toi.

Je ne sais pas si ces choses-là nous les avons saisies, nous avons lu souvent cette Alliance, n’est-ce pas, cette histoire de l’Alliance, mais est-ce que nous avons vraiment bien compris?

Dieu s’est engagé à être le Dieu d’Israël par le contrat d’Alliance.

Il a CHOISI Israël, il l’a élu.

Nous sommes ici en pleine élection.

On peut discuter l’élection si l’on n’est pas biblique, si l’on n’est pas croyant, mais si on discute cette élection, on n’est pas dans la note de la Bible. Et je dirais qu’on ne comprend rien, on ne peut rien comprendre, non seulement à Israël, mais à l’Église. Et on mêle souvent Israël et l’Église, et presque toujours.

Donc d’abord, la première clause: Dieu choisit un peuple, Israël.


La deuxième clause, nous pourrions la trouver dans d’autres passages qui seraient intéressants de rappeler, même dans Ésaïe, par exemple, au chapitre 41..., pas seulement la Genèse qui nous parle de cette élection...

Je lis Ésaïe au verset 8:

«Mais toi, Israël, mon serviteur, Jacob, QUE J’AI CHOISI, race d’Abraham, que j’ai aimée»,


Chapitre 42,

«Voici mon serviteur que je soutiendrai, MON ÉLU en qui mon âme prend plaisir», etc.


Chapitre 44.

«Écoute maintenant, ô Jacob, mon serviteur, ô Israël, QUE J’AI CHOISI»

Voyez-vous l’élection d’Israël! Le choix d’Israël est souligné ainsi par le prophète Ésaïe, comme il l’est par d’autres prophètes et par d’autres passages de l’Écriture.


Deuxième clause:

Tout de suite après, au verset 8,

«JE TE DONNERAI, ET À TES DESCENDANTS APRÈS TOI, le pays que tu habites comme étranger, tout le pays de Canaan, en POSSESSION PERPÉTUELLE

Dieu fait à son peuple la promesse d’un pays.

Vous me direz, mais quel pays?

Eh bien le pays que nous appelons LE PAYS DE LA PROMESSE, c’est-à-dire la PALESTINE.

Si nous voulons savoir exactement quel est ce pays, quelle est sa géographie, quelles sont ses limites, ses frontières, il faut aller un peu plus haut au chapitre 15 et au verset 18 par exemple, verset 18 à 21 de la Genèse, nous avons là les limites géographiques de ce pays que Dieu donnait à Israël.

Avant de lire cela, il faut évidemment se souvenir que les noms qui sont ici sont des noms anciens, avec une vieille carte, une carte du pays ancien, on peut facilement retrouver la géographie du pays.

Les limites de ce pays qui sont données au verset, au chapitre 15, verset 18 à 21, sont confirmées à Moïse dans le livre des nombres, au chapitre 34.

Israël n’a pas possédé ce pays dans les limites qui sont données toujours. Mais au temps de Salomon par exemple, il était dans ces limites. Et il sera un jour dans ces limites, c’est ce que nous apprenons par le livre d'Ézéchiel au chapitre 4, quand dans le règne messianique, les limites données par Genèse 15 seront retrouvées.


Et enfin, la troisième clause, il nous faut aller vite, elle ne se trouve pas précisément dans le chapitre 17, celle-ci, mais nous la trouvons un peu plus haut dans le chapitre 12, lorsque Dieu dit à Abraham,


Troisième clause:

«Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai, je rendrai ton nom grand et tu seras une source de bénédiction.

Je bénirai ceux qui te béniront

et je maudirai ceux qui te maudiront

et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.»

Il faut souligner que c’est Dieu qui parle! Vous croyez, je l'espère, tous comme moi, que LA BIBLE EST LA PAROLE DE DIEU,

C’est Dieu qui a affirmé cela, que toutes les familles de la terre seront bénies en toi... Israël!

Vous me direz: mais nous ne l’avons pas vu!», vous ne l’avez pas vu, moi non plus, bien sûr, mais nous devons le voir un jour PUISQUE DIEU A ANNONCÉ, cette bénédiction du monde, de toutes les nations par le moyen de son peuple.

Voilà qui est intéressant. Et au lieu de laisser tomber froidement Israël et le message d’Israël, au lieu de lier ce message à celui de l’Église, nous avons l’occasion d’en dire sans doute un mot de temps en temps de l’Église, mais nous devons comprendre que: à côté de l’Église, il y a place pour ce peuple que Dieu a choisi, auquel il a donné un pays, auquel il a donné une vocation précise, CELLE D’ÊTRE L’INSTRUMENT DU SALUT DES NATIONS.


C’est ce que nous lisons dans Ésaïe, au chapitre 49, et au verset 6, au milieu du verset:

«Je t’établis»

(Je vous fais remarquer qu’il ne s’agit pas de l’Église. Tu n’auras jamais l’Église dans l’Ancien Testament. L’Église est née à la Pentecôte. C’EST JÉSUS-CHRIST QUI A CRÉÉ L’ÉGLISE. Il s’agit d’Israël ici.

Je souligne cela parce qu’aujourd’hui, nous trouvons des commentateurs qui nous disent «Ah, mais il s’agit de l’Église, n’est-ce pas?»

Parce que la Bible est symbolique pour beaucoup de gens, alors on trouve des symboles partout. Dites-vous bien que la Bible n’est pas symbolique. Surtout pas symbolique. Elle est figurative, oui, il y a des figures dans la Bible.

Jésus a parlé en parabole par exemple. Mais elle n’est pas symbolique. Et l’Église n’est pas là.)


Remontez si vous avez votre Bible. Je pense que vous la porterez ce soir parce que moi je ne peux pas travailler sans elle.

«Et il m’a dit «Tu es mon serviteur Israël en qui je me glorifierai.»

Il s’agit par conséquent d’Israël. C’EST À ISRAËL QUE LA PROMESSE EST FAITE.

«Je t’établis pour être la lumière des nations, pour porter mon salut jusqu’aux extrémités de la terre.»

Voilà la troisième clause du contrat.


Dieu a donné à Israël une vocation.

Ne l’oublions pas, c'est celle d’être la lumière des nations. Celle de porter son salut jusqu’au bout du monde.


Et cette alliance, elle n’a pas été rompue. Oh, pas du tout!

Si elle avait été rompue, nous ne lirions plus ces passages parce que l’alliance serait un échec de Dieu. Or, DIEU NE PEUT PAS ÉCHOUER.


Dieu a déclaré dans ce chapitre 17 de la Genèse, «ce sera une alliance perpétuelle.» Et quand Dieu dit perpétuelle, il ne veut pas dire provisoire, Il veut dire perpétuelle. Une alliance perpétuelle.


Dans le psaume 105, – car il n’y a pas que la Genèse qui nous parle de l’alliance – dans le psaume 105 par exemple, nous lisons au verset 8:

«A toujours son alliance, ses promesses pour mille générations. L’alliance qu’il a traitée avec Abraham et le serment qu’il a fait à Isaac. Il a érigé pour Jacob en loi, pour Israël, UNE ALLIANCE ÉTERNELLE.»


Et si vous prenez Jérémie, c’est la même chose. Nous n’avons pas le temps de tout voir ce soir.

C’est un contrat qui doit avoir effet jusqu’à son accomplissement intégral.

L’alliance ne sera jamais rompue.


L’ÉGLISE N’A PAS REMPLACÉ ISRAËL. On vous l’a dit peut-être. Israël avait été remplacé par l’Église, parce que Dieu l’avait rejetée. Non, Dieu n’a pas rejeté Israël. L'apôtre Paul l’a dit, n’est-ce pas, en des termes qui ne peuvent pas nous tromper.


Dans Romains, chapitre 11, il a déclaré ceci.

«Dieu a-t-il rejeté son peuple?»

Et il répond:

«Dieu n’a point rejeté son peuple qu’il a prédestiné» précisément, avec lequel il a signé le contrat.


Et un peu plus loin, il répète la même chose. «Dieu n’a pas rejeté son peuple.» Et je pense que vous savez lire le verset 15 de ce chapitre 11 des Romains. J’ai écrit un petit livre, je ne sais pas si vous l’avez ici, sur les erreurs de traductions de la Bible, il y en a quelques-unes que je ne peux pas signaler maintenant. Mais je signale celle-là.


Dans l’original, il n’y a pas -  Si leur REJET a été la réconciliation du monde - , ce serait une contradiction, puisque l’apôtre a dit: «Dieu n’a pas rejeté son peuple.»


Il y a ici un mot qui signifie «effacement», «mis à l’écart». Une mise à l’écart peut être provisoire. Un rejet est définitif. Mais la mise à l’écart est provisoire ici.


Oui, Dieu a mis Israël à l’écart.

Pour combien de temps? Eh bien, nous pouvons dire qu’il est à l’écart depuis déjà deux millénaires, et même davantage. Et, certainement, cette mise à l’écart sera bientôt un souvenir. Nous sommes à la veille de la fin de la mise à l’écart, je le crois.

Israël a déjà récupéré une partie de son pays, et le Seigneur Jésus viendra bientôt sur la colline des Oliviers.


Son retour est certainement imminent:

Nous avons les signes de l’immoralité, des contestations à l’heure actuelle, etc. Mais nous avons le signe, je dirais, capital de la réintégration physique d’Israël dans sa patrie, dans LE PAYS QUE DIEU LUI A DONNÉ.


Romains, verset 15 du chapitre 11:

«Si leur mise à l’écart a été la réconciliation du monde, c’est-à-dire, a permis à l’Église de faire son travail parmi les païens, travail qu’Israël avait refusé de faire, que sera leur réintégration, sinon une résurrection d’entre les morts.


Israël sera réintégré dans les prérogatives de l’Alliance, précisément.

Il commence à l’être au point de vue matériel, au point de vue physique, nous venons de le dire.

Il l’est au point de vue de l’élection parce que DIEU N’A JAMAIS LÂCHÉ SON PEUPLE. S’il l’avait lâché, il n’y aurait plus d’Israël aujourd’hui.


Israël donc a renié sa signature, la signature d’Abraham, au bas du contrat de l’Alliance. Et c’est pour cela que Dieu se devait de le châtier, parce que Dieu est un Dieu de Justice, il est un Père, il est amour, c’est l'essence même de Dieu l’amour, mais précisément PARCE QU’IL EST AMOUR, IL EST JUSTICE.

S’il n’était pas juste, il ne serait pas vraiment d’amour.


Dieu se devait de châtier ce peuple infidèle.

Prenez le Deutéronome, par exemple, Dieu a dit à son peuple, dès l’origine d’Israël, il lui a dit ceci au chapitre 11 du Deutéronome, verset 26,

«Voici, je mets aujourd’hui devant vous la bénédiction et la malédiction.

La bénédiction si vous obéissez à votre Dieu, etc.

La malédiction si vous n’obéissez pas aux commandements de l’Éternel, etc.»


ET ISRAËL N’A PAS OBÉI:

Israël a voulu se mêler aux nations,

il a voulu être une nation comme les autres, il a demandé un roi, et Dieu qui ne voulait pas qu’il eût d’autres rois que lui, l’a laissé faire. Mais il a payé cher, cette folie.


C’est ainsi qu’Israël est sous le coup du jugement, il est sous le coup du jugement depuis déjà bien longtemps, depuis 930 avant Jésus-Christ, depuis le schisme des dix tribus.

Naturellement, on pourrait tracer les étapes de ce jugement, les étapes qui sont derrière nous, il y en aura encore d’autres, nous allons le dire, mais derrière nous on peut signaler:

- 722, c’est la prise de Samarie, c’est la fin des dix tribus,

- et puis la période de 606 à 586 avant Jésus-Christ, c’est la fin du royaume de Judas,

- et puis en 70 après Jésus-Christ, c’est la fin, c’est la dispersion, c’est le temple qui est rasé par les Romains, et la mort de plus d’un million d’entre eux en Palestine.


Israël est ainsi sous le coup du jugement, je lis ici dans Jérémie au chapitre 30, il en vaut la peine, verset 12,

«Ainsi parle l’éternel, Dieu s’adresse à son peuple» (Jérémie écrivait, quelque dix ans avant la chute de Jérusalem, en 586,) «Ta blessure est grave, ta plaie est douloureuse, nul ne défend ta cause pour bander ta plaie».

Voyez-vous, Israël a TOUJOURS été abandonné, il l’est aujourd’hui aussi, MAIS IL N’EST PAS ABANDONNÉ DE SON DIEU, et c’est là l’essentiel.

«Tu n’as ni remède, ni moyen de guérison, tout ceux qui t’aimaient, t’oublient, aucun ne prend souci de toi».


Et puis Dieu prend ses responsabilités et il dit: «JE T’AI FRAPPÉ», voyez-vous, Dieu dit «je t’ai frappé»

C’est moi qui t’ai frappé, «comme frappe un ennemi, je t’ai châtié avec violence à cause de la multitude de tes iniquités, du grand nombre de tes péchés, pourquoi te plaindre de ta blessure, de la douleur que cause ton mal,

c’est à cause de la multitude de tes iniquités, du grand nombre de tes péchés que je t'ai fais souffrir ces choses».


Dieu ne sait pas se justifier, mais il explique quand même à son peuple, en prenant toute la responsabilité de l’affaire, il explique le pourquoi de ce jugement qui sévit sur son élu.

Mais immédiatement après, remarquez-le, dans Jérémie 30 toujours, immédiatement après, Dieu déclare «JE TE GUÉRIRAI», c’est le verset 17, pendant que le verset 16 déclare:


«Cependant tous ceux qui te dévorent seront dévorés,

et tous tes ennemis tous iront en captivité,

ceux qui te dépouillent seront dépouillés,

et j’abandonnerai au pillage tous ceux qui te pillent,

MAIS je te guérirai, je penserai tes plaies, dit l’éternel.»


Donc Dieu n’a pas abandonné son peuple, il le juge, il le juge d’autant plus sévèrement que ce peuple portait une responsabilité énorme devant le monde, IL AVAIT ÉTÉ CHOISI POUR ÊTRE L’INSTRUMENT DU SALUT DU MONDE, alors sa responsabilité est écrasante évidemment devant Dieu, mais Dieu ne l’a pas abandonné.

Après 20 siècles de dispersion, Israël a retrouvé déjà une partie de sa patrie depuis 1948, depuis lors, des prophéties se sont accomplies en partie, prophéties du retour, en 1967, vous le savez comme moi, ça a été la guerre des Six Jours et cette guerre a ramené Israël aux limites du temps du Seigneur Jésus.


Évidemment ce n’est pas la paix pour Israël, c’est le qui-vive permanent.

Le jugement continue. Israël est toujours sur le qui-vive,


Il est entouré d’une masse d’Arabes qui ont contre lui une haine farouche, il faut vivre là-bas quelque temps auprès de ces gens pour se rendre compte de cette haine immense qui les pousse à la guerre constamment et à sévir contre Israël, c’est la volonté d’anéantissement du peuple de Dieu.


Le jugement suit son cours, car cette situation, il faut bien nous le dire, demeurera jusqu’au jour où Israël acceptera Jésus-Christ comme son Messie, comme son Seigneur. Évidemment la tragédie continuera encore, peut-être pas très longtemps, je l’espère de tout mon cœur et vous aussi, n’est-ce pas?

Et je crois qu’elle se terminera assez vite maintenant, puisqu’Israël est en place chez lui, puisque le peuple de Dieu, en tous cas, le reste, les représentants de l’Israël, de l’histoire sont là autour de la colline des oliviers il attend, à son insu, sans le savoir, bien sûr, le retour, mais il vit comme s’il attendait là le retour de son Messie. Par conséquent, c’est pour bientôt, nous le croyons.

Mais avant cette conversion, si nous lisons la Bible, il y aura encore une terrible épreuve. Ce sera d’abord la guerre de Gog: prenons les chapitres 36, 38, pardon..., et 39 d'Ezéchiel, la guerre de Gog, de Magog. Et si nous lisons bien, nous n’avons pas le temps de faire l’exégèse de ces chapitres, mais nous pouvons découvrir très facilement ici quels seront les grands responsables de cette bataille qui aura lieu bientôt.

Ce sera la première grande bataille contre Israël maintenant qui mettra aux prises Israël non seulement avec les Arabes, mais avec les Russes, avec les Russes qui arment les Arabes aujourd’hui. Eh bien, les Russes, demain, ne se contenteront plus de donner des armes aux Arabes, ils partiront eux-mêmes dans la bataille.

Lisez ces chapitres 38 et 39 d'Ezéchiel. Il faudrait que nous ayons le temps évidemment de les passer en revue de façon un peu paisible. Mais vous pouvez le faire tout seul.

La Russie fondra sur Israël donc, mais elle sera écrasée. Nous avons peur évidemment qu’un jour ou l’autre Israël soit écrasé par le nombre des gens, des Arabes.

Il ne sera même pas écrasé par la Russie si j’en crois la parole de Dieu.

La Russie sera écrasée en Israël.

L’Amérique n’aura pas raison de la Russie. C’est Dieu qui aura raison de la Russie.


Dieu aura raison de tous ses ennemis.

Voyez ce que disent précisément ces chapitres. Chapitre 38, verset 22.

«J’exercerai mes jugements contre lui, contre Gog, par la peste et par le sang, par une pluie violente, etc

Et au chapitre 39, verset 11.

«En ce jour-là, je donnerai à Gog», c’est le nom qui est donné précisément à la Russie ici, et à tous ces satellites. «Je donnerai à Gog un lieu qui lui servira de sépulcre à Israël, la vallée des voyageurs à l’orient de la mer, etc.»

Et alors ce sera ce que l’Apocalypse appelle la Grande Tribulation.

La Grande Tribulation qui comporte, nous semble-t-il, à la lumière de l’écriture, deux parties. La Grande Tribulation entre la guerre de Gog et la guerre d’Armagedon, la dernière bataille de l’histoire, qui comprend deux parties, une partie de paix, et puis une partie de tragédie effroyable, la domination de l’Antichrist, c’est-à-dire de l’adversaire de Christ sur la terre.

Les chrétiens ne seront plus là. Les chrétiens, L’ÉGLISE, pardon, ne sera plus là. L’Église aura été enlevée précisément au moment de la bataille de Gog. Mais ceux qui seront sur la terre connaîtront des souffrances indicibles si nous en croyons l’Apocalypse.

Par exemple, en ce qui concerne les Juifs seulement, il nous est dit, que le tiers de la population du monde périera.

Il nous est dit, dans Zacharie, au chapitre 13, que les deux tiers des Juifs qui seront sur la terre périront.

J’ai eu l’occasion de parler de ces choses, on me l’avait demandé d’ailleurs, à Jérusalem, devant des Juifs. Ils me disaient: «mais vous croyez que nous n’avons pas assez souffert?»

Je leur ai dit: «bien sûr, vous avez assez souffert, je comprends, ce n’est pas moi qui mesure. Moi, je prends la Bible et puis je vous dis ce que dit la Bible.»

Alors, ils furent très montés contre ces passages de la Bible, ces chrétiens messianiques que j’ai rencontrés là-bas. Ils n'étaient pas tout à fait au point.


Donc Israël sera le premier martyr, en quelque sorte, de cette grande tribulation de ce règne de l’Antichrist. Il ne sera pas le seul:

il y aura aussi des nations,

il y aura des païens,

il y aura des chrétiens à l’eau de rose qui n’auront pas été enlevés, qui seront là et qui subiront les tourments de cette tribulation.

Mais Israël sera au premier plan puisque les deux tiers des Juifs périront. Zacharie 13, verset 8.

Le jugement d’Israël trouvera son épilogue, donc, à la bataille d’Armaguedon, la dernière bataille qui sera livrée sur la terre dans cette vallée de Megiddo, qui va depuis la Méditerranée, depuis Haïfa, si vous voulez, jusqu’au sud du lac de Tibériade, quelque chose comme 70 kilomètres de long et une vingtaine de kilomètres de large. C’est une plaine très fertile aujourd’hui, depuis que les Juifs la possèdent depuis 20 ans.

Alors, donc, à ce moment-là, après Armageddon, ce sera la dernière bataille, Christ paraîtra à ce moment-là. Il mettra un terme à cette bataille. Et heureusement, parce qu’elle s’annoncera effroyable à SES dires.


C’est alors qu’Israël acceptera Jésus-Christ comme son Messie.

Il faut que nous lisions ensemble un ou deux versets. Dans Zacharie, chapitre 14, par exemple, verset 3,

«L’éternel paraîtra». Nous sommes en plein ici, dans la Grande Tribulation. «L’éternel paraîtra et il combattra ces nations...»

Voyez-vous, l’éternel prendra les armes à sa manière, avec la peste, etc. Mais je dirais heureusement, parce que nous ne pourrions pas imaginer la victoire d’Israël. Mais:

«L’éternel paraîtra. Il combattra ces nations. Ses pieds se poseront en ce jour sur la colline des oliviers.» Depuis, il nous a dit où elle se trouve, cette colline. Nous le savons tous.

Les pieds de qui?

Les pieds de l’éternel, c’est-à-dire les pieds du Christ, bien sûr.

Et au chapitre 12, nous avons là la confirmation qu’il s’agit du Christ. Je dis quelquefois aux juifs, à certains juifs qui me disent «Vous avez un grand privilège, vous avez le Nouveau Testament. Mais nous, on n’a que l’ancien, alors on ne peut pas être au clair comme vous.»

Mais je leur dis «L’ancien vous suffit, vous n’avez qu’à décortiquer l’enseignement des prophéties.»

Et nous prenons par exemple Zacharie, chapitre 12, Verset 10.

«Alors je répandrai sur la maison de David, sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé.»

Qui ont-ils percé?

Jésus-Christ.

«Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique.»

Le fils unique de qui?

Le fils unique de Dieu.

«Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né.»

Le premier-né de qui?

De Marie. Voilà Jésus-Christ.

Ils verront Jésus-Christ, ils tourneront les regards vers Jésus-Christ, car Jésus-Christ descendra sur la colline des oliviers à l’heure H, et cette heure peut-être prochaine, puisque déjà près de trois millions de juifs sont là en Palestine (en 1980?).


La conversion d’Israël à Jésus-Christ et le retour de Jésus-Christ par conséquent marqueront la fin du jugement d’Israël. Et ce sera l’aube du règne millénial, c’est-à-dire de ce règne au cours duquel Israël accomplira enfin la mission qu’il a refusée d’accomplir jusqu’à maintenant. Il sera le grand évangéliste des nations.


Lisez Ésaïe depuis le début, chapitre 2, chapitre 11, chapitre 61, chapitre 65.

Lisez Ésaïe et vous verrez comment, pendant ce règne millénial, Israël accomplira sa mission de sauveteur des nations du monde.


Je voudrais m’arrêter, j’ai déjà été trop long, je dirais, voilà la solution au problème de la paix pour Israël.

Ce ne sont pas les quatre grands qui vont faire la paix au Moyen-Orient. Vous êtes tranquille?

Oh non!

La paix c’est Dieu qui la fera, c’est Christ qui la fera, lorsqu’il remettra les pieds sur cette terre. Et lorsque le peuple avec lequel Dieu a fait un pacte, lorsqu’Israël acceptera en Jésus-Christ son messie.


Ce sera la paix pour Israël et ce sera la paix du monde

parce qu’il ne peut pas y avoir de paix dans le monde

tant qu’Israël n’a pas la paix.


Et j’espère, je pense que vous comprenez ce que je veux dire. Il ne peut pas y avoir de paix dans le monde tant qu’Israël connaît la guerre.

Chers amis, AIMONS CE PEUPLE. Je dirais aimons-le même envers et contre nous. Car il y a toujours un antisémite qui dort dans la peau des chrétiens, même des non-chrétiens.

AIMONS CE PEUPLE, aimons-le EN Dieu, aimons-le EN Christ,

EN DIEU QUI L’A ÉLU, qui l’a choisi et qui ne peut pas s’être trompé. Et qui fera de lui ce qu’il a promis d'en faire.

Et puis, prions. Ô Église, voilà ton grand rôle. C’est la prière.

La prière pour Israël, pour le salut d’Israël, le plus proche possible.

C’est-à-dire la prière pour le retour du Seigneur Jésus.

Alors la prière de l’Église, voilà le grand rôle de l’Église, c’est la prière de l’Apocalypse:


VIENS, SEIGNEUR JÉSUS.


Quand cette prière sera exaucée, Israël sera sauvé. Et les nations auront enfin un évangéliste de marque. Un évangéliste qu’elles n’ont pas aujourd’hui avec les Églises, hélas!


MARANATHA, VIENS, SEIGNEUR!


André Lamorte (1980?)


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